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le Taj Mahal, visite d’un mausolée

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Dans notre tour du monde des monuments funéraires, comment ne pas parler du Taj mahal. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, et considéré comme l’une des nouvelles sept merveilles du monde, le Taj Mahal est un mausolée, créé par amour. Visite.

C’est une belle histoire…

Taj mahal signifie « palais de la couronne ». Et c’est bien d’un monument royal dont il s’agit. C’est un hommage de l’empereur moghol Shah Jahan à son épouse. Celle-ci, Arjûman Bânu Begam, venait de mourir en couches alors qu’elle donnait naissance à leur quatorzième enfant. D’abord inhumée dans un jardin, l’impératrice est déposée dans le Taj Mahal à une date inconnue précisément, et l’empereur s’y fait inhumer auprès d’elle en 1666.

… Pleine de mystères

Le premier mystère du Taj Mahal, c’est que l’on ignore la date exacte de son achèvement. Les chroniques officielles rapportent une date d’achèvement en 1643 ou 1644, mais la date gravée sur le frontispice indique 1348. L’état Indien ou se trouve le Taj Mahal a célébré le 350 ème anniversaire en 2004, indiquant donc une date d’achèvement en 1654.

Une légende circule sur un second palais, dont la construction aurait été prévue en face du Taj Mahal, sur l’autre rive de la rivière ou celui-ci est situé. Il aurait été prévu de le construire en marbre noir, pour faire opposition au marbre blanc qui constitue le premier bâtiment, et un pont sur la rivière aurait fait se rejoindre les deux.

Un chantier titanesque

20000 hommes ont contribué à construire le Taj Mahal, et 1000 éléphants ont servi à transporter les matériaux de toute l’Inde. Parmi ses constructeurs, l’élite des artisans indiens, mais aussi des Maîtres venus d’Asie et d’Europe.

Les quatre minarets qui entourent le Taj Mahal sont légèrement incurvés vers l’extérieur. Ainsi, d’après les écrits, en cas de tremblement de terre, s’ils venaient à s’effondrer, ils ne tomberaient pas sur la sépulture centrale.

Le Taj Mahal est considéré comme le chef d’œuvre de l’art musulman Indien.

Chef d’œuvre en péril

Les problèmes contemporains ont rejoint le bâtiment. Le marbre de celui-ci a jauni, à cause de la pollution. Une gigantesque entreprise de nettoyage a été entreprise. Le système mis en place est celui d’un gigantesque bain de boue. Le bâtiment en est recouvert, puis nettoyé. La boue capture les particules de pollution en tombant. Efficace, le procédé s’avère coûteux : 230 000 dollars à renouveler tous les trois ans. D’autres mesures ont été prises, comme d’envoyer les touristes se garer à plus d’un kilomètre, pour réduire la pollution du site. Trois millions de touristes visitent le Taj Mahal chaque année.

Par sa magnificence, par son mystère, et par l’aura de l’histoire d’amour qui a présidé à sa construction, le Taj Mahal est un des plus grands et des plus beaux monuments funéraires au monde. Seules peut être les pyramides d’Egypte le dépassent en gigantisme. Il est regrettable que les excès du monde moderne puissent lui nuire. Une chose est sûre : ce serait une faute très lourde d’aller un jour en Inde et de ne pas visiter ce monument.

Taj-Mahal

Taj-Mahal, visite

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David Berjon, du renfort pour RFT

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Remplacement France Thanatopraxie, la société de remplacement de thanatopracteurs, s’adjoint les services d’un nouveau collaborateur, David Berjon. Il fallait bien cela pour répondre à la demande grandissante…

… En effet, créée il y a deux ans par Cédric Ivanes, RFT était arrivée aujourd’hui au maximum de ses possibilités, pour un homme seul. Soucieux de satisfaire ses clients, son créateur a néanmoins pris le temps de choisir un collaborateur qui entre pleinement dans la philosophie de cette structure. Le nouvel arrivé est donc David Berjon, que nous avons interrogé pour Funéraire Info.

L’appel de la thanato

David Berjon n’a pas commencé directement comme thanatopracteur « J’ai travaillé dix ans dans le milieu médical, comme ambulancier » comment lui est venu le métier ? « Une société pour laquelle je travaillais a ouvert une structure funéraire, et j’ai été amené à faire du transport de corps, et surtout des toilettes funéraires. Ca a été une révélation, je me suis dit : voilà, c’est çà. Je me suis donc réorienté vers la thanatopraxie ».

Rentré sur Nantes, il passe le concours, et entame sa formation de thanatopracteur à la faculté de médecine d’Angers. Diplômé, il travaille ensuite pour une société « J’y ai beaucoup appris, j’y ai reçu une solide formation, et surtout le goût de l’exigence. »

Le hasard fait bien les choses

Pour des raisons personnelles, David Berjon quitte cette société et intègre par la suite une entreprise à échelle familiale, qui malheureusement doit fermer ses portes quelques mois plus tard. S’ensuit pour David une période de transition un peu en dehors du métier « Puis, un jour, j’ai recroisé un des associés de cette entreprise, qui avait monté sa propre structure. Lors de la conversation, il est apparu qu’il ne connaissait pas le sens du mot  »vacances » et qu’il avait besoin de repos. Naturellement, nous avons convenu que je le remplace quelques jours, pour qu’il puisse partir ».

David Berjon monte alors une société en nom propre. Durant ce remplacement, tout se passe très bien. « A son retour, c’était une satisfaction mutuelle. Lorsque je l’ai vu arriver, l’air heureux et reposé, j’ai songé à tous les confrères qui étaient dans cette situation. Quant à lui, les vacances, il ne connaissait pas le concept, et il a trouvé ça franchement plaisant.  En plus de rendre un vrai service à des collègues, j’ai redécouvert mon métier, de façon non sédentaire, ce qui correspond bien à ma nature. Dès lors, proposer mes services dans le cadre de remplacement devient une évidence».

Remplacement France Thanatopraxie

David Berjon rencontre alors Cédric Ivanes, créateur de RFT « Dès le premier contact, nous nous sommes rendus compte que nous avions le même niveau d’exigence et la même conception du métier ». Cédric Ivanes, pour faire face au succès croissant de sa société et aux demandes auxquelles il n’arrivait plus à faire face seul, confie alors deux missions à David. « Tout s’est très bien passé, et nous avons décidé de poursuivre cette collaboration fructueuse ».

Mais alors, comment ça se passe, chacun son secteur ? « Non, pas du tout, c’est selon nos disponibilités et les besoins du client. Nous allons mettre en place un suivi, de telle manière qu’un thanatopracteur qui a fait appel à l’un de nous soit toujours remplacé par le même à l’avenir, sauf cas de force majeure, ce qui lui évite une nouvelle formation à chaque remplacement, et accroît sa sérénité, puisqu’il nous connaîtra déjà ».

La société, dans sa méthode et ses engagements, fonctionne toujours à l’identique, comme l’expliquait dans cet article (lien) Cédric Ivanes.

Donc, un thanatopracteur désireux de prendre des vacances et qui n’avait pas pu parce que le planning de RFT était complet peut rappeler, il y a à nouveau des créneaux disponibles ? « Mais certainement ! Nous avons de nombreuses disponibilités, il suffit d’appeler RFT, Cédric s’occupera des dispositions, et nous viendrons vous remplacer pendant vos vacances. » Laissez-vous tenter : vacances, congés, repos, on vous le dit, le concept plaît beaucoup.

Le site de Remplacement France Thanatopraxie

Remplacement France Thanatopraxie

76 Rue Rachais

69007 LYON

Tél. : 06.65.97.41.00

Mail : contact@remplacement-france-thanatopraxie.fr

 

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Commerce funéraire: attention à bien choisir votre réseau

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De récents mouvements dans le secteur du funéraire amènent Pierre Buil Président du Conseil d’administration du Choix Funéraire et Philippe Martineau, Directeur Général du Choix Funéraire, à dresser un état des lieux  des différents réseaux qui dominent le commerce du funéraire et à s’exprimer sur  l’importance de bien choisir son réseau.

Funéraire-Info : Parlez-nous de votre modèle de commerce associé.

Philippe Martineau : Permettez-moi tout d’abord de faire un bref rappel de la situation générale. S’il n’est pas de mon propos de chercher à démontrer qu’une structure prévaut sur l’autre, il est temps d’appeler « un chat un chat » et de ne pas tout confondre. Même si cela arrange certains.

Le commerce du funéraire est dominé par trois grandes formes de réseaux, chacun possédant ses avantages et ses inconvénients, mais les philosophies qui président les choix stratégiques de l’un ou de l’autre revêtent des aspects très différents.

- Le commerce intégré est un ensemble de points de ventes appartenant à une structure centrale, de forme capitalistique où les  salariés sont liés à l’entreprise par un lien de subordination.

- La franchise est un mode de collaboration entre deux entreprises. Le franchisé est propriétaire de son fond de commerce, mais la stratégie et les moyens de contrôle ainsi que la marque et l’exploitation de cette dernière relèvent EXCLUSIVEMENT de la décision du Franchiseur.

- Le Commerce Associé est une organisation d’entrepreneurs associés au sein d’un groupement où les hommes sont à la fois propriétaires de leurs affaires et de leur réseau.

Le Choix Funéraire et EcoPlus Funéraire tiennent une place particulière, grâce au modèle coopératif.  Au Choix Funéraire, nous sommes des militants du modèle coopératif et avons fait le choix du Commerce Associé. Notre organisation regroupe un réseau de points de vente constitués et contrôlés par des entrepreneurs indépendants. Nous sommes ASSOCIES au sein de notre groupement dans le but de mettre en place des actions, des idées, des énergies et des outils en commun et non pour créer du profit pour les autres. Par le parrainage, l’indépendance dans l’interdépendance, par le partage et l’implication, un réseau comme le nôtre devient un gage de stabilité et d’audace, un générateur d’innovation permanente.

En France, et que personne ne s’inquiète, nous sommes et serons autant présents sur le terrain que dans les médias demain matin, tant avec notre Marque Premium LE CHOIX FUNÉRAIRE que celle  » bas coût  » ECOPLUS FUNÉRAIRE.

Philippe Martineau

Philippe Martineau

Funéraire-Info : Qu’est-ce qui différencie votre réseau des autres réseaux ?

Pierre Buil : Notre ADN est d’entreprendre autrement pour réussir Demain !

Nous sommes propriétaires de nos affaires et de notre réseau c’est là toute la différence ! Nous sommes à la fois acteurs et décideurs.

Dans le commerce comme dans l’Entreprise en général, ce sont les Hommes qui créent le succès. Les structures ne sont là que pour assurer le fonctionnement optimum des stratégies.

Le Commerce Associé va au bout de cette idée de l’Entreprise. En 1949, quand ÉDOUARD LECLERC ouvre son épicerie à Landerneau, il ouvre le premier « centre distributeur » d’un groupement coopératif qu’il créera en 1959. Toute sa vie, il va mener un dur combat contre les marges abusives et les réseaux intégrés. Toute sa vie, il va lutter contre les réseaux franchisés et les monopoles. Il a trouvé la pleine expression de sa vocation dans le Modèle Coopératif et il en a renforcé certaines valeurs de base en créant les structures qui permettent d’instaurer notamment l’implication de tous et la distribution d’une partie des résultats aux adhérents. Merci à lui!

Notre fonctionnement en réseau, le parrainage, l’indépendance dans l’interdépendance, le partage sont des concepts si forts qu’ils nous ont permis de nous affirmer d’année en année en véritable Challengers du marché, face à ce que certain appelle le « Géant du funéraire français« !!

Nous recherchons aussi perpétuellement l’innovation, la création de valeur pour contribuer à la croissance de nos associés. Une telle vitalité traduit la solidité de notre concept et développe concrètement une réelle capacité à s’adapter et à répondre aux attentes du marché et des familles. Et c’est pour tout cela qu’en toute humilité nous sommes différents des autres et qu’ENSEMBLE nous gagnons des parts de marché légitimes qui reviennent de droit aux entreprises familiales.

Pierre Buil

Funéraire-Info : Vous revendiquez aussi un engagement sociétal. Expliquez nous en quoi il consiste ?

Philippe Martineau : Notre vraie force repose sur l’engagement, la solidarité et l’ambition de nos adhérents. Le tout au service de notre promesse sociétale qui est d’être les acteurs de la transparence tarifaire vis à vis de nos familles  Nous devons rendre accessibles l’organisation des funérailles et ses services au plus grand nombre.

Nous devons passer d’une logique de produits à vendre à une logique de services à rendre. Elie Cohen, un brillant économiste, explique qu’une inversion de logique économique s’opère en ce moment. L’objectif de certains réseaux ne trouve de raison que dans le fait de gagner de l’argent et de constituer un retour sur investissement rapidement, quitte à reconstituer un monopole de fait ! Cette logique de la création de valeur pour l’actionnaire pénètre toute la logique de l’entreprise et élimine des activités qui n’atteignent pas le niveau souhaité. C’est une désagrégation interne du principe même de l’entreprise qui ne raisonne plus que sur 3 niveaux : Les apporteurs de capital, les  managers loués à la tâche et les salariés qui deviennent la manne opérationnelle qui doit dégager des résultats. Il n y a plus de capital patient, capable de s’investir sur le long terme. Il n’existe plus de solidarité entre les managers et les salariés puisque leurs objectifs sont contradictoires « .

Le modèle du Choix Funéraire se situe, à l’inverse,  dans l’économie sociale et solidaire. Respectueux des valeurs de l’entreprise avec un fort ancrage local, avec la mobilisation de toutes les valeurs et compétences individuelles et cela depuis plus de 20 ans. Chez nous on peut se sentir à la fois, totalement indépendant et être parfaitement intégré dans notre réseau. Le mode de fonctionnement que nous avons choisi sait redistribuer des résultats à chacun ou le réinvestir dans des outils qui serviront à tous. Ce mode de fonctionnement crée la performance.  Les valeurs humaines soudent l’ensemble et assurent la pérennité de notre réseau.

Funéraire-Info : Quelles sont les perspectives d’évolution des salariés et notamment des jeunes, dans le réseau Le Choix Funéraire ?

Philippe Martineau : Il faut donner aux jeunes salariés ou enfant de dirigeant la possibilité de devenir ENTREPRENEUR. Pour cela l’engagement, la solidarité et l’ambition de nos concessionnaires est essentiel dans une conjoncture économiquement difficile, dans un monde funéraire en pleine mutation.

Chez nous, un salarié peut accéder au rang d’associé et grâce à notre « financière », posséder sa propre affaire. Nos actions sont toujours orchestrées à partir de décisions communes prises après de larges débats consensuels. Elles font toujours l’objet d’une mutualisation, librement acceptée, des moyens jusqu’aux capitaux nécessaires pour financer le développement des associées eux-mêmes et des candidats qui souhaitent intégrer le modèle. Nous avons développé un modèle financier participatif novateur et unique. Par ailleurs, nous apportons des solutions à des salariés ou des enfants de dirigeants d’entreprise de pompes Funèbres Marbriers de reprendre l’entreprise aujourd’hui comme demain.

Sylvia Pinel, notre Ministre de L’Artisanat du Commerce et du Tourisme a d’ailleurs fait l’apologie de notre forme de réseau en déclarant « Une telle vitalité traduit la solidité des réseaux membres du Commerce Associé, de leurs capacité à s’adapter et à répondre aux attentes du marché. C’est donc avec conviction que je partage et soutiens les valeurs de ce système. Véritable ascenseur social, il permet à chacun de construire son projet entrepreneurial, d’être épaulé à chaque étape par des pairs expérimentés et de participer ainsi à la croissance économique de notre pays « 

Aujourd’hui, nous allons encore plus loin en mettant en place un Diplôme Universitaire pour hisser nos jeunes  à un niveau de manager / gestionnaire. C’est cela l’Esprit coopératif : Entreprendre autrement pour réussir.

Funéraire Info : Comment fonctionnent le système coopératif et les véhicules financiers de votre groupement ?

Pierre Buil : La pérennité de notre groupement dépend de deux conditions essentielles :

  • Conserver les points de ventes dans notre réseau
  • S’assurer du financement de nouveaux points de vente pour aider à la transmission et permettre l’ascenseur social nécessaire à notre métier.

Pour y arriver, notre groupement a imaginé et mis en place un système financier très innovant pour les jeunes de notre métier. Avant de se retrouver face à ses banquiers, le jeune porteur de projet dispose de deux niveaux d’interventions bien spécifiques à notre groupe :

- Un fond issu d’un emprunt obligataire venant du réseau qui permet des apports limités, mais sous forme de quasi fond propre (plafonnés à 50 000€) par projet

- Un fond levé par le groupement auprès de nos banques partenaires qui accompagne sous forme de Portage le projet pendant maximum 6 ans. Mais dans notre esprit coopératif, un apport minimum du postulant est toujours nécessaire. Le postulant doit tout d’abord avoir recours à ses ressources personnelles pour financer total ou partie des apports nécessaires en fond propres.

A savoir que dans bien des cas cela représente environ 30% du besoin total d’investissement. C’est une belle démonstration de sa volonté de devenir entrepreneur indépendant. Bien souvent le porteur de projet fait appel à sa famille et à ses amis pour boucler cette première participation. Cela peut représenter pour une valeur de fond moyenne de 100 K€ à 130 K€. Pour 100 K€ d’apports en fonds propres nous pouvons lever ensemble 900k€ de financement externe. La « financière » du groupement et son équipe font alors le reste (montage du dossier, étude de zone, business model,…).

Funéraire Info : Un dernier conseil à donner à nos lecteurs ?

Philippe Martineau : Je recommande vivement à tous de lire le livre de Michel CHOUKROUM intitulé Le « Commerce Associé » paru aux éditions  Dunod. Il permet à chacun de comprendre les enjeux fondamentaux du commerce associé. On peut par exemple y lire le témoignage passionnant de  Michel Édouard Leclerc qui déclare que « Notre modèle va permettre à des commerçants de tous niveaux d’apprendre la gestion d’une entreprise, de se former à l’animation d’une équipe ». Le commerce associé est pour lui un outil d’émancipation sociale. Je lance un appel  car nous devons AGIR avant de SUBIR ! Nelson Mandela ne disait-il pas  dans son discours d’investiture du 10 mai 1994 « Aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès ».

Pour aller plus loin:

Le Choix Funéraire
ZA de Beauséjour
22490 Pleslin Trigavou

Tél. 02 96 27 17 71
Fax 02 96 27 17 70

Logo Le Choix Funéraire

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Deux mois avant l’ouverture de TANEXPO, les exposants

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Ils restent moins de deux mois avant l’ouverture de TANEXPO ! Le 21. 22. 23 mars prochains ouvrira ses portes à Bologne, Italie, le salon le plus grand et le plus international du funéraire. Le seul qui attire des acheteurs et des professionnels du monde entier (56 pays représentés en 2012) et qui vous garantit une offre vaste et complète, avec 3 halls sur 23.000 mètres carrés de produits et services pour le funéraire et les cimetières.

Qualité, innovation, design, « made in Italy » ce sont les mots clés : TANEXPO est le bon endroit où trouver les partenaires les plus qualifiés et les meilleurs produits pour les entreprises du secteur funéraire.

 Découvrez les 121 Exposants déjà enregistrés, dont cinq entreprises françaises (en gras).

A.F. Di Marini Giuliano, Acmomad, Alea Italia, Algordanza Ag (Suisse), Amuela, Apostolato Liturgico, Art Peter (Autriche), Artigianlegno Prestige Coffins, Asnaf & As, Assisto, Associazione Olympus, Ati Environnement (France), B.L., Baltea D.C., Barthélémy Bronze (France), Batesville Casket (Angleterre), Bertolotti Aldo, Bertoncello Graziano, Biemme Special Cars, Bmp, Caggiati, Car Fibreglass, Ceabis, Centro Servizi O.F. Rizzi, Centro Studi Oltre, Clarius, Cremtec (Allemagne), Devota (Autriche), Dodge (Angleterre), E.M., Elektronik Printing (Autriche), Ellegi, Ellena, Ellepi, Emc – Europe Metal Concept (France), F.Lli Cribio, Facultatieve Technologies (France), Falegnameria Murino, Fc Srl, Fe.N.I.O.F., Fevi, Fhp, Fiat-Ifta (Pays-Bas), Filip Moroder Doss, Fpv Fabbrica Porcellane Veneta, Fra.Sa. Sas, Funeral Products (Pays Bas), Funeral Products – Loveurns (Etats-Unis), Funergal (Espagne), Funermostra (Espagne), Gem – Matthews International, Giorgi F.Lli – Officina Martello, Globale Rc Urnas (Portugal), Gpt Durasek (Croatie), Gruppo Mazzini S.R.L., Icrem, Ifzw (Allemagne), Impronta Digitale, Intercar Modena, Italiana Cremazioni Srl  Juliarte (Portugal) La Errevieffe, La Graniti 3000, La Guia Funeraria (Espagne), La Majestic, Lgm Software, Lumada (Slovénie) Matthews International, Modit Group, Morning’s Print-A-Plate, Necroexpo (Pologne), Nfda Expo (Etats-Unis), Nfe (Angleterre) Olivetti, Oltre Magazine, Orthometals (Pays-Bas), Oscar Marta, Paoletti & C., Pavoni Step Automazioni, Pilato, Pirozzi Arte Sacra, Piùcarattere® Di Diani Ubaldo, Pludra – Frankfurt (Allemagne), Plus Technologies, Polish Funeral Chamber (Pologne), Prima Bottega, Prima-Tech (Pologne), Printgraf, Promac, Prosan, Pubblipel Ricciarelli  R.P., Radiv, Renova, Resonance (France), Samosa (Allemagne), San Siro American Funeral, Sartoria Di Filottrano, Scrigno Del Cuore, Sekob, Siffredi Group, Sigmund Produktdesign (Allemagne), Spencer Italia, Stabema Cofani, Stiltecno, Stone Trade, Strassacker (Allemagne)T.G. Italiarreda, Taddia, Take Service, Tecnimmagine, Tiesse, Timtec (Slovénie), Toscodata, Tregi, Tymos  Unicolor Professional, Valnico, Verband Unabhaengiger Bestatter E.V. – Bt-Bestattungstreuhand Gmbh (Allemagne), Vestelegno, Vestfrost (Hongrie), Vezzani, Vezzani Cremation, Vilardo Marmi, Wind Cars, Yammsaw – Atc (Inde), Zauner Urnen (Autriche), Zorsol.

Tanexpo, J-60

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Avis de décès et nécrologie du 28 janvier 2014

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Le carnet du jour et les avis de décès, ils nous ont quittés… Sincères condoléances à leurs proches, parents et alliés.

Les avis de décès et nécrologie du 28 janvier 2014

Avis-de-décès.net

Côte d’Ivoire, Frédéric Bruly Bouabré, écrivain, penseur et dessinateur ivoirien, est décédé mardi 28 janvier à l’âge de 91 ans. Inventeur de l’alphabet Bété, une écriture spécifique pour sauver de l’oubli la culture du peuple Bété, un inventaire des sons traduit en 440 pictogrammes.

Bernard Petitjean, directeur associé de Seprem, est décédé le 26 janvier, à l’âge de 62 ans. Dirigeant de Seprem, une société de conseil dédiée à l’optimisation des médias et messages qu’il avait créée il y a 27 ans, il était un spécialiste des médias.

Pete Seeger, un des grands noms de la musique folk américaine, nous a quitté lundi à New York à l’âge de 94 ans. Il nous laisse « If i had a hammer » ou « Turn, turn turn »…. Il avait œuvré pour la lutte pour les droits civiques, contre la guerre du Vietnam, pour l’environnement, l’homme est de tous les combats jusqu’à la fin de sa vie.

Blas Piñar, né en 1918 à Tolède, chef historique de l’extrême droite espagnole, fervent défenseur de la dictature franquiste, est décédé mardi à son domicile à l’âge de 95 ans. En 1976, il fonde le parti Force nouvelle, avec le slogan « Dieu, Patrie et Justice ».
Eric Lawson, un acteur qui incarnait le viril « Marlboro Man » à la fin des années 70, est mort des suites d’une maladie pulmonaire du au tabagisme à 72 ans. Il avait commencé à fumer à l’âge de 14 ans, avait plus tard participé à des campagnes de publicité anti-tabac. Il rejoint David Millar est décédé en 1987 et David McLean est mort en 1995.

Sans oublier aussi:

Madame Denise Picabéa, Tonneins (47400)

Madame Renée Jay, St Saturnin (63450)

Gilles Bassaler, Le Crest (63450)

Madame Lucienne Aubin, Cournon D Auvergne (63800)

Madame Sylvie Despret, Verrieres (10390)

Monsieur Roger Tschirhardt, Marcillat (63440)

Madame Colette Naturale, Beaumont (63110)

Madame Yolande Tournade, Chateaugay (63119)

Monsieur Gilbert Dick, Vezelois (90400)

Monsieur René Breton, Izier (21110)

Monsieur Robert Richard, Le Mans (72000)

Monsieur André Boguet, Pleurs (51230)

Madame Raymonde Vendler, Morteau (25500)

Monsieur Pierre Niles, Pargny Sur Saulx (51340)

Monsieur André Jeanmaire, Montiers Sur Saulx (55290)

Monsieur Serge Roux, Jarville La Malgrange (54140)

Monsieur Jean Paul Klein, St Avold (57500)

Monsieur Robert Sassier, Le Creusot (71200)

Monsieur Max Quinkal, Andance (07340)

Monsieur Gaston Ducret, Sauvagney (25170)

Madame Liliane Roussarie, Le Change (24640)

Josette Durand, Gauchy (02430)

Georges Larippe, Nevers (58000)

Jérôme Zulian, Bon Encontre (47240)

Madame Liliane Marlier, Mailly Le Camp (10230)

Monsieur Claude Brindeau, Le Mans (72000)

Monique Balanche, Valdahon (25800)

Véronique Bonnet, Villars (42390)

Monsieur Casimir Wioska, Lens (62300)

Monsieur Henri Lafaye, Lihus (60360)

Martial Sylvestre, Coisevaux (70400)

Monsieur Jean Genet, Le Thillot (88160)

Madame Marie Madeleine Prieur Du Perray, Abbeville (80100)

Monsieur Michel Vignon, Chatillon La Palud (01320)

Monsieur Marcel Lemaître, St Sulpice Des Landes (35390)

Madame Thérèse Fourmy, Le Mans (72000)

Odile Cincent, St Quentin (02100)

Madame Gisèle Tribout, Longpre Les Corps Sts (80510), (Avis de remerciement)

Pour publier un message de condoléances ou de soutien sur le site « Avis-de-deces.net », il suffit de cliquer sur le lien!

«Avis-de-deces.net est le site internet permettant aux familles d’annoncer le décès d’un proche d’une manière rapide au plus grand nombre. Les parents, proches et amis peuvent transmettre facilement et gratuitement l’envoi de condoléances ou de témoignages en ligne leur soutien aux familles dans la douleur et la peine.

Pour publier un avis de décès sur « Avis-de-deces.net », prenez contact avec l’entreprise de pompes funèbres qui assure la prise en charge de la personne disparue.»

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Bernier-Probis, fabriquant de cercueils depuis 40 ans

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Le tour de Gaule de Funéraire-info se poursuit le jeudi 23 janvier avec un rendez-vous à Saint-Jory-Las-Bloux, une commune située dans le département de la Dordogne, en région Aquitaine. Impossible de trouver ce village de 250 habitants sans un bon GPS, mais le jeu en vaut la chandelle, nous avons rendez-vous avec Olivier Bernier et sa sœur Aurélie, au siège de Bernier-Probis, le n°2 français de la fabrication de cercueil en termes de chiffre d’affaires.

Un peu d’histoire et de géographie

Fabrication du cercueil, à la main

La Dordogne c’est des sites préhistoriques, grottes et gouffres à cristallisation, un riche passé médiéval avec de nombreux châteaux, dix des plus beaux villages de France, des lieux remplis d’histoire et des paysages à couper le souffle, et l’occasion aussi d’une escapade gourmande, pour découvrir la richesse de son terroir, foie gras, truffes, noix, fraises, vins de Bergerac font la renommée gastronomique du Périgord. C’est aussi des hommes et des femmes qui vous accueillent chaleureusement pour partager avec vous la fierté de poursuivre et de pérenniser une œuvre dont l’histoire remonte à quarante ans aujourd’hui, quand Jean-Pierre et Rémy Bernier, des enfants du village, menuisiers de formation, ont commencé la production de cercueils dans la grange de leur grand-mère.

Bernier-Probis en chiffre

Bernier-Probis, est aujourd’hui n°2 français de la fabrication de cercueil en termes de chiffre d’affaires, le n°3 en volume de production. Un siège avec 70 salariés dans le Périgord, quelques 30000 m2 de surface regroupant locaux administratifs et commerciaux, atelier, stockage, aire de chargement et de déchargement. C’est 12 implantations sur les principales régions de France, des plateformes de stockage et de distribution qui assurent un service à la carte et des dépannages 7j/7.

C’est aussi plus de 300 cercueils qui sortent chaque jours des ateliers pour être livrés en France et même à l’étranger. Les différents modèles vont de l’entrée de gamme avec des cercueils simples jusqu’au modèle de prestige avec de la marqueterie.

Visite de l’usine Bernier-Probis, du bois, des machines et des hommes

Chez Funéraire-Info, nous parlons souvent de l’industrie funéraire. J’ai eu la chance de pouvoir visiter avec Olivier l’usine de fabrication de cercueils, le terme industrie a ici tout son sens.

Nous aurons l’occasion dans un prochain article de détailler la fabrication d’un cercueil. Je vais juste vous faire un petit « teaser ». Au commencement il y avait le bois, du pin ou du chêne uniquement, pas de contreplaqué, arrivant par camions entiers pour être stocké et éventuellement séché. Vous avez ensuite une succession de machines avec des commandes numériques qui coupent, qui poncent, qui collent, qui rabotent, qui usinent, qui laquent et des chaines de transport qui assurent la livraison de la matière première puis des éléments du cercueil et enfin du cercueil vers les différents postes de travail.

Des hommes et des femmes travaillent dans cette usine, pour assurer au produit une qualité irréprochable. Le cercueil va être monté à la main après une vérification attentive de la qualité des planches qui vont servir à sa fabrication, le ponçage et le vernissage vont être vérifié pour s’assurer de la qualité optimale de la finition, les poignées et différents ornements seront vissés à la main.

Nous allons avoir l’occasion de reparler dans nos colonnes de Bernier-Probis. La société vise une augmentation de sa production dans les années qui viennent en créant des emplois salariés supplémentaires, L’année 2014 sera aussi l’occasion de fêter le quarantième anniversaire de la société. C’est enfin une société qui ne délocalise pas sa production, elle fabrique un produit « Made in France », un cercueil de qualité avec des salariés fidèles, qui pour beaucoup ont vu grandir Aurélie et Olivier Bernier. Si vous passez dans la région, ne pas hésiter à leurs rendre visite, vous allez apprendre des choses, nous sommes très loin de la fabrication d’un cercueil dans un lucky Luke par Zaccaria RIPP…

Pour aller plus loin :

Bernier Probis S.A.S. (lien vers le site)

Les Maisons – 24160 Excideuil
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L’Abbé Pierre slame

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«Mes amis, au secours… » Le 1er  février 1954, l’Abbé Pierre lance un cri d’alarme sur les antennes de Radio-Luxembourg  auprès de la population française sur le sort des sans-abri. La veille, une femme est morte de froid sur le trottoir parisien, son billet d’expulsion à la main. Une vague de soutien sans précédent se déclenche en France suite à « l’Appel de l’abbé Pierre » et donne lieu à ce que la presse nommera l’« insurrection de la bonté ». Le Mouvement Emmaüs fondé le 23 mars 1954 n’en est que le prolongement.

Soixante ans plus tard, fin janvier 2014, l’écho de son allocution radiophonique résonne encore dans nos cœurs et nos âmes. A la veille du soixantième anniversaire de cet appel mémorable et sept ans après la disparition (le 22 janvier 2007) du célèbre abbé, le sujet reste d’actualité.

Abbé Pierre, Humain

À l’occasion des 60 ans de l’Appel de l’hiver 54, lancement de 2 CD : ‘’Humain’’ et ‘’Pourquoi Vivre’’

ISYNTONIE PRODUCTIONS, lance ce jour les CD dans lequel l’Abbé Pierre ‘’slame’’ les textes de ses propres discours mis en musique par Dominique Vilmot. Dominique Vilmot, un des derniers compagnons de route de l’Abbé Pierre, l’a convaincu de son vivant de mettre en musique ses discours afin de faire porter plus loin ses engagements. Dominique Vilmot et l’Abbé Pierre ont travaillé pendant des années sur ce projet.

Naissance du projet : Au bout de 2 ou 3 rencontres, Dominique Vilmot pense : « Il faut que tout le monde écoute ses dires. L’entendre, c’était impressionnant. Il avait des réflexions profondes avec un regard avant-gardiste. C’était un philosophe. Donc, je voulais que la nouvelle génération connaisse ses messages, qui sont plus que jamais d’actualité. Avant d’être religieux, il était humain. J’ai commencé à chercher quel serait le meilleur moyen pour toucher les jeunes en particulier qui ne lisent pas ou trop peu et, chacun d’entre nous en général. Pour moi, c’était faire un disque sur lequel il « slamerait ».»

Réaction de l’abbé Pierre à cette proposition?  Enthousiaste ! Il a directement dit oui.

 « L’idéal serait de reprendre, en entier, les discours que j’adresse aux jeunes. »

Sur le site abbe-cd.com on peut trouver et acheter : le single ‘’Humain’’, le CD ‘’Pourquoi Vivre’’ + le coffret Collector avec face métal numérotée, pour l’anniversaire des 60 ans de son discours de l’hiver 54.

Une belle initiative, non ?

Note : l’intégralité des droits d’auteur des textes et des discours de l’abbé Pierre inclus dans le CD, seront reversés à Emmaüs.

Abbé Pierre, Pourquoi vivre

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Les pyramides dans la crise du tourisme en Egypte

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L’Egypte antique fascine par sa richesse culturelle et patrimoniale que nous avons encore la chance de nos jours de pouvoir contempler. Mais pour combien de temps encore ?

Nous ne reviendrons pas ici sur les pyramides, leur histoire ou leur fonction première, monuments funéraires, sur l’héritage de cette fascinante civilisation, ne des découvertes archéologiques, de Champollion à Howard Carter. L’Egypte aujourd’hui est le seul pays à pouvoir se flatter de posséder un patrimoine à la fois aussi riche et ancien, comme par exemple la Pyramide de Khéops, seule des Sept Merveilles du monde antique à avoir survécu jusqu’aujourd’hui.

Pourtant, ce patrimoine est en péril. La faute à qui ? A une conjonction d’événements auxquels la nature humaine n’est pas totalement étrangère… Plaidoyer pour une tombe pharaonique.

Les révolutions arabes

C’était en 2010, déjà, et le monde arabe s’enflammait, poussant à la porte des dirigeants abusifs, parfois dictatoriaux. La Tunisie commençait, puis d’autres suivirent, comme l’Egypte. A l’instar de toute révolution, les événements furent suivis d’une période de trouble, leurs fruits devant se partager entre les partisans de la démocratie qui voulaient exploiter au mieux cette liberté reconquise, et les tenants de lignes idéologiques qui souhaitaient à leur tour s’emparer du pouvoir.

C’est une constante dans toute histoire : n’oublions pas qu’à la révolution française ont succédé la Commune et le Terreur. Tous les peuples qui en ont la volonté trouvent la voie de la liberté, et les Egyptiens en ont la volonté.

Le problème qui se pose est dans la période de latence qui subsiste toujours entre une révolution et un régime stable et sûr : ceux qui voudraient installer leur idéologie au pouvoir cherchent à déstabiliser la reconstruction de ces nations, créant un sentiment d’insécurité. Il y a trois jours encore, trois attentats frappaient Le Caire.

Tout cela est nuisible pour les Egyptiens, mais aussi pour les touristes. Ces derniers fuient l’Egypte, provoquant un cercle vicieux.

Le tourisme des pyramides

L’Egypte est en effet un pays ou le tourisme est un acteur de poids de l’économie. C’est la principale ressource du pays en terme de devises. Il représente 10,8 % du PIB, et emploie 12 % de la population active. Un secteur crucial pour l’économie, donc.

Depuis 2012, et donc la période d’instabilité post-révolutionnaire, les chiffres se sont effondrés. Par exemple, en 2013, seuls 191.689 touristes français s’y sont rendus, contre près de 700.000 en 2010. Par rapport à 2012, la chute est de 40%, quand la moyenne européenne s’établit à -17,4%.

Selon l’agence Reuters, les revenus du tourisme ont atteint 5,9 milliards de dollars en 2013 (4,36 milliards d’euros), contre 10 milliards de dollars l’année précédente. Le mois dernier, les données de la Banque centrale avaient montré un effondrement des revenus du secteur au premier trimestre de l’exercice fiscal en cours, qui a débuté le 1er juillet, à 931,1 millions de dollars contre 2,64 milliards de dollars un an plus tôt. Le nombre de nuitées a chuté de 57%, à 15 millions, entre juillet et septembre. C’est pendant cette période que le pays a été touché par un pic des violences politiques. Les réserves de devises égyptiennes s’élevaient à 17,03 milliards de dollars en décembre, contre 36 milliards début 2011.

L’entretien des pyramides

La manne financière du tourisme n’est pas entièrement réinjectée dans les circuits économiques généraux : une somme importante est autocosommée, par les frais d’entretien, par exemple.

Les pyramides, les temple ou le Sphinx ne se contente pas de trôner ainsi dans le désert. Surveillance du site contre les pillards, nettoyage après le passage des touristes dont un certain nombre, mal élevés, souillent la Vallée des Rois de leurs emballages plastiques, travaux de préservation des pierres et des joints… Tout cela coûte des fortunes. Sans parler des musées, des conservateurs, des archéologues, des milliers de personnes qui vivent du tourisme et le font vivre.

Il faut bien comprendre une chose : les Egyptiens sont conscients de l’importance des touristes pour leur économie, et mettent tous les moyens en œuvre pour assurer leur sécurité. Tous les leaders, y compris les extrémistes, ont conscience que s’en prendre aux touristes serait une folie économique. Paradoxalement, vu les moyens déployés aujourd’hui pour la sécurité, la Vallée des Rois pour les touristes est plus sûre encore qu’avant la révolution.

Reste les moyens et la volonté de chacun. Mais pour qui se passionne pour l’art funéraire et les grandes civilisations, l’Egypte est aujourd’hui une destination indispensable, comme elle l’était hier, et comme elle le sera tant que les pyramides se tiendront debout. Souhaitons que nous ne soyons pas la génération qui les verra disparaître, et que nous n’en portions pas notre part de responsabilité.

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Crématorium de Saint-Avold, mise aux normes 2018 avec ATI

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Pendant le mois de janvier  2014, précisément entre le 6 janvier et le 27 janvier 2014, le crématorium de Saint-Avold était fermé pour travaux. Des travaux lourds pour mettre le crématorium aux normes 2018 et en particulier  le système de filtration permettant de se mettre en conformité avec les nouvelles normes fixant les quantités de polluants rejetés dans l’atmosphère, cette tranche de travaux était réalisé  par ATI, le leader européen de l’installation et la maintenance d’équipement de crémation et de filtration.

Le crématorium de Saint-Avold

L’exploitation du crématorium de Saint-Avold a débuté en février 2000, après son inauguration le 17 janvier 2000, il est situé dans la Nécropole de Saint-Avold à proximité du plus grand cimetière militaire américain d’Europe. Le crématorium avec un bâtiment de plus de 300 m² comprend une salle d’attente, une salle de recueillement omni-culte et des locaux techniques dans lesquels sont installés les équipements de crémation. Le Crématorium géré par OGF assure aujourd’hui plus de 700 crémations par an.

La mise aux normes 2018 avec ATI

L’arrêté du 28 janvier 2010, publié dans le Journal officiel le 16 février 2010 est relatif à la hauteur de la cheminée des crématoriums et aux quantités maximales de polluants contenus dans les gaz rejetés à l’atmosphère instaurant la mise en place de ligne de traitement et de filtration des gaz avant 2018. Le gestionnaire du crématorium de Saint-Avold, OGF, a décidé d’anticiper cette mise aux normes en faisant confiance aux équipes d’ATI, dirigé dans la région par José Da Silva pour faire les travaux quatre ans avant l’obligation légale. ATI a également mis en place un système de supervision informatique à distance permettant de prendre en main les équipements de crémation à distance, de remonter les paramètres de fonctionnement vers les techniciens chargés de la maintenance, permettant de garantir une intervention rapide en cas de dysfonctionnement.

Une rénovation totale du crématorium

Avec la mise aux normes des équipements de crémation, une rénovation totale du site a été réalisée pendant l’arrêt des installations techniques afin d’assurer un accueil optimal des familles dans un lieu propice au recueillement.

Pour aller plus loin :

ATI-Environnement (lien vers le site internet)

2 Rue Gustave Eiffel – Zi la Saulaie – 45500 GIEN – France

Tél : +332 38 29 29 02

Crédit Photo: ATI

Crématorium de Saint Avold, vue de la facade Crématorium de Saint Avold, vue du parking

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Horoscope du conseiller funéraire

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Astro-pipeau chez Fun-Info

 Ce 31 janvier 2014, jour du nouvel an chinois, nous entrons dans l’année du cheval. Ça peut surprendre si, comme moi, vous avez le sentiment que c’est plutôt 2013 qui fut l’année du noble animal. Mais si, souvenez-vous, des histoires de lasagnes notamment.

Qui vole un œuf… Oh, j’dis ça, j’dis rien.

Vous allez trouver que je passe du coq à l’âne, du cheval au bœuf. Peut-être. Mais il est singulier que l’astrologie s’invite même chez ceux qu’elle indiffère en théorie. Étonnante cette question qui surgit parfois assez rapidement dans la conversation engagée entre deux personnes qui se rencontrent : « Et quel est votre signe ? ». Sans parler des symboles qui s’étalent partout sur papier, sur tissu ou même sur peau.

Je ne vous propose pas de vous familiariser avec les tigre, singe, cochon ou autre rat de l’astrologie asiatique ni de nous pencher sérieusement sur les douze signes du zodiaque à l’occidentale. Disons qu’il s’agit d’oser le papier Astro-Pipeau dans Funéraire-Info.

Voyez plutôt : j’ai dégoté un p’tit horoscope spéciale dédicace au monde funéraire. Je vous le livre. Voici donc les prévisions, signe par signe pour la semaine… dernière. Oups…

Se sont-elles vérifiées pour vous ? 

 

Bélier : cette semaine, modérez votre tendance aux coups de tête sinon gare aux coups de pompe et de pompes.

Taureau : voir rouge n’est sans doute pas la solution : ce qu’on voit n’est pas toujours ce convoi. Face aux provocations, restez de marbre.

Gémeau : la lune dans votre signe favorise les démarches : redoublez vos efforts, le succès pourrait-être monumental.

Cancer : aucun nuage à l’oraison…Vous croquerez la vie sans craindre les métastases. Réserve cependant pour le dernier décan soumis à des influences réfrigérantes.

Lion : tout feu tout flamme, attention à ne pas réduire en cendres un projet déjà presque enterré. Auriez-vous l’âme d’un fossoyeur ?

Vierge : rien de funeste dans votre ciel immaculé. Vivez simplement ces jours, sans cérémonie.

Balance : pesez le pour et le contre en comptant sur votre instinct de conservation. Ensuite agissez avec soin.

Scorpion : qui s’y frotte s’y pique ? Mettez de l’eau dans votre venin et l’on vous tressera des couronnes.

Sagittaire : beaucoup d’agitation chez les natifs du signe. Revoyez vos modes de transport car rouler à tombeau ouvert s’avérerait bien imprudent.

Capricorne : il serait malvenu de vous disperser sous peine d’être trompé. Des accords pourraient ne pas être scellés.

Verseau : bon anniversaire ! Les astres vous aideront à cultiver votre jardin sans vous morfondre dans vos souvenirs.

Poisson : si une réalisation tombe à l’eau, n’hésitez pas à exhumer une idée récemment ensevelie. 

 

Mon signe? Vous voyez, vous vous y mettez vous aussi.

Croque-mort, ascendant mise en bière. Pour vous servir.

 

 

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Nouveaux spots MUTAC : une question de chute

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La MUTAC, Mutuelle spécialisée dans la prévoyance funéraire, est passée maître dans l’art de la communication décalée. Sa nouvelle campagne, dès demain sur vos écrans, ne déroge pas à la règle.

Dès demain, en effet, les téléphiles verront apparaître lors des coupures de réclame de leur chaîne favorite, un nouveau spot, comme d’habitude, à la MUTAC, à la fois court et hilarant. Cette fois-ci, toutefois, pas de chute, au propre comme au figuré.

En effet, c’est d’un sauteur à ski à l’air franchement angoissé que le spot nous narre les mésaventures. Mais la campagne télévisuelle s’arrête précisément au moment ou celui-ci dévale la pente pour prendre son élan. Si vous voulez voir la fin, rendez-vous sur le site de la MUTAC. La, trois choix vous seront proposés, « La chute de l’insouciant », « La chute de l’indécis », « La chute du prévoyant ». Chacun s’achève sur un slogan façon proverbe décalé.

Une fois le spot achevé, le spectateur sera dirigé vers un écran de simulation, pour savoir combien ça lui coûterai à lui d’être prévoyant.

En dehors de son aspect toujours second degré, dont nous sommes, à Funéraire Info, de grands fans, l’intelligence de cette campagne est d’amener en douceur le client vers de la prévoyance funéraire. Le spot amène le sourire et dédramatise, la simulation propose une information incitative à l’achat, mais sans forcer la main. Au final, c’est le prospect lui-même qui choisis de s’informer ou non.

La campagne sera diffusée, donc, dès demain sur vos écrans, et les spots feront leur apparition ce soir sur le site de la MUTAC, en avant-première. L’occasion pour vous, peut être, de faire connaissance avec cette mutuelle qui allie l’humour et le professionnalisme, si vous cherchez de la prévoyance à proposer à vos clients.

Le site internet de la MUTAC

Et, en avant première pour les lecteurs de Funéraire Info, le spot, merci à la MUTAC

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Thanatopraxie et VIH : le SPTIS avance avec le Ministère et Jean-Luc Roméro

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C’est après un salon funéraire particulièrement réussi et qui a même dépassé les attentes en terme de nouvelles adhésions que le SPTIS est reparti dans son marathon de rencontres interministérielles afin de se positionner clairement sur de nombreux dossiers et notamment celui qui concerne les soins sur les personnes atteintes du VIH.

En effet, nous avons tous pu constater que les dernières semaines ont été ponctuées par des actions ciblées dans les différents médias et que le sujet a même fait l’objet d’une pétition, laquelle a été reprise par plus de 75.000 personnes.

Le Président du SPTIS, Cédric Ivanes et la Déléguée pour la région Nord-Est, Martine Bichet se sont donc rendus à la Direction Générale de la Santé (DGS) au Ministère de la Santé le mercredi 15 janvier pour évoquer cette problématique et faire remonter les résultats du sondage soumis auprès de l’ensemble de leurs membres.

Ces derniers ont également interrogé leur interlocutrice sur l’avancement du projet et des conclusions que l’Inspection Générale de l’Administration (IGA) avait établie après avoir consulté la majeure partie des représentants des différentes organisations professionnelles du funéraire au mois de juin 2013.

Le Ministère de la Santé ne souhaite, pour l’heure, pas faire état de ce rapport car le dossier est particulièrement lourd et qu’il ne concerne pas seulement le problème des soins thanatopraxiques sur personnes atteintes de maladies contagieuses mais bien d’autres questions et notamment sur la modification du certificat médical de décès.

La position des différents ministères concernant le problème des soins sur personnes atteintes de maladies contagieuses et particulièrement le HIV est simple et compréhensible car même si la demande des associations peut paraître légitime aux yeux de certains il n’en demeure pas moins que le risque « zéro » en cas de coupures ou de piqûres n’existe pas et qu’il n’est donc pas question de remettre en cause la sécurité des thanatopracteurs dans le cadre de leur profession.

Et le moins que l’on puisse dire est que les trois Ministères de tutelle sont au moins d’accord sur un point, celui de sécuriser la profession, d’harmoniser les protocoles de protection de chacun d’entre eux selon qu’il travaille à son compte ou pour le compte de société privée et nous savons tous que d’une entreprise à l’autre, les moyens mis en œuvre pour la protection du thanatopracteur ne sont jamais identiques, faute de moyens, de priorité ou tout simplement de professionnalisme pour ne citer que les cas les plus graves, qui, on l’a déjà constaté, n’utilisent même pas de gants même si cette pratique reste heureusement marginale.

Le Gouvernement s’est aussi positionné sur un encadrement des soins dans des lieux dédiés, autrement dit des Locaux Techniques Adaptés à la pratique des soins et des toilettes et non des domiciles où rien ne permet une hygiène et une asepsie suffisantes que ce soit pour le thanatopracteur ou la famille elle-même.

Il a donc été demandé au SPTIS de réfléchir sur différents points évoqués lors de cette réunion afin de travailler sur les principales interrogations car le but ultime est de proposer une refonte globale de la profession en prenant en compte l’aspect éthique, moral et déontologique sans négliger bien entendu les demandes des associations qui souhaitent voir lever cette interdiction.

Dans un deuxième temps, Régis Narabutin, le Secrétaire Général du SPTIS s’est rapproché de Mr Jean-Luc Roméro lundi 20 janvier 2014 lors d’un entretien téléphonique afin d’éclaircir les positions de chacun et de débattre dans un climat tout à fait serein et enclin à l’envie commune d’avancer rapidement et concrètement dans ce dossier.

L’entretien qui a duré environ une demi-heure a permis d’avancer sur bien des points noirs et s’est soldé par une proposition de rendez-vous avec Mr Roméro, qui, il faut bien le reconnaître, s’implique particulièrement dans ce combat mais aussi avec les différents représentants d’associations pour la lutte contre le Sida et les discriminations.

On pourra donc noter que le SPTIS avance à bien des niveaux et que sa consultation privilégiée ainsi que les missions qui lui sont proposées par les plus hautes autorités de l’État , lui confèrent à présent un statut incontournable d’acteur majoritaire de la profession de thanatopracteur.

 Et si le SPTIS avance aussi vite avec les différents partenaires c’est aussi grâce au soutien de ses membres, toujours plus nombreux et plus impliqués que jamais, grâce aux rapprochements et au dialogue entrepris dernièrement dans le but d’unifier les thanatopracteurs en une force vive et réactive pour que la thanatopraxie du futur soit à la hauteur de la confiance que les familles leur portent, alors ensemble construisons la thanatopraxie de demain…

Communiqué de Régis Narabutin, Secrétaire Général du SPTIS

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La Fédération Française de Crémation, le respect des volontés avant tout

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La Fédération Française de Crémation réunit les associations crématistes de France, qui bien souvent sont des interlocuteurs dont l’apport est inestimable pour les services publics, mais aussi les pompes funèbres. Rencontre avec le chargé de communication, Jean Chabert.

Jean Chabert

Hasard et destinée

C’est le hasard qui a conduit Jean Chabert à la FFC, pas forcément par militantisme, d’ailleurs « Je suis athée, et je voulais m’assurer que mes volontés seraient respectées. Pour cela, j’ai rejoint l’Association Crématiste de Dordogne, et je me suis impliqué de plus en plus. Lorsque la présidente d’alors n’a pas souhaité renouveler son mandat, elle m’a proposé de me présenter, et j’ai été élu ».

Puis c’est la fédération qui fait appel à ses services : « Il fallait assurer la transition entre l’ancien et le nouveau système informatique, et c’est mon domaine. J’ai donc rejoint la fédération pour cela, comme des mouvements avaient lieu à ce moment dans l’équipe dirigeante, on m’a proposé de m’occuper de la communication ».

Quand on discute avec Jean Chabert, on est agréablement surpris par sa mesure : ni militant vindicatif, ni laïcard jusqu’au-boutiste, il respecte les opinions de chacun, mais exige seulement que les volontés de chaque individu soient respectées.

La Fédération Française de Crémation

La Fédération est née en 1972, faisant suite à la Fédération Nationale des Sociétés Françaises de Crémation qui s’était donnée pour objectif de faire respecter la loi de 1887 sur le libre choix des funérailles, et la loi de 1905 sur la Laïcité, en promouvant la crémation et l’installation de crématoriums. En effet, si théoriquement la crémation était devenue légale, encore fallait il avoir la possibilité de faire ce choix, sans parcourir des centaines de kilomètres.

« Depuis le début des années 1980, la crémation a pris son essor et aujourd’hui, le nombre de crémations a fortement progressé. Nous en sommes aujourd’hui à 32,58 % des décès au niveau national. Il y a bien sûr de fortes disparités entre les régions. »

« Le taux de couverture est bon » poursuit Jean Chabert « Même s’il existe encore quelques déserts crématistes ! » et les régions saturées en offre ? « C’est aussi un problème » confirme-t-il « et nous demandons aux Pouvoirs Publics une régulation de l’implantation des crématoriums, réalisée au niveau régional, voire national ».

Le respect des volontés

Ce qui prime avant tout, pour Jean Chabert et la FFC, c’est le respect des volontés. « Nous sommes fréquemment alertés sur des volontés émises par un défunt qui n’ont pas été respectées par la famille » et l’association tient à sensibiliser le public comme les pompes funèbres « Aujourd’hui, un contrat obsèques ne garantit pas forcément le respect des volontés. Il faut que les opérateurs funéraires se sensibilisent sur le sujet » et ils peuvent faire appel à la Fédération ? « A la fédération ou à l’association crématiste locale, oui ».

Mais il faut aussi que les familles intègrent le fait qu’il peut y avoir de « véritables » obsèques civiles lors d’une crémation. « Nous travaillons à l’élaboration d’un référentiel pour les cérémonies civiles. Il faut que les Maîtres de Cérémonies aient la possibilité de le proposer aux familles. Trop souvent, ces dernières ne savent même pas que c’est possible. Mais ça l’est : des Maîtres de Cérémonies font des obsèques civiles très bien personnalisées. Mais ils ne sont pas encore assez nombreux. » avant d’ajouter « Le cérémonial doit se faire bien sûr avant la crémation, mais aussi au moment de la remise de l’urne. C’est un moment important, trop souvent bâclé ».

Cela implique aussi les pouvoirs publics « Dans certains endroits, si on ne passe pas par l’église, on n’a pas d’alternative. Certaines familles sont parfois mal à l’aise dans les salles que proposent les crématoriums. Elles ne sont pas toujours adaptées ou sont éloignées du lieu de résidence du défunt. Il faut que les communes mettent à disposition des salles pour les cérémonies civiles. »

La FFC en 2014

Le projet de la FFC en 2014 est à la fois simple et compliqué : se faire connaître. « Nous sommes très mal connus » explique Jean Chabert « surtout par des élus qui souvent ignorent les textes et auxquels nous pouvons apporter une aide précieuse ».

« Lorsque je rencontre un élu, ou un responsable de mairie, souvent, il ne connaît pas les lois et les problématiques de la crémation. Au début, généralement, ils nous écoutent un peu stupéfaits, puis ils nous remercient. » mais l’action de la FFC s’apparente-t-elle à du lobbying ? Jean Chabert rit « Oh, non, nous sommes plus accueillis comme des conseillers. Tenez, dans les communes de 2000 habitants qui doivent s’équiper d’un espace cinéraire, nous pouvons aider à son élaboration. Trop souvent, celui-ci se limite à quelques cases de columbariums façon  »cube » et à un espace de dispersion qui est tout, sauf paysager. Nous apportons une aide, désintéressée en ce qui nous concerne, à la décision des élus ».

Mais quel accueil reçoivent la FFC et les associations crématistes de la part des élus ? « Une fois le contact établi, ça se passe toujours bien ».

La FFC et les associations de crématistes ont un apport important dans les crématoriums ou ils sont impliqués « Nous siégeons par exemple au comité d’éthique du nouveau crématorium de Bergerac, dont la première réunion vient d’avoir lieu. J’y ai rencontré un élu, très sensibilisé à la question de la crémation ».

Les moyens de ses ambitions

L’objectif de la FFC c’est avoir plus de visibilité, mais par quels moyens ? « Déjà, en étant reconnus comme une association d’utilité publique, ce qui nous simplifiera grandement la tâche au niveau de nos relations avec les élus et la presse » explique Jean Chabert. « Puis en diffusant des informations, par l’intermédiaire de notre site et de notre revue, mais aussi par l’édition de plaquettes d’information, et d’un bulletin d’information destiné aux élus. Je ferai aussi le maximum pour que nous ayons cette année un stand au salon des Maires et des Collectivités Locales »

Le problème mis en avant en 2014 « Il y en a beaucoup, mais nous allons nous pencher particulièrement par exemple sur le cas des urnes abandonnées dans les crématoriums. Elles posent des problèmes d’éthique, bien sûr, un problème moral, mais aussi un problème de stockage et de coût ».

Autant de sujets dont nous vous tiendrons informés dans Funéraire Info, qui suivra désormais la FFC de très près.

Mais puisque nous avons un spécialiste, pour conclure, quel conseil donnerait-il à quelqu’un qui veut s’assurer que ses volontés soient respectées ? « A nos adhérents, nous conseillons d’écrire leurs volontés de manière très précises (un modèle peut leur est fourni) et d’en faire des copies. L’original est conservé par, l’association crématiste et les copies seront distribuées à la famille, voire à un ami, en tous les cas à la personne « ayant qualité pour pourvoir aux funérailles » selon les termes mêmes de la loi ».

le site de la Fédération Française de Crémation est ici

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Tester Sansone collection, c’est l’adopter

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L’entreprise Sansone, spécialiste des ornements funéraires, revient pour Funéraire Info sur une année 2013 riche et nous rappelle sa philosophie.

Bonjour, merci d’avoir accepté de répondre à nos questions. Pour commencer, pouvez-vous vous présenter et présenter l’entreprise ?

Bonjour,

Nous présenter va être long, car Sansone c’est avant tout une équipe. Des hommes et des femmes qui travaillent chaque jour ensemble. Les services de production, commerciaux, marketing, recherches et développements, export sont tous liés entre eux et forment une chaîne logique de compétences et de savoirs qui permettent la satisfaction de nos clients.

Sansone Collection est un pôle de la société Sansone créé pour satisfaire les besoins en ornement funéraire des professionnels du funéraire en France et à l’étranger. Nous sommes des Marbriers, nous créons, fabriquons, commercialisons l’ensemble de nos produits.

Le marché des ornements funéraire classiques est, selon certains professionnels, en perte de vitesse. Comment adaptez-vous votre offre ?

Sansone adapte depuis toujours son offre en fonction de ses clients et du marché. Nous avons su innover et proposer de nouveaux produits qui n’existaient pas telle notre gamme souvenirs composée entre autres de cœurs et la gamme décors (ballon de football, porte-souvenirs…). Le pôle Recherche et Développement est majeur chez Sansone, nous ne subissons pas le marché nous le devançons.

Quels sont aujourd’hui les best-sellers indémodables, et quels sont les produits qui seront amenés à disparaître ?

Les best-sellers restent les produits simples et épurés, l’époque est au vrai, nos produits répondent parfaitement à cette demande : un produit qui dure dans le temps au juste prix.

Du midi au Nord, de la Bretagne à l’Alsace, les pratiques et coutumes sont différents. Comment répondez-vous à la demande régionale ?

Sansone Collection vend à distance en France et à l’étranger. Notre offre est adaptée en fonction des pays et non des régions mais grâce à nos clients, nous arrivons à proposer des gammes de produits qui peuvent convenir quasiment dans toutes les régions, comme par exemple nos monuments cinéraires adaptés à la plupart des cimetières en France.

Comment se passe la création d’un nouveau produit ? Pouvez-vous, du bureau d’études à l’usinage, nous détailler un peu le process ?

C’est toute une équipe composée d’hommes et de femmes aux compétences différentes qui pensent, dessinent, échantillonnent, fabriquent… les nouveaux produits.

Nos clients, notre expérience du funéraire et l’évolution de la société font naître les idées de produits. Le bureau d’études et la production font évoluer le produit de par les contraintes techniques (dimensions, fabrication, poids…). L’équipe marketing et commerciale créé une ambiance, un thème autour du produit ainsi que sa référence, son prix… toujours en gardant à l’esprit le client final. La commercialisation du produit est réalisée via notre site internet marchand, nos mailings et notre relation client.

Vous n’avez pas participé au salon Funéraire Paris 2013, Pourquoi ?

Nous n’avons pas participé au salon car cela ne s’inscrit pas dans notre politique de communication. Nous favorisons d’autres canaux et d’éventuelles participations à des salons à l’étranger.

Des concurrents y ont présenté de nouveaux produits, vous en pensez quoi?

C’est dans la logique des choses. Les exposants réservent en général leurs nouveautés pour les salons et c’est normal. Ce n’est pas forcément la manière dont travaille Sansone.

Les granitiers Chinois étaient également présents au salon, avec toutefois peu de succès. Ce sont toutefois des concurrents dangereux ?

Effectivement, ils sont concurrents, dangereux ? Ils prennent des parts de marché mais à court terme et temporairement. Sansone établit une relation de qualité et à long terme avec ses clients, l’éphémérité n’est pas un mot que l’on utilise, vendre des produits classiques du funéraire à prix très bas, souvent de mauvaise facture, ne fonctionne qu’un temps. La qualité est le critère phare chez Sansone, que ce soit, qualité de travail, qualité de service, qualité de produit, qualité de relation client…nous prônons ce principe pour justement durer dans le temps.

Pouvez-vous nous parler des festivités du 55ème anniversaire ?

55 ans que Sansone existe, créé, produit, vend… cet anniversaire en 2013 a été marqué par une opération très particulière centrée sur le web. 1 offre remarquable chaque semaine envoyée à nos clients pendant 55 semaines. Ils ont pu bénéficier d’offres complètement inhabituelles durant 1 semaine à chaque fois. L’objectif était de présenter à nos clients les avantages de notre site internet tout en leur offrant des produits à petits prix pour notre anniversaire.

Nous communiquions nos 55 ans à nos clients aussi via des petits prix à 55 € tout au long de l’année, des goodies à l’effigie de Sansone insérés dans leur colis et une carte de vœux relatant les valeurs de Sansone et ses 55 années définitivement tournées vers l’avenir.

Comme de coutume, le mot de la fin est pour vous. Qu’aimeriez-vous dire aux lecteurs de Funérevue – Funéraire Info ?

Tester Sansone Collection, c’est l’adopter. Le client est au cœur de nos préoccupations et c’est pourquoi la critique est toujours bonne à prendre. Elle nous fait avancer et nous permet d’être meilleur de jour en jour et d’apporter toujours plus à nos clients. 55 ans que nous sommes là et que nous perpétuons les valeurs de cette entreprise familiale avec pour objectif de vous donner rendez-vous pour notre 100ème anniversaire…

Le site internet de Sansone se trouve ici (lien)

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Un vocabulaire unifié du funéraire est il possible ?

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Unifier le vocabulaire funéraire : un travail titanesque eut égard à la variété des habitudes et coutumes et l’inertie du secteur. Est-ce bien nécessaire ? Une réflexion.

« Ne me parlez plus de… »

L’idée de cet article nous est venue du message envoyé par un grand nom du funéraire, que nous nous enorgueillissons de compter parmi nos lecteurs, et qui avait bondi de sa chaise en lisant, dans un article, l’expression « mise à la flamme ». Ceci, nous expliquait il, n’était pas une expression heureuse, qui était totalement bannie.

Sur le premier point, nous ne pouvons qu’acquiescer : la « mise à la flamme » est une expression au demeurant assez laide, et de surcroît techniquement inexacte. Mais, sur le second point, nous émettons un doute : lors de la visite d’un site cinéraire, il y a quelques jours, le directeur de la publication de Funéraire Info l’entendait de la bouche d’un directeur de crématorium.

Sans compter les mails, peu nombreux mais réguliers, que je reçois lorsque j’utilise l’expression « croque-morts ». L’un d’entre eux m’interpellait ainsi « Messieurs les journalistes, renseignez-vous un peu, l’expression croque-morts n’a plus cours et dévalorise notre profession. ». Après avoir été porteur, puis Maître de Cérémonies, puis conseiller funéraire, avant d’embrasser la profession de journaliste entre deux vacations sur le terrain, pour garder la main, je n’ai jamais compris cette réticence. L’expression croque-morts n’a aucune connotation péjorative, et je la revendique, personnellement, avec fierté, et la certitude d’exercer une profession multiséculaire dont aucun membre, jamais, n’a bouffé un orteil.

Mais, après tout, chacun est libre de renoncer à son héritage et d’essayer de se faire passer pour un banquier.

Problèmes sémantiques et offuscation

Si l’usage ou non du terme croque-morts, dont j’use et abuse dans cet article pour faire bisquer, est un combat inutile, l’usage d’autres termes est lui plus délicat à manier. « Mise à la flamme » en fait justement partie, puisque son utilisation devant des familles peut stimuler l’imaginaire d’esprits douloureusement affligés par un deuil.

Rien à voir, dans l’absolu, mais j’ai en tête un jeune assistant funéraire qui utilisait régulièrement l’expression « au frigo » pour parler d’un défunt qui se trouvait en case réfrigérée. Ses collègues recevaient la famille de Monsieur Machin ou de Madame Unetelle, et le collègue précisait que le défunt était « au frigo » pour dire qu’il était bien arrivé, mais pas encore en salon.

Jusqu’au jour ou, machinalement, il l’a dit devant une famille. La famille en question est partie à la concurrence, non sans avoir adressé une longue lettre au directeur. La dernière fois que j’ai eu des nouvelles de cet assistant funéraire, il travaillait dans une usine de conserves quelque part dans le sud ouest.

Il faut donc faire attention au vocabulaire que l’on emploie, même en comité restreint, parce qu’il est aisé de perdre le contrôle de son champ sémantique, et qu’un mot suffit à créer l’incident.

les cavurne sont connus sous le même nom dans toute la France parce que les fournisseurs les ont imposés sous le même vocable

Un dictionnaire unifié du funéraire ?

Le vocabulaire technique existe, et il est le même partout. Un thanatopracteur de Brest et un thanatopracteur de Strasbourg se comprennent parfaitement bien lorsqu’ils parlent travail. Pareil pour un assistant funéraire de Lille qui appellerait un confrère pour prévoir une inhumation à Toulouse. Par contre, les deux devraient sans doute s’expliquer mutuellement quelques points de détails des pratiques et des coutumes locales.

Une grande partie, non pas du vocabulaire funéraire, mais de son usage et de sa compréhension, vient de l’adéquation entre le signifiant et le signifié. Prenons un exemple pour faire simple : j’ai travaillé de nombreuses années dans une société de pompes funèbres en Bretagne, ou les Maîtres de Cérémonies demandaient à ce qu’on place le « capot » du cercueil. Nous mettions donc en place le couvercle. Muté dans l’Est de la France, devenu moi-même Maître de Cérémonies, lors de mon premier convoi, je demandait aux porteurs de poser le capot contre un mur. Silence embarrassé de l’équipe, jusqu’à ce que l’un d’entre eux, franc et plein de verve, me réponde : « Le quoi ? Tu te crois chez Peugeot, ici ? ».

Depuis toutes ces années, je ne sais plus si je dois parler du capot ou du couvercle du cercueil, voire du « machin en bois qu’on pose dessus pour le fermer ».

Un défi pour quoi faire ?

Changer le vocabulaire et les habitudes de chaque région, voire même, au sein d’une région, d’une société à l’autre, est un défi herculéen, dont les enjeux sont mal définis. En d’autres termes : pour quoi faire ?

L’imposition d’un vocabulaire est possible, théoriquement, sur deux axes : la formation et les fournisseurs. Ainsi, par exemple, les cavurne, caveaux de taille réduite destinés aux urnes, sont connus sous le même nom dans toute la France parce que les fournisseurs les ont imposés sous le même vocable partout. Sur la formation, en revanche, même si les programmes sont uniformisés au niveau des assistants funéraires, que peuvent malgré tout des années d’habitude dans une société ou les jeunes diplômés se feront embaucher ? Au bout de quelques semaines, ils suivront le mouvement.

Sans compter que la profession peut parfois s’avérer rétive à la nouveauté, surtout si celle-ci ne semble pas à priori utile. Uniformiser par la force le vocabulaire déclencherait une réaction hostile, et personne n’a l’influence suffisante pour porter ce lexique unifié.

Nous-même, à Funéraire Info, sommes sensibles au sujet, comme d’entendre parler d’ « incinération » au journal de 20 heures au lieu de crémation qui ne manque jamais de nous écorcher les oreilles. Mais nous sommes aussi conscients de la vacuité de nos efforts en la matière, ce qui ne signifie pas que nous allons relâcher lesdits efforts.

Mais l’essentiel n’est pas là. L’essentiel c’est que les professionnels se comprennent entre eux, que les familles comprennent les professionnels, et, en ce qui nous concerne, que nos lecteurs nous comprennent. C’est le but premier et l’objectif des mots, stimuli de définitions compréhensibles par leur destinataire.

Tant que nous arriverons à nous comprendre entre nous, il n’y aura pas péril en la demeure. Pour le reste, la profession est en quête de professionnalisme, de reconnaissance, et cela passera par une évolution lexicale. Nous faisons confiance au temps.

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Funéraire Magazine de janvier, le mois du blanc ou pas…

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Le sommaire de Funéraire Magazine numéro 242! Moment de joie dans la rédaction de Funéraire-Info, Corinne vient de nous envoyer le sommaire de Funéraire-Magazine, le premier de cette nouvelle année. L’occasion pour nous de mesurer le chemin à parcourir pour concurrencer les équipes d’Olivier Géhin dans le traitement de l’information funéraire. L’éditorial, commence fort : « Le mois du blanc« , janvier est traditionnellement le mois des soldes et de la lingerie… Lingerie, mais non, pas de playmate aguichante comme dans France-Soir, mais une distribution de bons et de mauvais points. Au fait, vous étiez noir pendant le bouclage ou le blanc coulait à flot? La couverture est daté de Janvier 2013 il me semble… Sans rancune Olivier, Le numéro 242 est le numéro de janvier 2014! « Errare humanum est, perseverare diabolicum »! A lire et consommer sans modération…

La stratégie du groupe Diot dans le funéraire
Avec le lancement du concept Funélib’ regroupant l’action de ses deux filiales, Fape Obsèques et le Vœu Funéraire, le groupe Diot dévoile sa stratégie dans le funéraire : centrée sur sa vocation d’assureur investissant des niches d’activité, il crée des ponts de spécialités pour offrir un bouquet avantageux et original à ses clients-partenaires. Autour de la production de contrats obsèques, Funélib’ permet, entre autres options, d’accéder à une offre inédite en matière d’assurances de pompes funèbres : la garantie de l’entreprise en indemnisation de clients en cas de problème dans les funérailles.

«Se soulager des derniers regrets»
Avec Marion Delrue nous avons fait le point sur sa démarche auprès des professionnels funéraires et des familles. Elle veut en effet l’expliquer plus en détails,ainsi que ses motivations et ses projets.

Prouesse au service des familles
Sonia et Alain Lichtmann, dirigeants des pompes funèbres Quinquis à Lannion, n’ont pas l’habitude de faire les choses à moitié. Pour monter leur chambre funéraire en 2011, ils ont fait appel à une technique impressionnante de construction qu’ils nous permettent de découvrir en déroulé photographique de chantier. Sur une dalle de 270 m2, un volume a été élevé sans piliers intérieurs et a été coiffé de dalles alvéolaires formant un plancher supérieur. A l’intérieur de ce volume, toutes les parois sont montées en panneaux modifiables.

FFPF: Plus qu’un symbole… Une étape peut-être…
L’aménagement de la FFPF dans ses nouveaux locaux parisiens du 100 rue Ménilmontant, inaugurés en grande pompe en décembre dernier, marque peut-être le franchissement d’une étape dans la vie syndicale. En marge d’assemblée générale, la FFPF a salué la fidélité de ses adhérents de longue date et la dynamique de ses nouveaux diplômés issus des cours de l’ENAMEF, l’école intégrée. Petits fours et champagne étaient de la fête…

refondation des politiques d’intégration/Carrés musulmans: Une anthologie militante…
Pour un rapport, c’est un rapport ! Bourré de fautes de français dans sa version en ligne, d’approximations et d’affirmations fausses, il est incompréhensible que Thierry Tuot, Conseiller d’Etat, l’ai validé au stade d’un brouillon de base. En tout cas, le site officiel du premier ministre le reproduit en décembre dernier, au grand dam de la classe politique.
Nous en reproduisons la partie concernant le funéraire car la création de carrés confessionnels représente une des revendications majeures émises par les Musulmans vivant en France et préconisant l’isolement spatial comme moyen d’intégration.
Le ton adopté dans cette partie du rapport est selon nous vindicatif et représentatif d’un discours militant mal informé pour ne pas dire plus.
Nous n’avons pas résisté à la tentation de vous en faire prendre connaissance…

Le militantisme du sourire
Georges Martinez, Président de l’A.NA.PEC nous envoie ses vœux et nous vous les transmettons en cascade, leur contenu nous concernant tous…

Un schéma régional des crématoriums ?
Jean-Pierre Sueur a réussi à réunir un collectif de sénateurs pour signer à ses côtés une proposition de loi visant à créer un schéma directeur des crématoriums en France.
Ce n’est pas une surprise mais seulement la relance d’une idée contenue dans sa proposition de loi initiée en 2006 et abandonnée au cours des travaux qui débouchèrent sur la sortie de la loi du 19 décembre 2008. N’abandonnant jamais ses idées, il relance un nouvel assaut sur ce thème en terrain préparé.

Devis-types en mairies / Vacations de police : Démocratie en berne
En marge de l’adoption de la loi de simplification administrative qui supprime, sauf exception de crémation, toutes les situations funéraires entraînant une surveillance de police administrative et la facturation des vacations correspondantes, les Sénateurs ont voté un amendement surprise émanant de Jean-Pierre Sueur. Il y est question de dépôt obligatoire de devis types dans les mairies, notion qui s’est heurtée à l’avis de tous depuis 1993 et qui est revenue d’actualité ce mois de janvier à l’appui d’arguments très contestables et discréditant injustement le ministère de l’Intérieur.

Diplôme funéraire : le juridique finalisé, les problèmes demeurent…
Avec un décret daté du 19 décembre, le ministère de l’Intérieur vient d’apporter une touche finale à l’édifice juridique instituant la procédure diplômant les professionnels funéraires, du maître de cérémonie jusqu’au plus haut niveau de direction des activités.
Quelques nouveautés sont à signaler et surtout, c’est le moment de faire le point sur cette question…

Questions à foison sur le cimetière
Innovation cette année : c’est à la Fédération des services publics funéraires (U.P.F.P.) que les responsables du Salon International Funéraire de Paris/Le Bourget ont confié la responsabilité de l’organisation d’une conférence le 21 novembre sur le thème «les Cimetières, législation et nouveaux enjeux de gestion».

Funéraire 2.0 : mythe ou réalité ?
En filigrane de son initiative de conférence au salon du Bourget, la CPFM veut sensibiliser ses adhérents et plus largement toutes les entreprises funéraires au changement commercial qui s’opère via Internet. Cette première partie donne à réfléchir. La suite dira comment réagir.

Hygiène et froid: Rigueur et haute performance
La thanatopraxie aborde un virage essentiel avec l’arrivée de fluides qui ne contiendront plus de formol. Nous sommes ainsi à la croisée des chemins avec des pouvoirs publics qui d’un côté ont tardivement pris conscience des réalités vécues au quotidien par les praticiens et des professionnels funéraires qui, de l’autre, sont déjà en phase avancée d’évolution technique.
Pour les uns, le constat alarmant des pouvoirs publics est excessif et pour les autres il reste hélas d’actualité.
Mais les familles dans tout cela ?

Cimetière: Estoniens au bois dormant
Dans les cimetières-jardins aux parcours raisonnablement aléatoires, aux extravagances discrètes, aux modernités tempérées de rusticité, les défunts reposent souvent en fratries reconstituées sous des espaces mondrianesques délimités par de stricts tracés de pierre ou des apprivoisements de plantes, quatre à dix mètres carrés plantés de lanternes et dans lesquels chaque stèle, basse, perpétue le souvenir d’un individu.

Législation
- Crémation de restes exhumés: réunion d’un couple dans un reliquaire
- Equipement de sépulture: chape bétonnée sur fosse déjà occupée
- Coût de la gestion des cimetières
- Médecine légale

Brèves
- Italie: Tanexpo dans six semaines
- Roc Eclerc: Plus 28 en six mois
- Naufrage: Un cercueil providentiel
- Temps partiels: 24 heures par semaine…
- Montesquieu-des-Albères: Un cercueil abandonné
- Vitrine: La crèche en grandes pompes
- Mortalité 2013: Le record
- Statistiques des décès: Mêmes résultats qu’en 2012 ?
- Alpes Maritimes: Pratiques mafieuses ?
- L’administration et son silence: Acceptation ou refus ?
- Wallonie: Décret de simplification
- Contrôles funéraires: Un concurrent bienvenu
- Football: Le club de Barcelone et la crémation
- Agenda 2014

C’est à découvrir en suivant le lien!

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Pompes funèbres, Virginie recherche un emploi

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A en croire certains responsables de pompes funèbres (et je les crois volontiers), les aspirants conseillers funéraires et les conseillers funéraires diplômés poussent comme des champignons. Les uns sollicitent un stage, les autres un emploi.

Dans ce dernier cas, il a l’air malin le duo CV-lettre de motivation dans la pile de candidatures reçues par le recruteur potentiel.

Promenons-nous dans les bois

Champignon à diplôme moi-même, en ce moment, je travaille du chapeau en me languissant de travailler tout court. L’ambiance ? Tantôt chanterelle toute enthousiaste lorsqu’il s’agit de rencontrer des professionnels, tantôt pleurote un peu tristounette quand je vois que le temps passe et ne sait faire que ça.

Sortir du lot ? Pas loin de me sentir un peu truffe, j’ai décidé de sortir du bois. Un peu.

Petit survol du parcours dudit champignon

J’ai fait des études, travaillé et donc suivi un parcours assez classique au cours duquel, époque et circonstances obligent, le contrat à durée déterminée,  le chômage parfois et la reconversion furent de mise. Bibliothécaire-documentaliste à l’origine, passée par des entreprises commerciales, ce sont les avis d’obsèques qui m’ont ouvert les yeux sur le monde funéraire. En contact quotidien avec des particuliers endeuillés, des représentants des cultes, des administrations et surtout des pompes funèbres, j’ai su que ma place était là, comme une évidence. Bien consciente de ne pas connaître tous les aspects de la profession funéraire et de devoir valider cette intuition auprès des professionnels, j’ai mis à profit l’accès que j’avais à eux tous les jours dans le cadre de mon travail : j’ai pu fréquemment les interroger et obtenir des réponses précises et franches puisque nous étions alors les maillons d’une même chaîne.

Comprenant que le métier de conseiller funéraire était bien celui qui me convenait, après formation,  j’ai obtenu l’attestation légale, si vivement recommandée alors.

 2012 fut pour de nombreux professionnels rencontrés une période marquée par l’attentisme et le repli : confrontés au climat économique général pessimiste et inquiets d’une nouvelle législation funéraire sur la formation, annoncée mais encore floue, beaucoup ont préféré différer toute décision d’embauche, voire le moindre engagement envers tout postulant non aguerri.

Cependant, grâce à mon attestation, j’ai pu m’immerger dans mon futur métier comme observatrice éclairée. Les aspects essentiels ne m’ont pas échappé. Quelques heures chez l’un, chez l’autre ou quelques jours chez un autre encore, m’ont confirmé les réalités d’une pratique professionnelle exigeante, difficile et captivante. Je m’y suis destinée les yeux bien ouverts.

Et vlan, le 1er janvier 2013 : le diplôme supplante mon attestation et fragilise mes candidatures. Mais pas ma volonté. Je ne renonce pas et en cela je suis soutenue par ceux qui m’ont dit « Non, pas pour l’instant » et qui m’encouragent  à persévérer.

Et puis il y a la dynamique du secteur. Ne serait-ce qu’un petit tour sur le web et on est tout ragaillardi : « … 3000 entreprises, majoritairement des PME implantées localement (86 % ont moins de 10 employés), 22000 salariés, une légère  féminisation des conseillers et des prévisions de recrutement en hausse. En effet, les données statistiques de l’INSSE indiquent l’accroissement du nombre de décès en France (545 000 par an, 600 000 en 2020 et 700 000 en 2040). Si l’on ajoute que la moyenne d’âge actuelle des dirigeants est de 55 ans, ce qui suppose des départs à la retraite à remplacer, on en déduit logiquement que de nombreux postes seront à pourvoir dans les années à venir…

Dans ce milieu, le recrutement est souvent endogène : il s’opère en interne, par concurrence entre les entreprises. Désormais, quand il s’ouvre à l’extérieur, c’est le diplôme qui est requis à défaut d’expérience…

… Sans cynisme, on peut considérer le funéraire comme un vivier d’emplois : les entreprises se concurrencent, indépendantes ou liées à un grand groupe, certaines coulent, d’autres surnagent, mais l’activité de cette branche poursuit sa progression… »

 

Novembre 2013 : diplôme de conseiller funéraire en poche après nouvelle formation, je célèbre « l’événement » au Salon funéraire à Paris. Sur un nuage. Galvanisée.

Depuis, je rêve d’un emploi de conseiller funéraire. Polyvalente, maîtresse de cérémonie… Je m’y épanouirais, nourrie par le souvenir de ma ténacité…

Et je cherche. Pour l’instant en vain : champignon dans la pile CV + lettre, ou quelque chose comme ça.

Vous avez poursuivi votre lecture jusqu’ici ? Vous êtes ce recruteur potentiel ? Vous regrettez que je n’aie pas parlé ici d’empathie, de rigueur, de capacité d’écoute, de conseil, de conviction et de discrétion ? Aisance d’élocution, goût du contact, sens commercial, efficacité ? Et l’autonomie, l’esprit d’initiative, la disponibilité, la mobilité ? Ici, non, je n’en ai pas parlé. Voyez plutôt ma lettre de motivation. Et mon CV. En plus, vous saurez que je suis en Bretagne, à Rennes, prête à déménager dans le grand Ouest ou même ailleurs. Je rêve et je cherche. Rencontrons-nous.

Pas loin de me sentir un peu truffe, disais-je. Certes,  la truffe est aussi un champignon estimable et estimé. Une histoire de flair. Peut-être, mais quitte à être un champignon poussé parmi tant d’autres, je choisis celui qui prend la forme d’une corne d’abondance. Tout un programme dans ce contexte. Son nom : trompette de la mort.

Cette candidature vous intéresse ? Laissez nous un message dans les commentaires ou contactez nous sur cette adresse mail ( funeraire.info[at]gmail.com ) pour une mise en relation.

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Net-Sepultura, nettoyage de tombes en Haute-Normandie

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Nettoyer la tombe d’un proche est devenu une corvée. Les personnes n’ont plus de temps à consacrer à leurs défunts, soit ils ont déménagé, changé de ville soit leurs états de santé ne leurs permettent plus d’entretenir la tombes de leurs chers disparus.

Bruno INNECCO, dirigeant de NET’SEPULTURA s’est lancé il y a environ 10 mois en ouvrant une entreprise de nettoyage, d’entretien et de fleurissement de sépulture.

« J’ai changé radicalement de métier suite à mon licenciement dans la grande distribution. »

Auto-entrepreneur depuis le 16 mai 2013, « je me lance réellement dans ce projet, ayant eu cette idée depuis de nombreuses années, je n’ai pas pu y aboutir car à l’époque il n’y avait pas les déclarations simplifiées et c’était le parcours du combattant pour créer son entreprise. »

« Après des démarchages intensifs dans les cimetières j’ai obtenu plusieurs nettoyages qui par la suite sont devenus des abonnements, Je propose des tarifs ponctuels à partir de 39,90 € pour une sépulture en granit car la majorité des tombes sont dans cette qualité de pierre, des abonnements annuels 2,6,ou 12 fois par an, je réalise également des sépultures provisoire en attente de la définitive, je nettoie également tout type de sépultures, Pierre brute, pierre recomposé, marbre etc…, et les columbariums, tout es fait manuellement pas de nettoyeur à  haute pression qui risquerait d’endommager la sépulture. »

La prestation comprend, les joints, le désherbage, le grattage de la mousse, lavage, brossage du monument ainsi que les plaques et ornements avec des produits professionnels et écologiques, Rinçage, séchage et polissage de tous les éléments présent sur la sépulture, en option je propose, le rechampissage (redoré des lettres), rajout de graviers autour de la sépulture si besoin, Fleurir avec les fleurs ou plantes de saisons compositions réalisé par mes soins.

Différentes réalisations de travaux ont été effectuées  en passant des sépultures classique aux monuments aux morts. Vous pouvez voir mes prestations sur ce lien http://netsepultura.e-monsite.com/videos/mes-prestations.html.

Situé En Haute-Normandie dans la commune de Léry (27690), la majeur partie de sa clientèle est essentiellement des particuliers et collabore avec les mairies.

Pour aller plus loin:

Bruno INNECCO – 25 rue Voltaire – Léry – 02.32.50.26.42 – 06.46.34.00.26

http://netsepultura.e-monsite.com

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En route pour Funexpo du 20 au 22 novembre à Lyon!

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En cette nouvelle année, les équipes de Funexpo 2014 travaillent déjà ardemment pour vous apporter une édition 2014 pleine de changements. Les inscriptions exposants ont démarré et présagent déjà d’une édition riche en découverte pour nos visiteurs !

Le salon, organisé par la FFPF et ETAI, est reconnu pour son état d’esprit différent assurant une proximité et une convivialité entre acheteurs et fournisseurs, en 2014 FUNEXPO va encore plus loin pour apporter une réelle valeur ajoutée à vos métiers. Le salon se déploie et vous propose, a vous, professionnels des pompes funèbres et du secteur funéraire des ateliers et des animations pour gérer au mieux votre entreprise grâce à des informations concrètes et pratiques. Pour contrer un marché du funéraire parfois difficile, profitez de la nouvelle dynamique donnée au salon pour rebondir en 2014 !

Des ateliers

Témoignages, retours d’expérience, points sur la réglementation et conseils, le programme des ateliers mis en avant lors de l’événement débattra des problématiques et de l’actualité du funéraire !

Des animations

Pour accompagner les professionnels du funéraire, des experts seront présents pour échanger et conseiller au travers de démonstrations pratiques pour développer votre activité :

  • L’artisanat français
  • Le financement de vos projets
  • L’agencement de vos magasins en 3D
  • Le parcours des nouveautés

Lyon, une ville attractive !

Votre activité vous oblige à limiter vos déplacements, profitez de FUNEXPO à Lyon pour découvrir ou redécouvrir tous les charmes de cette ville. Retrouvez bientôt une sélection de sorties, d’activités et de découvertes pour agrémenter votre séjour !

Une occasion pour découvrir Lyon?

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Envoyer une urne funéraire par la poste, mauvaise idée…

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Nous avions parlé dans la revue de presse du communiqué des Pompes Funèbres de France qui appelait à ne plus passer par la Poste pour le transport d’urnes funéraires. Le pourquoi du comment.

Une urne par la poste ?

Dans un article, il y a quelques temps de cela, nous évoquions le transport d’urnes funéraires par voie postale. Certains évitent, d’autres au contraire utilisent ce système pratique et sûr. Sûr ? Pas tant que cela, si l’on en croit l’expérience des Pompes Funèbres de France. L’enseigne, qui confiait jusqu’à 20 %, de ses urnes à la Poste, a fait machine arrière devant le retour de ses clients et ses propres constatations.

Le passionné Philippe Rollet, directeur de l’enseigne, a ainsi relevé que des urnes arrivaient en mauvais état, pleines de poussières, voire de cendres qui avaient fui. Il met en accusation la Poste pour son manque de considération des colis.

Il est en effet avéré que les colis sont littéralement balancés lors des chargements et déchargements, et un ancien directeur de centre de tri nous a même confié avoir surpris des employés en pleine partie de football avec des paquets en guise de ballon.

Une attitude qui a fait bondir Philippe Rollet, très attaché au respect du défunt, et qui rappelle que les cendres ont acquis un statut légal, qui doivent être traitées avec respect, dignité et décence. Il a donc appelé les membres du réseau Pompes funèbres de France à ne plus recourir au transport par voie postale, et invite plus largement toutes les pompes funèbres à en faire autant.

Plus encore, Philippe Rollet souhaite interpeller le parlement à ce sujet, afin qu’un décret mette fin à ces pratiques qui bénéficiaient jusqu’à présent d’un flou juridique.

Des solutions alternatives ?

Philippe Rollet a par ailleurs lancé un appel à travers le GEFF pour relayer l’information entre les entrepreneurs et le législateur. Il est vrai que les alternatives sont peu nombreuses : le transport par la famille, directement, si tant est qu’elle puisse faire le trajet. Une entreprise de pompes funèbres peut également se charger de cette mission, mais à un coût généralement prohibitif.

Que reste-t-il ? Les entreprises privées, FEDEX, UPS, TNT ? Si ces dernières se montrent plus soucieuses de qualité dans leur approche, toutes n’acceptent pas la prise en charge de cendres funéraires.

Et au delà, puisque la réponse juridique aujourd’hui est le néant, c’est l’aspect philosophique et psychologique qui est posé. Peut on accepter de savoir que les cendres d’un proche sont transportées dans un colis comme une vulgaire paire de chaussures que vous auriez commandé dans une enseigne bien connue ?

Un créneau à prendre ? Un marché à étudier ? En tout cas, une chose est sûre : le système actuel est à interroger, si ce n’est au nom de la loi, au moins au nom de la dignité des défunts qui nous sont confiés.

Merci à Philippe Rollet, de Pompes Funèbres de France, pour nous avoir aimablement accordé de son temps. 

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