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Visite au siège de Point-Funéplus à La Roche sur Yon

le Journal du Funéraire

Nous sommes sortis de nos bureaux parisiens, la semaine dernière pour aller à la rencontre des professionnels du funéraire, sur le terrain, chez eux. La première étape, c’était à La Roche sur Yon en Vendée pour rendre visite à l’équipe de Point Funéplus, composée de 7 personnes aux compétences complémentaires qui conseillent les entreprises de pompes funèbres membres du réseau et en particulier Antony Fallourd pour faire un point sur l’actualité du réseau en 2014.

Un média internet du funéraire se doit d’aller à la rencontre des professionnels du funéraire pour faire un point sur l’actualité, pour les connaitre, pour les comprendre. Mercredi matin sous une pluie battante et un ciel bas nous avons mis le cap à l’ouest pour rejoindre la Vendée au siège de Point-Funéplus et miracle à notre arrivée le soleil était présent sur La Roche sur Yon !

Antony Fallourd nous a accueillis dans les locaux, il nous a présenté la structure, son histoire, ses services. La réunion c’est poursuivi avec Céline Marionneau et Loïck Rodde le PDG du réseau avant une visite complète des locaux et la présentation de l’équipe.

Point Funéplus : le réseau des entreprises à taille humaine

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Funéplus, Antony Fallourd

Funéplus, Antony Fallourd

Fondée par Loïck Rodde en 1989, Point-Funéplus a été le premier groupement du secteur funéraire. En 2014 les quelques 350 entreprises de pompes funèbres adhérentes, représentants quelques 550 points de vente vont donc fêter les 25 ans du réseau et célébrer cet anniversaire en grande pompe !

Les 7 collaborateurs permanents du siège, Antony, Céline, Christophe, Séverine, Mallory et Emilia assistent M. Loïck Rodde dans une mission de soutien et de conseils vis-à-vis des affiliés, des entreprises de pompes funèbres, sans oublier une équipe de formateurs  spécialisés dans la psychologie, le conseils en management et la  gestion d’entreprise, la gestion de cimetière ou la législation funéraire qui interviennent dans les différentes sessions programmées par la section formation de Point Funéplus.

Point Funéplus, une équipe, mais aussi des services

Point Funéplus c’est aussi des supports de communication comme un livret après décès, des protections juridiques exclusives avec AXA, de l’informatique avec GESTA+, un logiciel de gestion commerciale pour les entreprises de pompes funèbres ou GESTACIM, un logiciel de gestion de cimetière. Mais aussi un journal interne, Circulinfo, un mensuel informant des actualités du réseau, de la profession et de l’évolution juridique.

C’est aussi une centrale d’achat permettant, grâce à la massification des commandes, d’avoir les meilleurs prix chez les partenaires ou les fournisseurs référencés.

Point Funéplus c’est aussi les formations réglementaires, autour des 5 niveaux, mais aussi des formations thématiques sur la prise de parole ou le management sans oublier l’école des techniques de cimetière de France, une formation de 238 heures se déroulant sur 6 mois pour former le personnel intervenant dans les cimetières, c’est aujourd’hui unique en France.

Pour conclure, Point-Funéplus permets de briser la solitude de l’entrepreneur de pompes funèbres en l’intégrant dans une communauté lui permettant de développer son entreprise par du conseil, de l’information et des moyens, sans perdre son âme. Un beau programme, non ? Nous aurons l’occasion d’en parler régulièrement !

Pour aller plus loin :

POINT FUNEPLUS SAS (lien vers le site)

12 Rue Robert Bothereau

BP 606

85015 La Roche sur Yon Cedex

Téléphone : 02.51.37.28.88

Fax : 02.51.37.33.73

Mail : infos[at]funeplus.com

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Funéplus, acceuil
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Funéplus, Antony Fallourd
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Funéplus, le batiment
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Funéplus, le totem
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Funéplus, les locaux
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Funéplus, Une salle de Formation
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Funéplus

le Journal du Funéraire - Actualité du funéraire, des pompes funèbres, des crématoriums


PF Vandycke :Une chambre funéraire à Magny les Hameaux

le Journal du Funéraire

Virginie, une jeune femme conseiller funéraire en région parisienne a  pris contact avec nous via notre page Facebook, pour nous faire part de l’ouverture d’une nouvelle chambre funéraire dans les Yvelines et nous inviter à la visiter. Nous avons échangé et lundi matin 3 février, nous étions à Magny les Hameaux, commune proche de Saint-Quentin en Yvelines pour découvrir la nouvelle chambre funéraire des Pompes Funèbres Vandycke.

Sous un soleil hivernal nous avons pris la direction de l’ouest parisien pour nous rendre à notre RDV et découvrir une structure moderne construite sur une ossature de bois, lumineuse et accueillante à la disposition des familles endeuillées et des professionnels du funéraire du secteur.

L’impression est favorable dès notre arrivée.  Un vaste parking, de larges baies vitrées laissent les rayons du soleil rentrer dans la salle de réception des familles du funérarium.

Christophe, thanatopracteur et Virginie, conseiller funéraire sont sur place pour nous accueillir et nous faire visiter cet établissement moderne.

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chambre funéraire à Magny les Hameaux

chambre funéraire à Magny les Hameaux

La salle de réception est vaste, meublée avec gout ! Des fauteuils confortables permettent aux membres de la famille et aux amis du défunt de se retrouver dans une atmosphère sereine. Ce salon donne sur trois chambres, vastes, décorées avec sobriété, mais ressemblant à une chambre avec la table de chevet et le guéridon, mais surtout un lit, un vrai lit permettant de rendre hommage au défunt comme à la maison, permettant de s’asseoir pour partager un dernier moment avant de dire adieu.

Une chambre funéraire ouverte 24/24

3 digicodes, un pour accéder au parking, un pour le salon de réception, un pour le salon funéraire, permettent d’accéder à la chambre funéraire sans contrainte. Les chambres funéraires sont modulables avec des parois coulissantes, mais insonorisées, permettant en cas d’affluence de définir un sens de circulation et de permettre aux plus grand nombre un ultime geste d’adieu.

Une longue discussion avec Bruno Vandycke

Bruno Vandycke était présent pour nous parler de la réalisation de cette chambre funéraire, un projet mené entre avril 2012 et juillet 2013 et la fierté pour lui et ses 9 collaborateurs d’ouvrir une structure permettant d’accueillir dignement les familles et de rassurer ses confrères en leurs permettant d’utiliser ce lieu sans lourdeur organisationnelle et en toute autonomie.

Bruno Vandycke entrepreneur de pompes funèbres depuis plus de 20 ans est en permanence à la recherche du « faire mieux » pour lui-même et pour ses confrères dans le cadre d’une démarche qualité et  d’amélioration du service permanente.

Les Pompes Funèbres et Marbrerie Vandycke sont héritières de la marbrerie Jean Borne et sont situées à Chevreuse dans les Yvelines, à Voisins-le Bretonneux et aujourd’hui à Magny les Hameaux. L’équipe, des personnes empreintes d’humanité, qui choisissent de se mettre au service des familles, avec soin et respect, renseignez-vous !

Pour en savoir plus :

Pompes Funèbres Marbrerie Vandycke

57, rue de la Division Leclerc
78460 Chevreuse

Tél. : 01 30 52 16 08
Fax : 01 30 47 25 34
Mail : pfm.vandycke[at]wanadoo.fr

La chambre funéraire de Magny les Hameaux

24 ter, rue des écoles Jean Baudin
78114 MAGNY LES HAMEAUX
Tél. :  01 30 52 15 36

Visite en image:

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Bruno Vandycke
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chambre funéraire à Magny les Hameaux
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Chambre funéraire des PF Vandycke
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Chambre Funéraire St quentin en Yvelines
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Chambre funéraire
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Christophe, Virginie et Bruno Vandycke
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Funérarium de Magny les Hameaux
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Hall de réception de la chambre funéraire
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Harmonie et luminosité, Magny les Hameaux
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Pompes funèbres Vandycke
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Salon Funéraire Magny les Hameaux

le Journal du Funéraire - Actualité du funéraire, des pompes funèbres, des crématoriums

Crématorium et sites cinéraires, par les éditions WEKA

le Journal du Funéraire

La crémation est en constante évolution, le législateur a précisé le statut et la destination des cendres à travers la Loi 2008-1350 du 19 décembre 2008 qui a modifié plusieurs articles du Code Civil, du Code Pénal et du Code Général des Collectivités Territoriales et instaure l’obligation pour les communes et les EPCI de plus de 2 000 habitants d’aménager un site cinéraire, avec comme date butoir le 1erjanvier 2013…

« Les restes des personnes décédées, y compris les cendres de celles dont le corps a donné lieu à crémation, doivent être traités avec respect, dignité et décence.» (Art. 16.1.1 du Code Civil)

De ces diverses dispositions découlent plusieurs changements. On ne peut plus :

  •     Diviser les cendres (Les partager entre les membres de la famille, par exemple),
  •     Conserver une urne chez soi,
  •     Disperser des cendres en pleine nature sans en faire préalablement la déclaration à la commune de naissance du défunt.

En revanche, il est possible, dans un cimetière ou un espace cinéraire, de :

  •     Déposer une urne dans une case de columbarium ou une cavurne,
  •     Inhumer une urne dans une sépulture,
  •     Sceller une urne sur un monument funéraire,
  •     Disperser les cendres sur l’espace de dispersion ( exemple le jardin du souvenir )

Il est  interdit de procéder à une dispersion sur la voie publique.

- L’obligation pour les collectivités de + de 2000 habitants de mettre en place avant le 1er janvier 2013 un équipement spécifique : le site cinéraire.

l’article 23 de la loi de 2008  distingue désormais trois types de sites cinéraires : le site cinéraire situé dans l’enceinte d’un cimetière, le site cinéraire contigu à un crématorium, le site cinéraire isolé, situé hors d’un cimetière et non contigu à un crématorium. le site ne peut être privé!

« Chaque commune ou chaque établissement public de coopération intercommunale compétent en matière de cimetières dispose d’au moins un cimetière comprenant un terrain consacré à l’inhumation des morts et, dans les communes de 2 000 habitants et plus ou les établissements publics de coopération intercommunale de 2 000 habitants et plus compétents en matière de cimetières, d’au moins un site cinéraire destiné à l’accueil des cendres des personnes décédées dont le corps a donné lieu à crémation. » Art. 2223-1 du CGCT, loi N° 2008-1350 du 19 décembre 2008 art. 14

- Le législateur précise qu’il faut y inclure une stèle permettant de pérenniser la mémoire des défunts.

« Le terrain consacré à l’inhumation des morts est cinq fois plus étendu que l’espace nécessaire pour y déposer le nombre présumé des morts qui peuvent y être enterrés chaque année.
Le site cinéraire destiné à l’accueil des cendres des personnes décédées dont le corps a donné lieu à crémation comprend un espace aménagé pour leur dispersion et doté d’un équipement mentionnant l’identité des défunts, ainsi qu’un columbarium ou des espaces concédés pour l’inhumation des urnes. » Art. 2223-2 du CGCT, loi N° 2008-1350 du 19 décembre 2008 art. 15

Les éditions WEKA vous propose une fiche pratique pour connaitre les règles s’appliquant aux sites cinéraires contigus à des crématoriums gérés par voie de gestion déléguée. (A lire en suivant le lien)

le Journal du Funéraire - Actualité du funéraire, des pompes funèbres, des crématoriums

Pace and Love, Stimubanque

le Journal du Funéraire

Alors que l’année 2014 débute, nous avons toujours le choix de destiner nos pacemakers/défibrillateurs soit à la destruction (par le biais de nos filières DASRI (Déchets d’Activités Soins à Risques Infectieux), soit à la « restérilisation », par les activités d’une association française « STIMdéveloppement-Stimubanque ».

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(crédit photos SimonDaval.fr - contact@simondaval.fr)

Ces matériels que nous manipulons si souvent sont source de vie pour des centaines de patients étrangers, grâce à cette association, par le biais des médecins cardiologues/stimulistes qui les implantent.

La principale opposition à ces « réimplantations » est la « restérilisation », qui est interdite. Mais cette interdiction doit-elle condamner tous ces patients qui peuvent bénéficier de ces dons ?

La restérilisation est au cœur du problème juridique concernant les « réimplantations » des pacemakers/défibrillateurs. En effet, déjà à la base, les fabricants de ces matériels interdisent la restérilisation. Il s’agit pour eux d’assurer, en amont, une sécurité optimale de leurs produits.

La Loi française interdit également la restérilisation. C’est la circulaire n°669 du 14 avril 1986 relative à l’interdiction de restériliser du matériel médico-chirurgical non réutilisable dit « à usage unique » (Bulletin Officiel du ministère des affaires sociales et de l’emploi n°21 du 16 juin 1986) qui l’indique.

Il s’agit, là encore, d’assurer une hygiène maximale pour protéger les patients d’agents infectieux. De très nombreux pays interdisent la restérilisation.

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(crédit photos SimonDaval.fr - contact@simondaval.fr)

Cependant, diverses études effectuées, notamment par des médecins cardiologues/stimulistes, apportent la certitude que les matériels de type pacemakers/défibrillateurs réimplantés, après avoir été restérilisés (à l’aide d’oxyde d’éthylène), n’ont pas causé d’infection aux patient porteurs.

Aussi, les patients étrangers bénéficiant d’un matériel restérilisé sont informés par leur médecin de la provenance du matériel (STIMdéveloppement-Stimubanque), du fait que ces appareils ont déjà été utilisés une fois, et les patients ont la liberté de refuser ce type d’implantation. Les refus sont très rares. Pas uniquement parce que les patients n’ont pas les moyens financiers de demander du matériel neuf, mais parce que les patients ont confiance en leur médecin, et qu’ils n’ont pas le même rapport à la consommation (peu importe qu’il s’agisse de matériel d’ « occasion », tant qu’il fonctionne correctement).

Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de décès dans le monde. Et dans de nombreux pays, la plupart des patients présentant ces maladies n’ont pas accès aux soins, faute de ressources financières.

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(crédit photos SimonDaval.fr - contact@simondaval.fr)

Les dons de pacemakers/défibrillateurs que nous envoyons à STIMdéveloppement-Stimubanque prennent ainsi une très grande valeur. Ces dons sont ensuite envoyés dans différents pays, au sein de services de cardiologie possédant les matériels de contrôle de ces appareils. Mais aussi, les cardiologues qui reçoivent ces dons sont choisis par l’association, afin d’assurer la continuité du « don », c’est-à-dire une implantation gratuite, ou à moindre coût (parfois une légère participation financière des patients est demandée, afin de couvrir en partie les frais d’hospitalisation). Dans tous les cas, les patients expriment leur reconnaissance, leur joie, envers leur médecin, ainsi qu’envers l’association, qui leur permet de retrouver une vie « normale ». Cette vie « normale », c’est la sauvegarde du lien social, du travail, de la vie de famille. Et pour ces patients pauvres, c’est aussi souvent un moyen de « survie », car cela permet de conserver leur travail, et donc de nourrir leur famille. D’autant plus que le traitement par l’implantation d’un défibrillateur est toujours un traitement d’urgence, car il sauve la vie du patient. Certains patients se déplacent sur plusieurs centaines de kilomètres pour accéder aux soins, grâce aux dons de l’association.

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(crédit photos SimonDaval.fr - contact@simondaval.fr)

C’est donc un parent qui pourra subvenir aux besoins de sa famille ; un enfant qui pourra retourner à l’école et s’épanouir, comme cette jeune femme (dont nous a parlé un médecin cardiologue étranger) implantée grâce à l’association il y a une quinzaine d’années, et aujourd’hui pianiste.

Les médecins étrangers expriment également leur gratitude aux généreux donateurs, que sont les médecins, mais aussi les thanatopracteurs (de plus en plus nombreux à participer à ces collectes).

En 2011, l’association a permis la réimplantation de 207 pacemakers/défibrillateurs confondus. Au 12/12/2102, l’association en comptait 342, dont 130 provenaient de dons de thanatopracteurs. Au 05/11/2013, ce sont 525 pacemakers/défibrillateurs confondus qui ont été collectés puis réimplantés, dont 336 proviennent de dons de thanatopracteurs (dont la société OrthoMetals).

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(crédit photos SimonDaval.fr - contact@simondaval.fr)

Ces dons ont été rendus possibles grâce à de nombreuses personnes, que nous remercions de tout cœur. Nous remercions les membres de l’association STIMdéveloppement-Stimubanque, et particulièrement Monsieur Bernard Dodinot (médecin stimuliste), qui nous ont ouvert leurs portes en France et à l’étranger, et ont pris le temps de nous recevoir et de répondre à toutes nos questions. Nous remercions également tous les généreux donateurs, pour la plupart thanatopracteurs. Nous remercions la société « OrthoMetals », pour sa très grande générosité. Nous remercions Monsieur Simon Daval (photographe-reporter belfortain) qui est allé sur le terrain et a donné de son temps pour vous offrir toutes ces images d’illustration. Nous exprimons nos remerciements à toutes les personnes, médecins et patients, qui ont témoigné. Nous remercions également le SPTIS (Syndicat Professionnel des Thanatopracteurs Indépendants et Salariés), qui participe largement à la diffusion des informations nécessaires aux collectes de dons. Enfin, nous remercions la société « Hoffarth Crématorium » (particulièrement Monsieur Jérôme Michaud), ainsi que tous les contacts (fabricants de pacemakers/défibrillateurs, etc.) qui ont accepté de répondre avec précision à toutes nos questions techniques et médicales.

Nous vous souhaitons une belle année 2014, placées sous le signe de la générosité et de l’attention portée vers ceux qui souffrent et que nous pouvons aider : « Ouvrez votre Cœur pour faire battre celui des autres » (STIMdéveloppement-Stimubanque).

Marie Nouaille-Degorce,

Thanatopracteur

 

 

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Thanatopraxie, rapport de l’IGAS, plus de droit et plus de loi

le Journal du Funéraire

Le rapport IGAS sur l’évolution des soins de thanatopraxie est enfin disponible. Sérieux et de qualité, il pose toutefois un certain nombre de questions, que nous n’avons pas manqué de poser…

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Thanatopraxie, construire l'avenir!

Ne vous attendez pas ici toutefois à une lecture exhaustive et à un compte-rendu détaillé du rapport. Une partie très technique et rigoureusement documentée concerne de très près l’art thanatopraxique, et seul un pratiquant confirmé pourrait y apporter des éclairages, qui serait bien entendu le bienvenu dans ces colonnes. Nous ne nous sommes intéressés qu’aux sujets qui posent question, par souci de compréhension, et nous sommes ouverts à tout commentaire ou toute interprétation autre.

Lettre de mission

La première interrogation, minime, pose sur la date du rapport. La lettre de mission citée en annexe précisait que l’étude démarrerait en février 2013, et le rapport a été rendu en juillet 2013. Ce rapport a donc été publié en février 2014. Que s’est il passé pendant ces huit mois ?

Sur le cahier des charges de l’étude, il est précisé que celle-ci portera sur « l’adéquation aux besoins d’un dispositif s’appuyant sur les seules chambres funéraires et mortuaires ». Peut on en conclure que l’interdiction des soins à domicile est déjà décidée, et que l’étude porte sur la logistique de sa mise en place ? Les autres points portent également sur cette mise en en place, notamment en matière de coût et de compensation, et le dernier sur les solutions alternatives dont la famille devra être informée.

Sur ce dernier point, les soins de présentation et la conservation par le froid sont citées comme alternative. Nous reviendrons sur les soins de présentation, et nous interrogeront sur la conservation par le froid, rendue possible par les tables réfrigérées, et la glace carbonique, autrement dit la carboglace, qui n’est plus utilisée depuis les années 80. L’on a du mal à imaginer un rapport préconisant de nous ramener trente ans en arrière, et attendons les propositions concrètes du législateur.

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La salle d'autopsie de la série "Les experts" future norme de la thanatopraxie ?

Les chiffres, un sac de nœud ?

Le rapport parle de 200 000 soins de thanatopraxie par an en France sur 545 000 décès, en précisant que le conditionnel est de rigueur. (Page 7, point 6). Le rapport s’avoue perdu face aux nombreuses dénominations de la thanatopraxie (soins somatiques, embaumement artériel…) et laisse poindre une petite ambiguïté à ce moment précis (page 9) entre les soins thanatopraxiques et les soins cosmétiques réalisés par des thanatopracteurs. Ces soins cosmétiques sont réalisés systématiquement après chaque thanatopraxie par le professionnel, mais le rapport ne précise pas si il inclut également les soins simples, ou toilettes funéraires, réalisées par un thanatopracteur sans injection de produit de conservation.

Toujours page 9, le tableau en bas de page présente la réparation ou la reconstruction des corps ayant subi des traumatismes comme une tâche dévolue aux salariés des services funéraires, observant que ces derniers sont réalisés par les services de soins lors des prélèvements d’organes. Sauf erreur de notre part, le rapport entretient la confusion et commet au passage une grosse erreur.

Si la réparation d’un corps est effectivement réalisée par le personnel soignant lors d’un prélèvement d’organes, souvent même directement par le chirurgien, pour marquer le respect et la gratitude due au donneur, attribuer aux personnels des entreprises du funéraire, sans précision de qualification, la reconstruction des corps a dû faire bondir plus d’un thanatopracteur, tant cette opération hautement spécialisée n’est réalisable que par un professionnel convenablement formé. Plus que toute autre, cette opération peut être considérée comme « soin de présentation » qui entre dans le domaine spécifique du thanatopracteur.

Péché véniel, donc : le rapport a souligné un piège, avant de tomber dedans. Il est toutefois curieux que le rapport explique, page 28, qu’il a été rédigé malgré l’absence de sources fiables, mettant sans le vouloir en doutes tous les chiffres, estimés sur une base arbitraire.

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Une augmentation du prix des obsèques ?

Le point crucial, dans tout cela, est l’augmentation du prix des obsèques inhérent à ces opérations. On note au passage que le prix moyen des obsèques pris en compte dans ce rapport, 4000 euros, est un peu élevé par rapport à la fourchette moyenne communément admise, entre 2800 euros en province et 3500 dans les grandes agglomérations.

Une première interrogation pèse sur la question de rémunération que souligne le rapport : ce dernier signale que la rémunération de certains thanatopracteurs tourne aux alentours de 100 euros, alors que cette dernière est facturée à la famille 300 euros. Or, la loi est claire, deux cas de figure s’imposent : soit le soin est réalisé par un salarié de l’entreprise payé par un salaire, et l’entreprise est libre de fixer le tarif qu’elle souhaite. Soit le soin est réalisé par un indépendant, et dans ce cas, l’entreprise doit facturer en tiers le prix de la prestation du thanatopracteur sans y imputer de marge. Ce que le rapport semble ignorer.

Les rapporteurs semblent considérer que l’augmentation du coût sera de 300 euros, cette augmentation étant à imputer au transport aller-retour entre le lieu de recueillement (domicile) et le laboratoire ou se pratiqueront les soins, ce qui reviendrait à doubler le prix moyen pris en compte pour les soins eux même, soit 300 euros.

Ceci poserait plusieurs problèmes. Premier d’entre eux, les familles hésitantes : certains ont des réticences vis à vis des soins de thanatopraxie, ou cherchent la simplicité dans cette période de deuil. Leur proposer une prestation à 600 euros, avec un aller-retour du défunt vers un laboratoire, en découragera plus d’un. Outre le manque à gagner pour les thanatopracteurs, ceci risque de poser un problème sanitaire, un défunt exposé à son domicile sur une table réfrigérée louée ou à l’ancienne, sur du carboglace, se décomposerait plus vite qu’avec des injections de formaldéhydes, particulièrement l’été.

Autre point : sur l’ensemble des funérariums, combien disposent d’un laboratoire aux normes ? La recommandation 2 préconise une « harmonisation des dispositifs ». Nombre de maisons funéraires devront s’équiper d’une pièce dédiée, ou se mettre aux normes, entraînant une facture de travaux, forcément répercutée par les entrepreneurs sur la facture aux familles. Les coûts cachés risquent d’entraîner une hausse plus importante que prévu.

Enfin, le rapport préconise au législateur d’impliquer les pouvoirs publics dans les zones mal ou pas du tout équipées. Un esprit mal tourné pourrait lire « Faites une loi, et refilez la patate chaude aux élus locaux ».

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(crédit photos SimonDaval.fr - contact@simondaval.fr)

Et aussi…

On note également que le rapport souligne les dangers des formaldéhydes, à juste titre, sans faire allusion aux nouveaux produits bientôt disponibles sur le marché, les fluides sans formol, ou plus sains, comme le Safe Balm prochainement distribué par HYGECO par exemple.

La recommandation 5 aussi pose question. « Autoriser le préfet à ouvrir les chambres mortuaires en cas d’insuffisance de chambres funéraires pour les décès à domicile ». Combiné à une remarque du rapport en ouverture qui souhaite « mettre fin à l’exception française en matière de dépôt des corps au domicile », associé à la difficulté et au surcoût pour accéder aux soins d’hygiène, cela fait beaucoup. Quel est l’objectif du rapporteur ? Améliorer les conditions de travail des thanatopracteurs, la sécurité et la satisfaction générale, ce qui serait louable ? Ou attenter à la liberté des obsèques en compliquant outrageusement les démarches des familles qui voudraient que leur défunt repose chez lui, ce qui serait insupportable ?

Le point 8, qui préconise d’informer les médecins sur les soins de thanatopraxie par l’intermédiaire de l’Ordre des Médecins suscite notre curiosité agacée : on voit mal comment s’y prendre pour impliquer des praticiens déjà très sollicités par les vivants, alors qu’on a un mal fou à trouver un médecin pour remplir un certificat de décès.

Le point 9 qui porte sur la réforme du certificat de décès et qui permettrait aux thanatopracteurs d’accéder aux informations médicales en respectant le respect du secret… Encore une patate chaude, puisque, à part assermenter les thanatopracteurs, on voit mal comment ceci est réalisable.

Le point 12, proposant d’apporter une information aux familles claire et permettant la comparaison : ne suffirait il pas d’appliquer la loi existante, déjà ?

Enfin, le point 21, sur l’habilitation : sera-t-il, à l’avenir, aussi difficile de devenir thanatopracteur que de le rester ?

En conclusion

Voilà pour notre lecture de ce rapport. Il est certain que le groupe qui l’a établi a fait un travail formidable et sérieux, et les quelques erreurs ou anomalies que l’on y trouvent sont inhérentes à tout travail aussi considérable effectué avec un délai théoriquement aussi bref.

Le présent article est basé sur nos observations à la première lecture : beaucoup de choses nous ont certainement échappées, d’autres nous auront sembles superficielles alors qu’elles sont cruciales, et enfin, nous aurons peut être mal compris certaines choses. Vous pouvez bien entendu nos faire part de vos commentaires, remarques et interprétations.

Reste à souligner que l’Inspection Générales des Affaires Sociales a fait un travail remarquable, qui met en valeur l’effroyable complexité du monde funéraire : après l’avoir étudié pendant plusieurs mois, ils en ont ressorti un rapport qui pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses.

Le rapport est à lire dans son intégralité ici

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Philippe Gentil, de 2013 à 2014, bilan et projets

le Journal du Funéraire

A l’occasion de l’an nouveau, nous avons interviewé Philippe Gentil, dirigeant de Funécap, pour parler un peu de l’an écoulé, à travers le salon du funéraire, et ses projets pour l’année à venir.

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Philippe Gentil, dirigeant de FUNECAP, bien entouré

Retour sur le salon

Cette édition a laissé Philippe Gentil très satisfait de ce qu’il a constaté sur l’évolution du funéraire « C’était un salon homogène » il a notamment constaté « des acteurs qui prennent de l’importance, surtout au niveau de l’internet, et des services dédiés. Je pense notamment à Simplifia, et au parcours qu’ils ont fait depuis un an ». Les deux jeunes dirigeants ont impressionné ce professionnel chevronné, ce qui n’est pas rien.

Et quels enseignements tirer de ces nouveaux services « C’est très bien. Avant, nous avions un marché trop tourné vers lui-même, or nous sommes un secteur d’offre, pas de demande. Une ouverture vers une offre plus large va contribuer à moderniser le secteur, mieux satisfaire les familles, et au final montrer un marché plus ouvert. Peut être que cela nous évitera à l’avenir des coups de bâton médiatiques comme nous en prenons régulièrement. ».

Les effets de la crise ont été compensés « Si la fréquentation globale pouvait sembler inférieure, les visiteurs étaient plus qualitatifs. Ils ne se déplaçaient pas pour rien ».

Philippe Gentil est heureux d’y avoir participé : « Outre l’occasion de se retrouver, avec les membres du réseau, nous avons noué de nombreux contacts, soit avec des professionnels désireux de poser une enseigne Pascal Leclerc sur leur société, soit par des personnes qui avaient des sociétés à vendre. » et il est vrai que le stand était toujours bondé. Modeste, Philippe Gentil tient à préciser « C’était une impression donnée par le fait que nous étions sur un espace beaucoup moins grand qu’HYGECO ».

Made in cocorico

Philippe Gentil, à la question de ce qui a provoqué chez lui un coup de cœur, répond instantanément « le made in France ! » avant de préciser « Ce n’est pas par chauvinisme, ou nationalisme, du tout. J’ai discuté longtemps avec le dirigeant d’une société qui fabrique des céramiques funéraires, et j’ai appris que le secteur repartait, avec l’argument de la qualité française. Ca m’a vraiment fait plaisir de voir qu’en réalisant un produit traditionnel, qui a une histoire, avec la qualité française, on pouvait réussir. C’était un petit clin d’œil que je voulais adresser ».

Et l’on pourra sabler le Champagne ce soir chez Simplifia, parce que pour la deuxième fois, Philippe Gentil les cite en exemple « Ca fait plaisir, de voir des créateurs d’entreprise qui réussissent ».

Une dynamique poursuivie

Concernant ses projets pour 2014, Philippe Gentil est clair : « Poursuivre la dynamique de 2013. Madame Ammeux, notre responsable du Développement, a fait un travail fantastique, en doublant le nombre de points de vente entre 2012 et 2103. Pour cette année, nous nous sommes fixés un objectif un peu plus modeste, qui est de 30 points de vente supplémentaires, pour atteindre 100 à la fin de l’année »

Si Philippe Gentil est prudent sur les ouvertures, c’est qu’il a en tête une idée précise « Nous sommes attentifs à l’intégration. Ce n’est pas le tout d’ouvrir des points de vente, encore faut il s’assurer que chacun se sente bien dans le groupe, et puisse connaître le succès. »

En 2013, Pascal Leclerc a atteint son seuil de rentabilité, et l’ensemble du groupe FUNECAP, qui est sa maison mère, représente un peu plus de 13000 convois par an. La société veut poursuivre son expansion, par croissance interne, mais aussi externe « De nombreuses entreprises sont venus nous voir parce que nous représentons aujourd’hui une alternative, tant en franchiseurs qu’en acheteurs. ».

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Les vœux 2014 de François Hollande à Funéraire-Info et à ses lecteurs

le Journal du Funéraire

Nous avions envoyé nos Vœux 2014 à François Hollande, nos vœux pour souhaiter au Président de la République une bonne année 2014, malgré les difficultés qui  s’amoncellent, mais aussi les vœux de nos lectrices et lecteurs et de l’industrie funéraire pour une meilleure prise en compte de notre spécificité et pour lui faire part des chantiers qui nous semblait important en cette nouvelle année.

Et François Hollande nous présente ses vœux en retour.

Le président de la République

Je tiens à vous remercier très sincèrement des souhaits que vous m’avez adressés à l’occasion du Nouvel An.

Expression de la volonté d’œuvrer ensemble pour le bien de notre Pays, Ils me vont droit au cœur. Je vous souhaite, ainsi qu’à ceux qui vous sont chers, une bonne et heureuse année 2014

Ensemble donnons à la France l’avenir qu’elle mérite.

Bien Fidèlement,

François Hollande

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Les vœux du Président de la République 2014

Le président nous a donc répondu, devions nous publier cette information ? La rédaction de Funéraire-info était en ébullition, assemblée générale (AG), pétition (pet), menace de gréve, motion, conciliabule, la discussion a été longue entre Guillaume et moi !

Mais nous avons finalement décidé de publier cette information pour les raisons suivantes : François Hollande est notre président, le successeur du Général de Gaule, le créateur de la Vème République, à l’Élysée. François hollande adresse ses vœux a ceux qui nous sont chers, donc aussi à nos lecteurs et aux professionnels du Funéraire, pompes funèbres, marbriers, thanatopracteurs, fossoyeurs, fournisseurs du secteur funéraire. François Hollande a envoyé ses vœux à funéraire-Info, preuve que nous devenons un média qui compte, Merci Monsieur le Président.

Bon, si nous étions taquins, nous souhaiterions à François Hollande et à Julie une bonne Saint Valentin…

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Vœux de François Hollande 2014

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Igas et thanatopraxie, écouter ne veut pas dire entendre

le Journal du Funéraire

Après une lecture attentive du rapport de l’IGAS, j’y ai trouvé des points positifs, malheureusement trop peu nombreux et d’autres très négatifs, voire dangereux pour l’avenir de la Thanatopraxie et en particulier celui de la Thanatopraxie indépendante.

J’ai fait partie en qualité de porte parole de l’ATF, des gens qui ont interrogés. Nous avons été, Gaétan Connant, Michel Guenanten, Dominique Lepape et moi-même,  les derniers à être reçus.  Ma première impression, ce jour-là comme à la lecture du rapport, est qu’il y a eu une masse trop importante d’informations contradictoires, ce qui  a eu l’effet inverse de celui escompté.

Tout n’est pas mauvais dans ce rapport mais il nous est globalement défavorable. J’ai repris ce qui me paraît important.

La Thanatopraxie n’est pas une pratique connue depuis l’antiquité. S’il est vrai que l’embaumement a existé sur terre sur tous les continents et à toutes les époques et que les momies égyptiennes, par le résultat d’un pillage massif des tombeaux, sont les plus connues, il est absolument inexact que les Thanatopracteurs d’aujourd’hui sont les héritiers des embaumeurs de l’Egypte antique. La Thanatopraxie est une technique d’embaumement chimique, arrivée d’Angleterre dans les années 60 et contrairement aux égyptiens, précolombiens, jivaros et autres sokushinbutsus, les Thanatopracteurs n’accomplissent aucun rituel religieux, guerrier ou philosophique. Il s’agit simplement d’assurer la conservation des corps des défunts à des fins de transport longue distance et de présentation. En cela, la Thanatopraxie s’inscrit dans la continuité des embaumeurs français qui poursuivent ce but depuis le haut moyen-âge.

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Claire Sarazin, thanatopracteur

Claire Sarazin, thanatopracteur

Même si cette erreur semble anodine au premier abord, emprunter ce genre de raccourcis dénote d’une véritable méconnaissance du sujet. Forcément, si l’on commence à présenter les Thanatopracteurs comme des prêtres égyptiens, le risque est important d’être hors sujet.

Si en plus, « la récente actualité médiatique » s’en mêle… On a découvert les pratiques illégales d’un seul Thanatopracteur et non de plusieurs, comme le rapport le laisse entendre. Ce Thanatopracteur entreposait du sang dans son garage au lieu de l’éliminer par la filière DASRI. Il s’agit là d’un cas isolé et non d’une règle. Aucun autre Thanatopracteur n’a été dénoncé depuis pour des faits semblables, à ma connaissance en tout cas.

S’il faut être « précis », précisons tout d’abord que la glace carbonique n’est quasiment plus utilisée en France et surtout qu’elle est très difficile à trouver. Quelle entreprise aujourd’hui dispose de moyens de la stocker ? Qui sait encore l’utiliser ?

Toujours pour rester précis, précisons aussi que la définition du soin de conservation est elle aussi plus qu’approximative. Non, il ne s’agit pas de « remplacer le sang par un liquide antiseptique ». Ça ne fonctionne pas comme ça.  Et le drainage veineux ne se pratique (malheureusement) presque plus. D’ailleurs, s’il ne s’agissait que de cela, on ne pourrait pas à mon sens qualifier cet acte de « très invasif ». Oui, la Thanatopraxie est une technique invasive, mais elle est beaucoup plus complexe et elle vise à restaurer, voire à réparer et non à porter atteinte au corps. Ce sont les bactéries qui sont responsables de la dégradation des corps et à l’heure actuelle, seule la Thanatopraxie ou la congélation permettent de stopper leur prolifération.

Dès l’instant où une personne décède, toutes les cellules de son corps meurent également, y compris son système immunitaire. Les bactéries se multiplient alors très rapidement et en particulier sur la peau, sans que cela soit visible à l’œil nu. On peut installer un défunt sur une table réfrigérée ou lui appliquer de la glace carbonique. Les signes apparents de la thanatomorphose seront effectivement un peu ralentis mais la réalité est bel et bien que la famille va veiller, toucher, embrasser et se recueillir devant un corps en train de se décomposer.

Revenir à l’âge de la glace carbonique constitue un énorme pas en arrière. L’hygiène, la sécurité et le simple bon sens voudraient qu’on essaie au contraire de favoriser la généralisation des soins de conservation.

Réaliser des soins de conservation à domicile est forcément plus compliqué qu’en laboratoire, c’est une évidence.  Il faut favoriser le transport des défunts en funérarium et ouvrir les locaux mortuaires aux Thanatopracteurs, c’est certain. Mais l’interdiction pure et simple des soins à domicile, sans nuance et sans exception va entraîner des conséquences importantes pour les Thanatopracteurs comme pour les familles des défunts. En effet, les funérariums et les morgues, ne sont pas également répartis sur le territoire français. Certains secteurs en sont dépourvus. Qu’adviendra-t-il, d’une part des Thanatopracteurs qui se verront empêchés de pratiquer leur activité et d’autre part des familles qui n’auront plus accès à ce service à moins de faire transporter leur défunt loin de leur domicile, ce qui représentera un coût important ?

Par ailleurs, on nous dit que le risque d’exposition au sang est de 8,8 sur une échelle de 10 pour un Thanatopracteur mais on préconise aussi d’autoriser les soins de conservation sur les corps des défunts atteints de VIH ou d’hépatite B et C. N’y a-t-il pas là une contradiction ?

Interdire les domiciles va-t-il éviter tout risque de contamination ? Le fait de travailler dans un lieu spécialement « dédié aux soins » va-t-il empêcher une aiguille ou une lame de bistouri de traverser un gant en latex ou en nitrile ? Lorsque l’accident survient, ce n’est pas parce que le Thanatopracteur utilise ses instruments à l’aveuglette dans une chambre mal éclairée mais simplement parce qu’ils glissent ou dérapent, ce qui peut arriver n’importe où.

Il n’est pas question de discrimination dans l’opposition d’une partie des Thanatopracteurs à pratiquer des soins sur les corps des défunts atteints de maladies transmissibles mais simplement d’une peur de la contamination. L’enjeu n’est pas comparable avec les soins médicaux apportés à un malade, nous parlons d’un défunt qu’il s’agit de présenter à ses proches.  Les conséquences d’une contamination par le VIH ou une hépatite B ou C sont trop importantes pour que l’on n’applique pas le principe de précaution. Pratiquer une simple toilette ne présente aucun risque alors c’est dans ce cas précis qu’il faut préconiser l’utilisation du froid comme conservateur.

« Les soins de conservation constituent une activité à risque ». Cela est exact. En plus du risque biologique, il y a le risque d’exposition au formol, lequel est cancérigène sans aucun doute possible. S’il est impossible d’éviter les risques d’exposition au sang, il est tout à fait possible en revanche de se protéger contre les contaminations respiratoires et les staphylocoques dorés. Ce risque est ensuite évité aux familles des défunts par notre intervention. Il serait plus judicieux, au lieu de pointer du doigt la dangerosité du formol, de favoriser la recherche et l’homologation de produits d’embaumement moins toxiques.

Avant de prendre la décision de faire ou non pratiquer des soins de conservation sur un défunt, les familles ont un droit d’information et le devoir de les informer incombe aux pompes funèbres. Pour recevoir une famille, il faut aujourd’hui une solide formation et un diplôme. « Confier aux Ministères concernés le soin d’établir un document sur les soins de conservation » aurait sans doute des conséquences lourdes sur la pratique de la Thanatopraxie. Présenter tel que dans ce rapport, les soins de conservation comme un acte invasif et chimique est réducteur et dénigrant. Cela incitera les familles à choisir une autre option, telle la glace carbonique, décrite comme efficace et écologique dans ce même rapport. Ce document ne peut pas être établi sans les Thanatopracteurs, qui sont malheureusement les seuls à savoir ce qu’est réellement la Thanatopraxie.

« Les centres de formation, au nombre de 8 ou 10 ». Comprendre les tenants et aboutissants de la Thanatopraxie, avec un nombre aussi important d’interlocuteurs défendant chacun des intérêts différents est très compliqué, soit. Par contre, compter les écoles semble assez facile : il y en a 10.  Ce genre d’approximation tend à démontrer que le sujet n’a pas été vraiment étudié en profondeur.

Les chiffres sont assez fantaisistes, concernant le nombre de Thanatopracteurs en exercice, qui varie sans cesse à ne pas confondre avec le nombre de diplômés, qui est par contre assez simple à calculer. Tous les thanatopracteurs apparaissent soit au JO, soir au BO du Ministère de la santé.

Pour les variations en terme de pourcentage de soins de conservations d’une région à l’autre, ça s’explique très facilement par le fait que la Thanatopraxie s’est tout d’abord développée dans les grandes villes, elle n’est pas encore rentrée dans les mœurs partout. Il faut compter aussi avec les spécificités régionales. Si certaines entreprises de pompes funèbres en font pratiquer davantage, c’est surtout parce qu’elles les proposent davantage et savent développer les bons arguments face aux familles et pas forcément à cause de pratiques malhonnêtes.

Ce rapport est compliqué, il n’apporte aucun éclairage et  il compte énormément d’approximations et d’erreurs. Je ne dis pas que tout est à rejeter en bloc mais  s’il est suivi en l’état, les Thanatopracteurs  ont de quoi s’inquiéter.

Claire Sénézin.

Heu, pardon ! Sarazin

Le rapport est à lire en suivant le lien suivant

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L’intégration au cimetière, ou le cimetière de l’intégration

le Journal du Funéraire

Il y a de cela une dizaine de jours, le gouvernement présentait sa feuille de route issue du rapport sur l’intégration qui avait fait grand bruit début décembre. Une d’entre elles, la mesure 18, concerne le funéraire.

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Un contexte tendu

Quelques jours avant le référendum Suisse visant à imposer des quotas d’immigration, le gouvernement présentait sa « feuille de route pour l’intégration » dans un contexte tendu. En effet, le rapport initial avait fuité début décembre, provoquant une levée de boucliers à droite comme à gauche. En cause, le retour du voile à l’école, l’introduction de l’arabe en première langue et la suppression de personnages française de l’histoire de France au profit d’autres issus de l’immigration.

Force est de constater que le gouvernement a sérieusement fait volte-face sur nombre de ces questions, voulant sans doute limiter la débâcle électorale annoncée lors des élections municipales et européennes à venir.

Si l’analyse de l’ensemble de ces propositions tient à la fois de la politique, de l’économie, de la sociologie et des diverses idéologies, ce qui ne concerne en rien Funéraire Info, une question concerne néanmoins directement le funéraire, et nous ne pouvions pas ne pas la poser.

C’est la Mesure 18, qui indique « De nombreux immigrés ou descendants d’immigrés finissent leur vie sur le territoire français sans pouvoir obtenir de sépulture conforme au culte qu’ils ont pratiqué. En application de la liberté de conscience et de respect des croyances religieuses, il conviendra d’apporter des réponses pour des sépultures adaptées aux différentes confessions des personnes présentes sur le territoire, par le développement des  »carrés confessionnels » dans les cimetières ».

Même pas votée et déjà inutile

Sans vouloir contester à chacun le droit d’avoir une sépulture digne, il semble que cette future loi vienne encombrer un arsenal législatif largement surchargé, en enfonçant une porte ouverte. En effet, les carrés confessionnels existent déjà. Et même les cimetières confessionnels, d’ailleurs.

Ces derniers ont souvent une origine historique. Lors de la renaissance, par exemple, de nombreuses cités ont vu leur prospérité grandement due aux marchands venus des quatre coins de l’Europe. Nombre de ces marchands étaient juifs, et si les autorités locales s’accommodaient fort bien de leur commerce, la question était tout autre lorsqu’il fallait les inhumer en terre consacrée, puisque les cimetières étaient alors monopole de l’église. Ils furent donc autorisés à ouvrir leurs propres cimetières. Les protestants bénéficièrent de la même « tolérance ».

Lorsque la France devint laïque, les cimetières furent déclarés lieux neutres. Devaient s’y côtoyer tous les français, dans la conception laïque, à savoir que chacun pouvait y trouver sépulture satisfaisant ses valeurs et croyances jouxtant celle de concitoyens partageant valeurs te croyances différentes.

Des voix s’élevèrent alors pour demander des carrés confessionnels, qui leur furent accordés. Ce qui fut une erreur.

Ne pas confondre cimetière et carré

L’objet ici n’est pas de vilipender les cimetières confessionnels : comme on l’a brièvement expliqué là haut, ils ont leur justification dans l’histoire, et leur existence encore aujourd’hui s’explique par le fait que de nombreuses familles y ont, du coup, leur propre histoire.

Mais, dans les cimetières français, on trouve des athées, des croyants, de diverses confessions, tous reposant côte à côte et mélangés pour l’éternité. Curieusement, c’est, à titre posthume, la définition de l’intégration républicaine.

Comment alors interpréter la volonté d’une communauté de vouloir s’isoler, de vouloir conserver un « entre soi » par delà la mort ? Par extension, il est légitime de s’interroger sur sa volonté de s’intégrer de son vivant. L’intégration dans une France laïque signifierait que tous les Français se valent, dans la vie ou dans la mort. Estimer qu’un mort de telle ou telle communauté ne doit pas se mélanger aux autres, c’est considérer qu’il existe les uns et les autres, soit l’exact contraire de l’intégration.

L’étape suivante sera-t-elle de dispenser certaines communautés de cercueils, par exemple, pour respecter ses coutumes ? Ce serait alors une concession communautariste sans précédent en droit français, qui passerait sans doute totalement inaperçue.

Mais la question que pose l’existence de ces carrés confessionnaux et al volonté de les étendre, est toute simple : quelle intégration voulons nous ? Celle qui consiste à dire « Il n’y a plus d’étrangers, il y a des français parmi les français » d’une république unie ou celle qui consiste à dire « Faites de la place aux étrangers et ne leur demandez surtout pas de devenir français » d’une république communautariste ? Cela peut sembler futile, comme question. Mais les précédents exemples, du Rwanda en Bosnie, se sont toujours finis en guerre civile et en « nettoyage ethnique ».

La France a supprimé les fosses communes, faisons en sorte de ne pas les rouvrir.

La feuille de route est ici

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Dans le petit milieu de la presse funéraire : interview Olivier Géhin

le Journal du Funéraire

Dans le petit milieu de la presse funéraire, chacun des trois médias a trouvé sa place et sa spécialité. Nous avons aujourd’hui l’honneur d’accueillir Olivier Géhin, rédacteur en chef de Funéraire Magazine et Grand Ancien du milieu.

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Professionnel avant tout

Olivier Géhin est un lettré avec le sens de la formule. Rédacteur en chef de Funéraire Magazine depuis 22 ans, il s’est taillé dans le milieu une solide réputation de rigueur, à laquelle son expérience de terrain n’est pas étrangère « J’ai passé dix ans en Pompes Funèbres, ce qui représente… Quelques milliers de convois. 3000 ou 4000 peut être, mais j’ai horreur de compter. Chaque convoi est unique » Il participe entre autres à la commission du cérémonial personnalisé des PFG, comme rapporteur, à l’aventure de la création des Pompes Funèbres Mutualistes « J’ai toujours cherché à me trouver à la pointe de l’innovation ».

C’est en 1992 qu’Olivier Géhin devient journaliste spécialisé « C’était parfait, puisque je continuais dans le funéraire, tout en poursuivant mes études, et mes recherches en parallèle. En somme, je suis un curieux professionnel, payé pour étudier ! » Mais les pompes funèbres de terrain lui manquent en réalité : « J’ai constamment envie d’y retourner. A chaque fois, je me dis que j’y retourne, mais j’ai toujours un dossier à finir avant. »

Doté d’un sens de l’humour pince-sans-rire, Olivier Géhin a aussi le sens de la formule « J’ai signé un contrat de travail avec la mort ». Où qu’il se trouve, il fera toujours un travail en relation avec le funéraire. Sauf peut être à la retraite, ou l’homme confesse rêver d’un retour à la nature, dans ses chères Vosges, sans pour autant rompre définitivement son contrat avec la faucheuse « A la fin, j’aurais de toute façon l’impression d’être au travail ».

Concurrence féroce

Mais au fait, pourquoi invite-t-on Olivier Géhin alors que les médias funéraires devraient se livrer une concurrence féroce ? Ce ne semble pas être le cas, et Olivier a une explication « Nous apportons tous à nos lecteurs quelque chose de différent. Funéraire Info est dans l’immédiat, l’information chaude, qui n’est pas traitée de la même manière » et il est vrai que sur Internet, les lecteurs décrochent pour tous les articles d’une longueur supérieure à une page et demi. « A Funéraire Magazine, nous prenons le temps d’approfondir le sujet, de l’examiner sous toutes les coutures, de le scruter, l’analyser, de réfléchir à toutes ses implications. Si j’ai besoin de dix pages pour être complet, je prends dix pages. Mais je les ai : le rapport à une revue papier n’est pas du tout le même. Et nous sommes sur un modèle payant. Le lecteur est venu vers nous, je suis payé par mon lecteur, je lui dois un support sérieux et crédible ».

Olivier a aussi de la sympathie pour Résonance « La encore, ce n’est pas la même approche du lecteur».

Toujours avec son humour à froid, Olivier Géhin définit la différence entre les deux grands magazines papier « Il y a Résonance, et quant à moi, j’essaie de faire de la  Raisonance, très modestement ».

Vision du salon

Sur le salon du Bourget, Olivier Géhin n’a qu’une seule réaction, un grand coup du chapeau « Le salon évolue bien. Les exposants se sont montrés très courageux, par les temps qui courent, ce n’était pas évident. Très courageux également, les visiteurs fidèles, et acheteurs en cette période peu propice. Le salon fait preuve d’une extraordinaire résistance à la conjoncture ».

Sur le contenu, Olivier Géhin note « Beaucoup de progrès en terme de décoration, et des efforts notables sur l’offre. Les cercueils en particulier. L’offre tend de plus en plus vers une personnalisation des obsèques et des moyens de se distinguer autrement qu’en rognant ses marges ».

Quel avenir pour les salons ? « Je pense que les salons vont perdurer, en se rétractant. On peut tabler sur une baisse de 10 à 15 % de la taille des stands et du volume de visiteurs, une diminution des budgets mais une offre plus ciblée ».

L’avenir du funéraire

Tiens, une réticence sur le Low Cost, puisqu’Olivier parlait avec réticence de la réduction des marges ? « Le Low Cost fonctionne par réduction des coûts et des marges, donc de la latitude de manœuvre. Paradoxalement, plus on joue sur le prix, plus la famille sera regardante sur les prestations et la qualité. Je pense que l’avenir consiste plutôt à se distinguer par l’offre, personnalisée et de qualité » sans tomber dans l’excès « Il suffit de voir les carrossiers funéraires, qui sont devenus beaucoup plus raisonnables ».

« Internet est venu perturber le marché » poursuit-il « et toute la question à laquelle il faut répondre maintenant, c’est  »comment se différencier ? ». Le rapport prix-prestations est à 90 % psychologique, il faut donc savoir apporter une réponse de qualité aux besoins des familles »

Mais l’avenir du funéraire et les grandes tendances sont en train de se jouer, c’est le mot de la fin d’Olivier Géhin.

Le site de Funéraire Magazine est ici

Propos recueillis au téléphone par Guillaume Bailly

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Crématorium de l’Arche à Mareuil-lès-Meaux, visite

le Journal du Funéraire

Jeudi dernier nous quittions Paris pour Coulommiers pour rencontrer M. Christophe Canard, fils de Jean Canard le fondateur de l’entreprise, gérant de la société de pompes funèbres depuis 1995 et Thomas Beaucourt, dirigeant d’Archimat pour évoquer le dernier projet de Christophe Canard, à savoir la construction du crématorium de l’Arche à  Mareuil-lès-Meaux, dans le département de Seine-et-Marne.

10 heures du matin à Coulommiers

Départ sous la pluie pour ce rendez-vous et opération escargot des taxis parisiens… Mais nous sommes « Just on time » à Coulommiers pour découvrir une belle agence de pompes funèbres, vaste, lumineuse, avec un grand parking. Une vaste signalétique « le Choix Funéraire » nous indique que nous sommes en terrain connu, Christophe Canard étant adhérent de longue date.

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Pompes funèbres Canard à Coulommiers

Pompes funèbres Canard à Coulommiers

Une histoire de marbrerie à l’origine

Créé en 1973 par Jean Canard, l’entreprise était spécialisée en marbrerie et ne proposait que ce service à ses clients. En 1980, l’entreprise fait ses débuts dans la pompe funèbre pour compléter son offre de marbrerie. En 1981, les Pompes Funèbres Canard vont ouvrir une deuxième agence à Rozay-en-Brie. Les projets vont s’enchainer avec l’ouverture de leur propre chambre funéraire à Coulommiers, l’ouverture d’une agence à Provins, puis un rachat à la Ferté-Gaucher. Ouverture de salons funéraires à Provins puis Rozay-en-Brie… Face aux évolutions des pratiques funéraires et aux nouvelles attentes des familles, les pompes funèbres Canard obtient une délégation de service publique à Mareuil-Les-Meaux et se lance dans la construction d’un crématorium qui sera inauguré en mai 2014

Et un, et deux, et trois… crématoriums dans le département de Seine-et-Marne

Après le crématorium de Saint-Fargeau-Ponthierry inauguré en mai 2008, l’inauguration en février 2014 du crématorium de Saint-Soupplets, géré par la société Atrium, délégataire de service public, le crématorium de Mareuil-lès-Meaux, sera le troisième crématorium dans le département de Seine-et-Marne, évitant aux familles de long et couteux déplacements pour accompagner les défunts ayant choisis la crémation.

Visite du crématorium de l’Arche à Mareuil-lès-Meaux, en construction

Le bâtiment dont la toiture en bois commence à s’élever vers le ciel est une réalisation d’Archimat, qui préconise une architecture respectueuse de l’environnement avec une démarche H.Q.E. (Haute Qualité Environnementale). L’éco-conception, les matériaux naturels, couverture végétalisée, économie d’énergie, une insertion paysagère ou encore le bilan carbone sont les principes environnementaux figurant dans les projets pilotés par Thomas Beaucourt. Du côté technique les équipes de Jean-Pierre Guillermin, directeur de Facultatieve Technologies ont installé le four et le système de filtration en sous-sol, respectant la norme qui sera en vigueur le 16 février 2018, limitant toute pollution atmosphérique, en évitant les rejets dans l’atmosphère de mercure provenant d’amalgames dentaires, métaux lourds, dioxine, tout en respectant l’architecture aérienne du bâtiment et en dissimulant la partie technique au public.Image may be NSFW.
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En arrivant sur le site on est immédiatement séduit par le bâtiment ressemblant au célèbre « Sydney Opera House » qui semble pointer vers le ciel symbolisant sans doute la direction de nos pensées au moment du deuil. Avec 2 salles de cérémonies, une petite et une grande, une salle de convivialité pour se retrouver en famille après la cérémonie, entouré par un jardin du souvenir avec des innovations en termes de mémorialisation, le bâtiment est chaleureux, lumineux et propice au recueillement.

L’intérieur, tient de la charpente navale traditionnelle, ressemblant à une coque de bateau, le crématorium de l’arche porte bien son nom, une arche évoquant Noé sauvant les vivants ou une référence au Styx, que les défunts traversaient dans la mythologie grecque sur la barque du vieux nocher Charon ?

Nous allons suivre la fin de la construction de ce bâtiment, en particulier la décoration et le mobilier intérieur et la partie jardin du souvenir, nous vous tiendrons au courant !

Pour aller plus loin:

Le crématorium de Mareuil-lès-Meaux, le crématorium de l’Arche

Délégataire de service public :Pompes funèbres Canard dirigé par Christophe Canard

L’architecte du Crématorium :Archimat dirigé par Thomas Beaucourt

Équipement de crémation et filtration :Facultatieve Technologies dirigé par Jean-Pierre Guillermin

Visite en photos (DR)

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Christophe Canard
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Thomas Beaucourt
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logo archimat
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Pompes funèbres Canard à Coulommiers
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Crématorium de l'Arche à Mareuil-lès-Meaux
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Crématorium, une vaste salle de cérémonie
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Mareuil-lès-Meaux, la salle de cérémonie du crématorium
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Crématorium de l'Arche
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Crématorium de Mareuil-lès-Meaux
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Crématorium de Seine-et-Marne
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Naissance d'un crématorium

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Thanatopraxie pour tous, une solution pour personne

le Journal du Funéraire

C’est l’expression du moment : « pour tous ». Jamais un gouvernement n’a été autant soucieux d’égalité, peut être pour faire oublier ses lacunes sur d’autres sujets. Dernière cible en date, la thanatopraxie. Avec précipitation, et sans méthode.

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C’est frappant lorsqu’on lit le rapport de l’IGAS, auquel nous avions déjà consacré un article : avant, l’ordre de mission d’un groupe à qui un gouvernement confiait un rapport était « Faites nous un état des lieux de tel secteur afin que nous puissions voir ce qui ne va pas et l’améliorer ». Le rapport de l’IGAS en est, dans sa formulation, l’exact contre-pied. L’ordre de mission peut se résumer ainsi : « Voilà ce que nous allons faire, trouvez comment on peut le faire, et surtout, comment on peut le justifier ». Ce qui n’est en rien une attaque du rapport final, mais une interrogation sur ses commanditaires.

Qui pour tous ?

L’on peut se poser la question de l’urgence de lois qui concernent à chaque fois peu de personnes. Il y a bien sûr le principe républicain et philosophique de l’égalité, mais, si l’on choisit de rester pragmatiques, on s’aperçoit que tout cela est complètement contre-productif. L’urgence, voire la fébrilité sont des arguments facilement exploitables par l’opposition, de même que le classique mais toujours efficace « pourquoi mobiliser tant de ministres sur une loi qui concerne 3000 personnes, alors que 3000000 sont au chômage ? ».

La stratégie du gouvernement n’est pas clairement exprimée. Chercher à gagner des voix fidèles en s’assurant des votes « minoritaires », respecter un engagement de campagne ? Peu importe. Si cela contribue à apporter des droits à ceux qui en ont besoin sans en ôter à d’autres, alors ceci ne nous concerne pas.

Mais c’est la méthode qui est critiquable. Si « le mariage pour tous » est un débat purement moral et philosophique, d’autres sujets peuvent s’avérer nettement plus dangereux pour la santé. La « thanatopraxie pour tous » par exemple.

Thanatopraxie pour tous ?

Il n’y a rien de répréhensible en soi à vouloir proposer le meilleur à chacun. Par exemple, à une famille de se recueillir près du corps d’un proche convenablement présenté, ayant bénéficié de soins thanatopraxiques. Même si celui-ci était atteint du HIV, ce qui est pour l’instant interdit.

Mais des incertitudes demeure sur la future législation qui semble désormais se profiler à l’horizon.

Incertitude scientifique sur la possibilité de se contaminer en pratiquant des soins de conservation sur un malade atteint du HIV. Certes, il existe des études sur le délai de survie du virus en dehors du corps. Le problème réside justement dans le fait qu’il existe plusieurs études, souvent contradictoires. Le rapport de l’IGAS n’apporte pas réellement de solutions : réaliser les soins dans un laboratoire, c’est diminuer le risque, pas l’éliminer. Et les délais de sécurité pour s’assurer que le virus est éliminé sont incompatibles avec la législation sur le transport de corps. Le législateur y pensera-t-il ?

Incertitude sur les chambres funéraires présentées comme une panacée : sur les 2600 recensées en France aujourd’hui, combien sont aux normes ?

Incertitude sur la volonté des thanatopracteurs. Quelques « coups de sonde » parmi les professionnels de notre lectorat laisse entrevoir une débat âpre entre les d’accord et les pas d’accord. Ou plutôt, les tenants du « oui, il faut, c’est un devoir » et les partisans du « jamais ! ».

Enfin, la loi prévoira-t-elle un droit de retrait pour les thanatopracteurs qui estiment courir un risque et refuseront de pratiquer ces soins ? Si non, y aura-t-il des sanctions ? Si oui, y aura-t-il deux listes, une liste des thanatopracteurs acceptant et refusant ?

Tous pour qui ?

Au final, la « thanatopraxie pour tous » pourrait bien, suivant le rapport de l’IGAS, tourner au fiasco total. Voir des thanatopracteurs quitter la profession si on les oblige, ou chercher les moyens l égaux de contourner la loi. Voir se mettre en place une double tarification, ou bien des pompes funèbres « oublier » de signaler que le défunt avait le HIV provoquant des accidents auprès des thanatopracteurs un peu trop pressés ou décontractés vis à vis des précautions de contact…

Bien entendu, tout cela se prévoit et s’organise. Mais le législateur prendra-t-il le temps de réfléchir à un texte de loi vraiment complet ou adapté, après concertation entre les différentes parties ? Ou cherchera-t-il à passer le plus rapidement possible un texte visant à satisfaire des électeurs potentiels à quelques semaines des élections municipales et européennes ?

Parce qu’un mauvais texte, inefficace et inadapté, serait préjudiciable à tout le monde. Au secteur funéraire, qui serait accusé de mettre de la mauvaise volonté, aux thanatopracteurs qui prendraient des risques ou se détourneraient, lassés, de leur métier, aux associations de patients atteints du HIV, qui se verraient accusées de faire du lobbying, au gouvernement dont l’opposition soulignerait, encore une fois, l’amateurisme et l’incompétence.

Et surtout, au final, aux familles, qui se retrouveraient prises entre tous ces feux dans un moment ou elles ont besoin de sérénité.

Alors, tout pour tous, est-ce possible ? Ça a semblé inatteignable pendant des décennies. Si c’est faisable, et cela reste à prouver (et cette dernière remarque est l’expression d’un scepticisme, pas d’une opposition) alors prenons le temps de le faire correctement. Après avoir géré l’urgence vitale, qui n’est pas là. Parce que si on privilégie certaines causes à d’autres, alors, oui, tout le monde aura droit aux soins de conservation… Mais plus personne ne pourra se les payer.

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Avis de décès et nécrologie du 20 février 2014

le Journal du Funéraire

Le carnet du jour et les avis de décès, ils nous ont quittés… Sincères condoléances à leurs proches, parents et alliés.

Les avis de décès et nécrologie du 20 février 2014

 

Jean Charbonnel, ancien ministre gaulliste, qui s’était éloigné du RPR dans les années 70 et ancien maire de Brive-la-Gaillarde, est décédé ce jeudi à l’âge de 87 ans à Paris. Le président de la République François Hollande lui a rendu hommage dans un communiqué, où il salue un « homme de conviction« , rappelant qu’il  était « une figure du gaullisme » qui avait « cherché à donner une vision sociale au mouvement auquel il appartenait« . Jean Charbonnel avait été secrétaire d’État aux Affaires étrangères, chargé de la Coopération en 1966-67, puis ministre du Redressement industriel en 1972-1974.

Saïd Fakhri, né au Sénégal, est décédé à l’âge de 77 ans à Dakar. Il était l’actionnaire majoritaire de l’AS Cannes, l’ancien club de Zinedine Zidane et le père du président du club, Ziad Fakhri.

Tunisie, décès de Abdelaziz Zenaïdi, ingénieur centralien tunisien, père de Mondher Zenaïdi ancien ministre de l’ère Ben Ali. La Tunisie a perdu l’un de ses grands bâtisseurs, de la belle époque, à l’aube de l’indépendance.

Norbert Beuls, est décédé à l’âge de 57 ans jeudi, ancien défenseur belge qui a évolué en première division au KSK Tongres, à l’Antwerp, au Sporting de Charleroi et au KRC Genk de 1977 à 1994.

Sans oublier aussi:

 

Monsieur Roger Debord, Sayat (63530)

Monsieur André Peignier, Pulligny (54160)

Madame Léoncia Cabero, Annonay (07100)

Monsieur André Hainsselin, Abbeville St Lucien (60480), (Avis de remerciement)

Madame Denise Cavanat, Riom (63200)

Madame Stanislaw Blaszczyk, Sallaumines (62430)

Solange Gschwind, Lons Le Saunier (39000)

Monsieur Jean Pierre Henry, Pleurs (51230)

Madame Yvette Laurent, St Jean De Monts (85160)

Christophe Grandmougin, Esboz Brest (70300), (Souvenir)

Robert Bertrand, St Etienne (42000)

. Christopher ., Dambenois (25600)

Monsieur Raymond Groutsch, Longeville Les St Avold (57740)

Madame Veuve Kléber Fassiaux, Lens (62300)

Madame Veuve Maurice Firmy, Pronville (62860)

Madame Alice Peyreton, Ornans (25290)

Monsieur Michel Picher, St Mihiel (55300)

Monsieur René Jeault, Mulhouse (68200)

Monsieur Georges Revert, Monceaux L Abbaye (60220)

Madame Denise Valable, Sarceaux (61200)

Monsieur Gaetano Milioto, Farebersviller (57450)

Monsieur Normand Canlers, Burbure (62151)

Monsieur Joël Fresnais, Ste Livrade Sur Lot (47110)

Monsieur Alain Conte, Ancier (70100)

Madame Marie Ange Bouscaud, St Aubin Des Chateaux (44110)

Monsieur André Audouin, Fontenay Le Comte (85200)

Madame Ursula Veloso, Le Creusot (71200)

Madame Annick Legrand, Notre Dame Des Landes (44130)

Madame Josiane Aubois, Rozieres Sur Mouzon (88320)

Madame Veuve Raymond Darcy, Sangatte (62231)

Madame Marcelle Limare, Ouville La Riviere (76860)

Christian Dasvin, Nevers (58000)

Monsieur Joseph Camille Bonjour, Brevilliers (70400)

Monsieur Michel Saillot, Yvetot (76190), (Avis de remerciement)

Madame Arlette Leroux, Verneil Le Chetif (72360)

 

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«Avis-de-deces.net est le site internet permettant aux familles d’annoncer le décès d’un proche d’une manière rapide au plus grand nombre. Les parents, proches et amis peuvent transmettre facilement et gratuitement l’envoi de condoléances ou de témoignages en ligne leur soutien aux familles dans la douleur et la peine.

Pour publier un avis de décès sur « Avis-de-deces.net », prenez contact avec l’entreprise de pompes funèbres qui assure la prise en charge de la personne disparue.»

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Création d’un syndicat professionnel des Pompes Funèbres Musulmanes

le Journal du Funéraire

Un syndicat professionnel pour les pompes funèbres musulmanes ? Cela pourrait devenir une réalité puisque le responsable des Pompes Funèbres du Sud à Montauban – a décidé d’essayer de fédérer ses confrères.

Cette initiative aurait pour avantage de pouvoir mettre en avant les atouts des pompes funèbres confessionnelles auprès des pouvoirs publics, des familles et des compagnies d’assurance. Surtout, cela serait l’occasion de créer du lien entre les différences agences de pompes funèbres musulmanes qui, disséminées sur le territoire, n’ont pas toujours la possibilité d’échanger sur les problématiques souvent très similaires qu’elles ont.

Vous n’êtes pas sans savoir que le nombre d’entente entre compagnie d’assurance et grands groupes de Pompes funèbres, empêche nombre de famille de faire appel à nos services.

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Un syndicat professionnel des Pompes Funèbres Musulmanes?

Ce n’est pas normal !

Pour cette raison, il se crée un syndicat des entreprises de Pompes Funèbres Musulmanes, qui doit :

  • Défendre les intérêts des familles.
  • Professionnaliser les intervenants du secteur.
  • Rendre visible les actions auprès des institutions.

Les institutions en questions sont les pouvoirs publics et les associations.

Rejoignez le mouvement !

Si vous connaissez des professionnels intéressés par la démarche, merci de relayer l’information sur la page Facebook!!

Nous travaillons actuellement à la rédaction des statuts, toute aide ou tous commentaires sont les bienvenus.

Pour plus de renseignements :

Samir CHIKHI

Pompes Funèbres Du Sud

Samir[at]pfds.fr

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OJD 2013, la presse française à l’agonie?

le Journal du Funéraire

La presse écrite payante poursuit sa lente ou rapide érosion en 2013, après la publication des chiffres de diffusion payée, ventes en kiosques et abonnements par l’OJD, l’organisme chargé de comptabiliser la diffusion de la presse. Presse quotidienne nationale, presse quotidienne régionale, presse magazine sont touchées. Concernant la presse du funéraire, Funéraire-Magazine et Résonance, nous ne pouvons rien vous dire les deux titres n’ayant pas adhéré à l’Office de Justification de la diffusion. La presse écrite n’est pas morte, mais on pourrait le croire vu son déclin depuis de nombreuses années et l’apparition de nouveaux médias sur Internet. La presse écrite doit multiplier ses modes de diffusion papier, web, mobile et poursuivre sa révolution numérique pour survivre.

Presse quotidienne nationale, des soins palliatifs vers l’enterrement

L’année 2013, une mauvaise année pour les quotidiens nationaux. La Croix +0,8% et Les Echos +0,7% ont augmenté leur diffusion par rapport à l’année dernière. Le Figaro en perdant -1,9%, reste le premier titre de la presse française nationale avec 317.000 exemplaires vendus quotidiennement. Le Monde, est en baisse de 4,4%, Libération accuse une baisse de sa diffusion de 14,9%, Aujourd’hui en France, une baisse de 10,3% et L’Equipe, enregistre une baisse -11,4%, l’Humanité aurait perdu presque 7% de ses lecteurs.

Rappelons que la presse ne survie aujourd’hui que par ses ventes en kiosques, ses abonnements et sa publicité sans oublier selon la Cour des comptes, un peu plus de 700 millions d’euros alloués par la loi de finances 2013 au secteur de la presse écrite…

Presse quotidienne régionale, ça sent le sapin

La Dordogne Libre augmente de 0,26 % avec une diffusion de 5895 exemplaires, c’est la seule publication en hausse, pour les autres titres c’est une baisse avec notamment une baisse de 7% pour l’Est Républicain, – 8,82 % pour le Parisien ou une baisse de 2,16 % pour Ouest France.

Presse gratuite, le low cost en berne

Une nouveauté, pour la première fois d’une histoire commencée en 2002, la diffusion des trois grands quotidiens gratuits français a baissé l’année dernière. Selon les chiffres de l’OJD, le leader 20 minutes comme Direct Matin et Metronews ont distribué moins d’exemplaires en 2013 qu’en 2012.

Presse magazine, une ambiance de veillée funèbre

Dans la rubrique Actualités Générales, quelques titres, 5 enregistrent une hausse de leur diffusion, dont Philosophie Magazine +6,66% ou Polka Magazine +5,31%, Les Inrockuptibles affiche une forte baisse -23,81% comme VSD -13,4% ou Paris Match -5,76%.

Pour la rubrique des Féminins généralistes, Causette avec la plus forte progression de diffusion +26,92%, ne cache pas un marché sinistré, Prima -17,44%, Votre Beauté -7,92% ou Femme Actuelle -6,54%.

Chez les people, seul Jour de France a connu une hausse de sa diffusion en 2013 avec une hausse de +7,71 %, Oop’s ! , Public, Voici, Closer enregistrent des baisses de plus de 10 points.

La rubrique News, Valeurs Actuelles augmente de +11,84%, quand Marianne plonge de -16,62%. On constate dans ce climat morose une tendance avec des pertes relatives au Le Nouvel Observateur, l’Express ou Le Point.

Les publications économiques, comme Capital, Management et Le Nouvel Économiste baissent sérieusement, seul Investir reste stable.

La presse TV n’est pas épargnée. Télé Magazine baisse de -8,40%, Télé Loisirs -7,89% et Télé 2 Semaines -6,18%.

Les raisons, c’est la faute aux portables et à internet!

Les médias se multiplient, les médias deviennent multicanaux… Avec Internet, le paysage médiatique subit de profondes mutations. La presse en ligne peine à trouver son modèle économique mais l’avenir va nous prouver qu’il n’est pas possible d’adapter le modèle économique de la presse papier sur le numérique qui doit trouver son propre modèle, car, selon les chiffres de Mediametrie, 57% des Français se tournent d’abord vers la presse en ligne, via un PC, un mobile ou une tablette, pour s’informer.

Internet, une nouvelle manière de s’informer. L’accès à l’information sur le Web est rapide et instantané et ce média maitrise mieux que le papier le multimédia, la combinaison texte, photo, vidéo et son. C’est aussi un moyen de diffusion interactif avec le lecteur. Une publication à moindre coût, les coûts d’impression étant nul ce qui abaisse énormément les charges. Internet est une source d’information mobile grâce aux progrès technique en communication comme la Wi-Fi, 3G, 4G, et des périphériques mobiles.

Aucun nouveau média n’a encore remplacé un média existant. Et si un jour les médias internet remplaçaient les médias papiers? Professionnels du funéraire, pourquoi ne pas communiquer sur Funéraire-Info?

Dernière Heure: les Echos (du) Funéraire bruissent de la rumeur de l’ouverture prochaine d’un nouveau site internet dédié à l’actualité des pompes funèbres et du funéraire! Bienvenue.

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La presse ne ligne se développe!

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Dons d’organes : l’évolution du droit

le Journal du Funéraire

Les donneurs d’organe : état du droit positif et perspectives d’évolution par Morgane Daury, Faculté de droit d’Amiens

La pénurie de greffons est devenue la première cause de décès des personnes en attente de greffes. Elle conduit parfois à trouver des solutions alternatives illicites comme l’achat d’organes à l’étranger. Conscient de cette situation, le législateur français explore les pistes pour élargir le cercle des donneurs. Celles-ci posent des questions éthiques délicates…

La pénurie d’organes, dénoncée tant par les scientifiques (V. Arrêt cardiaque réfractaire et prélèvement d’organes à cœur non battant, B. Riou, Congrès national d’anesthésie et de réanimation 2007. Médecine d’urgence, p. 579-588) que par les parlementaires (Comptes rendus de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, 10 juillet 2013, Site du Sénat) conduisent ceux-ci à s’interroger sur les possibilités d’élargir le cercle des donneurs.

S’agissant du donneur vivant, on ne saurait revenir sur le principe du consentement libre et éclairé, toujours requis et sur l’exigence d’un intérêt thérapeutique pour autrui, dicté par le principe d’inviolabilité du corps humain.

S’agissant du donneur mort, la présomption de consentement existe de longue date.  Sous l’empire de la loi du 22 décembre 1976 relative aux prélèvements d’organes, dite loi Caillavet, il n’y avait pas de registre de refus, de telle manière que tout le monde pouvait être prélevé. Le système choque, et les lois successives plus récentes ont exigé le recueil du témoignage de la famille (article L L1232-1 du code de la santé publique, issu de la Loi n° 2011-814 du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique). Le système actuel de l’inscription sur un registre de refus n’est pas satisfaisant et conduit à s’interroger sur l’opportunité de poser clairement la question, par exemple à l’occasion de l’établissement de la carte vitale ou de la journée d’appel (Comptes rendus précités).

L’élargissement du cercle des donneurs vivants a été réalisé récemment, tandis qu’on s’interroge sur l’opportunité d’élargir le cercle des donneurs morts.

Extension récente de la catégorie des donneurs vivants

Le législateur a étendu le cercle des donneurs vivants au-delà de la famille et a admis le recours aux dons croisés.

Le don altruiste

La loi de 1976 ne limitait pas la catégorie des donneurs d’organes potentiels, si bien que toute personne, même dépourvue de tout lien familial avec le receveur pouvait lui donner un de ses organes. Sous l’empire de la loi du 29 juillet 1994, le don d’organe n’était possible qu’au profit d’un père ou d’une mère, d’un fils ou d’une fille, d’un frère ou d’une sœur ou, en cas d’urgence seulement, au profit du conjoint. La loi du 6 août 2004 a procédé à une importante extension du cercle des donneurs en y incluant des collatéraux simples (cousins germains et cousines germaines, oncles et tantes) et des alliés (conjoint du père ou de la mère). Surtout, la loi a fait entrer dans le cercle des donneurs “toute personne apportant la preuve d’une vie commune d’au moins deux ans avec le receveur”.

A l’occasion des travaux parlementaires sur la révision de la loi bioéthique la question s’est posée de savoir s’il fallait davantage encore étendre la catégorie des donneurs en y incluant les « amis » du receveur. Deux logiques se sont affrontées sur les bancs de l’assemblée (V. Travaux préparatoires à la loi n° 2011-814 du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique publiée au JO du 8 juillet 2011, discussion en séance publique).

Les opposants à une telle extension ont notamment fait valoir la difficulté de  prouver le lien affectif et le risque de trafic d’organes qui pourrait résulter d’une éventuelle proposition de « dédommagement » du donneur. En outre, cette extension n’aboutirait qu’à une très faible augmentation du nombre de greffes : malgré l’élargissement de 2004 qui ouvre le prélèvement d’organes aux collatéraux, cousins, tantes ou oncles, 99 % des donneurs restent le père, la mère, le frère, la sœur ou le conjoint.

Les partisans de l’élargissement du cercle des donneurs aux « amis » du receveur ont souligné la nécessité de lutter par tout moyen à la pénurie de greffons et ont rappelé que la greffe d’un organe prélevé sur un cadavre représente une moins bonne solution thérapeutique.

Cette dernière logique l’a finalement emporté : depuis la loi de 2011“toute personne pouvant apporter la preuve d’un lien affectif étroit et stable depuis au moins deux ans avec le receveur” peut être donneur (Article L1231-1 du code de la santé publique).

Le don croisé

L’article 7 de la loi du 7 juillet 2011 a introduit un nouvel alinéa 3 à l’article L. 1231-1 du Code de la santé publique aux termes duquel le recours au don croisé est admis. Le décret du 7 septembre 2012 relatif au prélèvement et à la greffe vient préciser ces dispositions.

Le don croisé fait intervenir deux couples donneur-receveur : le couple A et le couple B. Le donneur A pourrait donner au receveur A, parce que leur lien de famille ou d’affection le permet, mais ils ne sont pas compatibles. Les mêmes caractéristiques se retrouvent dans le couple B. Or, les couples A et B sont compatibles l’un à l’égard de l’autre. La technique du don croisé conduit à ce que le donneur A donne au receveur B, tandis que le donneur B donne au receveur A.

Cette mesure pourrait donner lieu à un élargissement ultérieur. C’est ce que suggérait, déjà, la lecture de l’avis n° 115 du Comité consultatif national d’éthique (Questions d’éthique relatives au prélèvement et au don d’organes à des fins de transplantation, 2011, site du CCNE). Le Comité y évoque en effet comment, aux États-Unis, on est passé du don croisé entre deux couples au don croisé entre N couples. La multiplication des couples donneur-receveur rend les hypothèses de compatibilité plus fréquentes, puisqu’il ne s’agit plus de trouver deux couples compatibles deux à deux, mais de trouver, pour un couple A, un donneur B et un receveur C, alors que le receveur B sera compatible avec un donneur D et le donneur C avec le receveur E, et ainsi de suite. Mais s’il y a N couples, la simultanéité des greffes très difficile à organiser. Pour remédier à ce problème, il est suggéré de faire intervenir un « bon samaritain », donneur supplémentaire. Cette piste de réflexion sera certainement envisagée lors de la révision de la loi bioéthique.

Tout comme sera aussi nécessairement engagée une réflexion sur l’extension des prélèvements cadavériques.

Vers une extension des prélèvements sur donneurs morts ?

A coté des prélèvements à cœur battant, il est possible de prélever des organes sur des donneurs dont le cœur est arrêté, ce qui ne va pas sans soulever des problèmes éthiques considérables.

 

Prélèvements à cœur battant et à cœur arrêté

Lorsque la mort encéphalique est constatée, le prélèvement est possible. La plupart des greffes d’organes, pour l’instant, sont effectuées sur des patients en état de mort cérébrale : leur cerveau est complètement et définitivement détruit. Dans ces conditions, on constate la mort et on arrête les mesures de réanimation, de respiration artificielle et d’assistance à la circulation cardiaque. Quand un prélèvement d’organe est possible, on prolonge quelque peu ces mesures de réanimation afin de réunir les conditions de transplantation. Au moment opportun, on prélève les organes et on arrête les mesures de prolongement artificiel de la vie : c’est le prélèvement à cœur battant.

Les donneurs à cœur arrêté ont fait l’objet d’une classification dite de Maastricht car elle est issue d’une issue d’une réunion des chirurgiens de l’Hôpital de Maastricht en 1995 (V. B. Riou, précité). Aux termes de cette classification, les donneurs sont répartis en quatre catégories :

1 Patient en arrêt cardiaque ne bénéficiant pas de RCP (réanimation cardio-pulmonaire).

2 Patient en arrêt cardiaque et bénéficiant d’une RCP inefficace.

3 Arrêt cardiaque d’un patient dont on a décidé l’arrêt de la réanimation car elle est vouée à l’échec (arrêt cardiaque contrôlé)

4 Patient en mort encéphalique diagnostiquée faisant un arrêt cardiaque

Le prélèvement d’organes chez des patients dont le cœur est arrêté s’est développé dans certains pays comme l’Espagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni ou les États-Unis. En fait, de tels prélèvements avaient été effectués dans les années 80 en France, avant d’être abandonnés, essentiellement pour des problèmes techniques de conservation des organes. Aujourd’hui, ces problèmes techniques ont été surmontés à l’étranger. Il s’agit donc d’une source potentielle très importante d’organes qui pourraient permettre de résoudre en partie la pénurie actuelle, au moins en ce qui concerne la transplantation rénale. Sous l’égide de l’Agence de la biomédecine, cette activité a redémarré dans les années 2000, une fois les obstacles législatifs et réglementaires levés, et les premiers prélèvements ont été effectués à Lyon (V. S. Cabut, Greffes : une nouvelle source de dons d’organes, LeMonde.fr, 14.02.2013). Toutefois, cette activité pose des problèmes organisationnels et éthiques non négligeables, expliquant pourquoi celle-ci se limite pour l’instant à une dizaine de sites pilotes en France et exclusivement sur les catégories I, II, IV.

Les problèmes éthiques soulevés

S’agissant des patients des catégories I et II, la question cruciale qui se pose est celle de savoir quand déclarer que la réanimation cardio-pulmonaire est inefficace et vouée à l’échec ou au contraire décider de prolonger la RCP jusqu’à la mise en place d’une assistance ventriculaire à visée thérapeutique ? Ces critères doivent être précis pour éviter qu’un mort ne se réveille sur la table comme cela a pu être exceptionnellement le cas (V.  J.-Y. Nau, Le donneur d’organes n’était pas mort, LeMonde.fr, 10.06.2008).

Actuellement, les prélèvements sur personnes de la catégorie III sont exclus, mais l’agence de biomédecine s’interroge sur l’opportunité d’autoriser les prélèvements (V. le rapport parlementaire n° 1246 sur « les greffes d’organes : les prélèvements sur donneurs décédés après arrêt cardiaque », Compte rendu de l’audition publique du 7 février 2013, site de l’Assemblée nationale).

La catégorie III de la classification internationale de Maastricht concerne des personnes arrivées au terme d’une maladie gravissime qui, étant en fin de vie, sont déjà entrées dans la phase d’agonie. Pour ces patients, la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des patients en fin de vie, dite loi Leonetti, préconise d’éviter l’acharnement thérapeutique. Il faut en effet se résigner à ne plus faire de gestes actifs lorsqu’il n’existe aucun espoir. Au moment de décider l’arrêt des mesures actives, intensives, artificielles de soutien d’une vie, faut-il autoriser des prélèvements d’organes après le débranchement de la personne et l’arrêt cardiaque ? Le risque est que le projet de transplantation conduise à accélérer la prise de décision d’arrêt des soins, que l’on pourrait qualifier d’ « euthanasie utilitaire » et, en amont, interfère sur la sédation (qui influe sur la qualité des organes…, V. B. Riou, précité).

            Le Comité consultatif national d’éthique est défavorable à l’extension du cercle des donneurs décédés à la catégorie III de Maastricht (avis précité). On ne saurait s’en étonner : même strictement encadrée, notamment par la séparation nette des deux équipes médicales (celle présidant à l’arrêt des soins et celle opérant le prélèvement), cette technique peut susciter la méfiance. Et cette méfiance ne peut qu’aller en se renforçant lorsque l’on songe qu’en ces temps de pénurie d’organes, il est question de légiférer sur la fin de vie afin d’assouplir la loi Leonetti et de faciliter l’euthanasie.

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La remise d’urne au cimetière : importance du cérémonial

le Journal du Funéraire

Les remises d’urnes : moment important pour les familles, parfois négligé par certains maîtres de cérémonies. Ce petit quart d’heure au cimetière est il si stratégique ? Oui, il l’est. La preuve.

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C’est quelques chose d’étonnant : autant certains Maîtres de Cérémonies accordent extrêmement d’importance au prologue de la cérémonie proprement dite, puis au déroulé de celle-ci, autant ils considèrent que ce qui se passe au crématorium n’est pas assez important pour requérir leur présence, et les remises d’urnes franchement une corvée.

Attention, cet article est loin d’être une généralité : beaucoup de collègues ont bien saisi l’importance de cette remise d’urne et ont mis au point une petite cérémonie personnalisable, mais d’autres, soit ne voient pas quoi faire, soit n’en voient pas l’intérêt.

La remise d’urne au cimetière

L’importance de la remise d’urne au cimetière est aisé à comprendre : il s’agit de la dernière étape d’un processus d’obsèques, débuté pour la famille lors de la mise en bière, et, par conséquents, le dernier contact, toujours selon la famille, avec les pompes funèbres en leur cœur de métier. Même si, en effet, les proches des défunts auront l’occasion de repasser en agence, récupérer des papiers, régler une facture, prendre livraison d’une plaque commandée, les prétextes ne manquent pas, il s’agit là, dans leur perception, de formalités, déconnectées du cœur émotionnel de la prestation.

Il s’agit donc de confier ce moment particulier à un Maître de Cérémonies, pas seulement à un marbrier présent sur place. Non pas que les marbriers n’en soient pas capable, simplement, ils ne sont pas rompus comme peut l’être un Maître de Cérémonies chevronné à l’exercice, mais de surcroît sont souvent en tenue de travail.

De même, le Maître de Cérémonies ne doit surtout pas faire uniquement à ce moment acte de présence. Rien de pire, au niveau de l’image, qu’un MC bras ballants, passifs, tandis qu’un des membres de la famille prend l’initiative d’une prière ou se tourne vers le professionnel pour lui demander s’il est possible d’en dire une. Dans un cas, le MC apparaîtra comme un gêneur dans cet instant intime, dans l’autre comme un censeur, chargé de surveiller que tout est fait selon les règles d’un protocole mystérieux.

Importance du cérémonial

Le Maître de Cérémonie doit donc solenniser la remise d’urne, et conserver l’initiative, grâce à un cérémonial à la fois parfaitement maîtrisé et personnalisable.

Il ne convient pas, à ce moment précis, d’imposer un ordre rigoureux : au contraire, tout doit se dérouler selon les volontés de la famille, qui est propriétaire de cet instant intime et important, souvent le dernier en contact avec le défunt.

Songez également que, dans la plupart des cas, c’est le MC qui se charge de récupérer l’urne au crématorium. Sa taille peut choquer, de même que la simple idée de se retrouver proche des cendres du défunt, avec ce côté irréversible de la crémation. Il y a un monde entre l’idée de la crémation et son résultat concret, et le travail des pompes funèbres est aussi d’aider la famille à le franchir.

Il est donc important de solenniser l’instant, pour marquer le fait que, bien que réduit en cendres, le contenu de l’urne est toujours le corps du défunt, que le deuil peut s’effectuer aussi bien sur l’urne que sur le cercueil, et que la crémation ne l’a pas soudain transformé en résidu négligeable.

Un exemple de cérémonial

Les secrets d’une remise d’urne sont assez simple : il faut faire court, savoir se retirer, et, pour le contenu, rien de plus enfantin, puisqu’il suffit de demander à la famille ce qu’elle veut. Ne pas hésiter, d’ailleurs, à suggérer. Bien souvent, les proches n’ont aucune idée de ce à quoi ce moment ressemble, de ce qu’ils sont censés en attendre, ni même de ce qu’ils veulent.

Aussi, à moins que vous n’apparteniez à cette catégorie de Maîtres de Cérémonies chevronnés à qui la famille demande « Vous nous ferez la même chose pour l’urne de maman que vous nous aviez déjà fait la dernière fois pour papa », proposez votre plan standard. Si la famille vous demande si il est possible de faire une chose plutôt avant une autre, ou si vous pouvez y introduire un élément, comme la lecture d’une lettre par un petit enfant, c’est gagné : la famille s’approprie la cérémonie et la personnalise.

Tout cela, bien entendu, sera préparé en amont. Hors de question de se mettre d’accord debout devant la porte du cimetière, ou encore moins devant la tombe ou le columbarium ouvert : vous êtes un professionnel, et vous avez forcément pris le temps de réfléchir à ce que vous a dit la famille.

Une façon de solenniser le moment, c’est d’apporter l’urne une fois que tout le monde est arrivé. Assurez vous que tout le monde soit bien là, saluez l’assistance, puis expliquez que vous aller présent chercher l’urne. Cela rendra le moment plus émouvant, et surtout, permettra à la famille de se préparer. Il n’y a rien de plus catastrophique, alors que la famille devise en marchant vers le lieu de dépôt ou d’inhumation, qu’elle découvre le réceptacle de quelques litres qui contient les cendres de leur proche par surprise, en tournant un coin. Au mieux, ils ne comprendront pas ce qu’ils voient, au pire, ils seront saisis par surprise. Dans les deux cas, vous apparaîtrez de façon non professionnelle.

Pour la cérémonie, prévoyez une lecture, une prière si la famille est croyante, un instant de recueillement. Puis le dépôt de l’urne. Vous pouvez demander si un membre de la famille souhaite la déposer lui-même dans le caveau ou dans le columbarium, ceci, à une condition essentielle : vous êtes assuré la veille que quelqu’un répondra oui, et le jour même, que cette personne n’aura pas changé d’avis.

Le tout ne devra pas durer plus d’un quart d’heure. A l’issue, prenez congé et retirez-vous, la famille souhaitera se recueillir dans l’intimité, non sans avoir convenu avec la famille et le marbrier d’un moment ou celui-ci devra procéder à la fermeture.

Tout cela est fastidieux à décrire, et facile, paradoxalement à mettre en œuvre. Ceci, bien entendu, à la condition que le Maître de Cérémonies ait un peu de professionnalisme. Un bon exercice : si vous vous êtes ennuyé à la lecture de cet article parce qu’il ne vous a rien appris que vous ne sachiez déjà, vous êtes sur la bonne voie.

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Pilato, une histoire de famille

le Journal du Funéraire

Fin juin 2013, la rédaction de Funeraire-Info avait rendez-vous en Italie pour une visite sur le terrain chez Pilato pour découvrir et vous faire découvrir une industrie méconnue, la fabrication d’un corbillard. Olivier Defrancq, le représentant et distributeur exclusif de la marque en France nous accompagnait lui-même fin connaisseur de corbillards car il dirige une entreprise de transport de corps dans le sud de la France, « Le Transport Funéraire ». Ce récit sera décomposé en plusieurs épisodes pour vous donner toutes les informations sur ce fournisseur car nous avons appris que nous étions les premiers représentants de la presse funéraire française à faire le voyage pour rencontrer le leader européen de la limousine funéraire depuis 50 ans.

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Pilato, limousine funéraire

Pilato, limousine funéraire

Le voyage vers Trévise est simple car l’aéroport est accessible par la majorité des compagnies aériennes, régulières ou low-cost. Le trajet vers usine de production de Nervesa della Battaglia, situé à une vingtaine de kilomètres, permet de redécouvrir les paysages italiens et donne une impression de « farniente » à ce voyage qui reste malgré tout un voyage d’étude.

Pilato, une histoire de famille

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Barbara Pilato et votre serviteur

Barbara Pilato et votre serviteur

Luigi Pilato, entrepreneur de pompes funèbres à Ponte della Priula et passionné par les automobiles, passait son temps libre à aménager des Mercedes en corbillards. Cela va l’amener à créer la société « Autotrasformazioni Pilato S.R.L. » en 1963, et sortir les premiers corbillards Pilato sur des bases Mercedes du type « MB S220 » et « MB 190 » ou d’autres constructeurs comme Fiat et Lancia.

L’ensemble de la famille va le rejoindre sur cette activité, sa femme Anna et ses trois filles Barbara, Silmava et Andreina.

Aujourd’hui, Barbara Pilato dirige la société, épaulée par son mari Gianvittorio et il est courant de rencontrer dans les couloirs de l’usine, trois générations de Pilato, trois générations de passion au service des entrepreneurs de pompes funèbres.

50 ans en grande pompe

A l’occasion de ce cinquantième anniversaire, Pilato va communiquer autour de la marque dans l’Europe entière, participer à quelques 12 salons professionnels pendant l’année 2013-2014 de Moscou à Paris et de Bologne à Poznan, relancer son magazine Pilato Today pour communiquer sur ses innovations, ses projets et ses « success story »

Visiter l’usine de Pilato, ce n’est pas difficile pour un entrepreneur de pompes funèbres français, il faut juste être disponible pendant 2 jours pour faire le voyage dans de bonnes conditions et pouvoir si madame vous accompagne passer quelques heures à Venise, l’occasion de joindre l’utile à l’agréable et de se faire pardonner pour les absences que les professionnels du funéraire vivent quotidiennement dans leurs vies de famille… Contactez Olivier, pour venir visiter cette usine, pour découvrir le sens du design et de la personnalisation des concepteurs italiens, et votre corbillard vous apparaitra comme un véhicule utilitaire et la limousine funéraire de Pilato comme un vrai plus au service de votre notoriété et de la satisfaction des familles….

Vous pourrez aussi retrouver toute l’équipe de Pilato à Bologne pour Tanexpo 2014, du 21 au 23 mars, l’occasion de pour vous de pouvoir rendre inoubliable la cérémonie et de redonner ses lettres de noblesse à un terme du XIXè siècle, à savoir « La grande pompe ».

Dans le prochain épisode : Pilato, comment naissent les corbillards…

Pour aller plus loin:

PILATO S.P.A.

Production et vente de corbillards (Demandez Barbara, elle parle français avec un accent charmant)

Via Foscarini 6
Nervesa della Battaglia (TV)
Italy

E-mail: pilato@pilato-spa.it

Ou

La société LTF Sas qui est Agent  pour la France.  Démarquez-vous de vos concurrents en proposant une limousine Mercedes et Jaguar aux familles. Pour tout renseignement ou devis, contacter dès à présent votre correspondant Mr Olivier DEFRANCQ au 06 76 48 57 42.

Le Transport Funéraire sas

3120 Route d’Avignon

13090 Aix en Provence

FRANCE

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Pilato, entrée
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Pilato le batiment
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3 pilato acceuil
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Pilato, 50 ans
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Barbara Pilato et votre serviteur
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Bon, je file avec la Jaguar
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Le plus grand show room de corbillard
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Le style Pilato
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Mercedes
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olivier defrancq
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Pilato, limousine funéraire
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Pilato
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Usine Pilato

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Thanatopraxie et médecine légale : un pont pour la connaissance

le Journal du Funéraire

Il y a quelques années de cela, Paul Clerc, thanatopracteur émérite, découvreur de génie et grand précurseur dans biens des domaines plus ou moins proches de notre activité m’appelait pour m’informer qu’il avait proposé notre candidature au sein de la Société Méditerranéenne de Médecine Légale.

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Paul Clerc (Source : http://veroandco.blogy.fr/thanatopraxie-thanatopracteur-un-metier-celui-de-mon-pere-a46696059)

Le Président actuel, le Docteur Luis Frontela Carreras a défendu un projet profondément humaniste à travers sa conception d’une société scientifique particulière, présidées par l’amitié et la confraternité des membres mais aussi par la modernité et par l’actualisation des connaissances .

Il a été à l’origine d’un magasine publié deux fois par an dans lequel notre confrère Sébastien Dumas avait réalisé un travail lors du premier numéro paru en août 2008, photos à l’appui et assez conséquent, sur les soins après autopsie médico-légale.

Il avait par ailleurs publié un texte intitulé « De l’Embaumement à la Thanatopraxie » qui expliquait fort bien les origines de notre art et ce qu’il devint à partir des années 1960.

En effet, Sébastien Dumas, Dominique Barrier, Gérard Tondu et moi même avions vu notre candidature acceptée par cette instance de médecine légale qui, tous les deux ans, propose un congrès dont le thème change régulièrement.

En 2008 c’était à Marseille, en 2010, le congrès se déroulait à Tozeur en Algérie puisque la SMML comprend de nombreux pays bordant la Mare Nostrum comme aimait à dire Paul Clerc en parlant de la Mer Méditerranée, on y compte des médecins légistes provenant de France, d’Italie, d’Espagne,de Grèce, de Tunisie, d’Algérie ou du Maroc etc.

Nous avions été copté tous en même temps par Paul Clerc peu avant son décès et il nous avait écrit un petit mot quelques jours avant de « partir » que j’ai personnellement reçu deux jours après son décès (sic !) où il nous faisait part qu’il avait préparé une « communication » sur  » La présentation du mort » mais qu’il serait probablement déjà décédé lorsque Gérard Tondu (à qui il avait confié la lecture) en ferait le récit.

On aurait tous préféré qu’il se trompe, malheureusement l’avenir nous a démontré le contraire!

Il nous avait adressé le message suivant :

 » Mes estimés collègues et surtout chers amis, Je vous adresse la communication que je destine à Marseille en octobre. Elle est très concentrée et pourrait servir de base, en développant, à dispenser trois ou quatre heures de cours sur la sociologie de la mort. Je soumets sa lecture à vos appréciations.

Pour moi, toujours le même but (jusqu’à en crever!), nous faire reconnaitre par les instances de la médecine légale, les unités d’anatomie et d’anthropologie comme des partenaires respectables.

J’ai demandé à Gérard Tondu de lire la communication au cas, très probable, où je serais alors aux « pattes » des nécrophages califorides, sarcophagiens et autres diptères.

A vous tous, mes estimés collègues et chers amis, mes pensées toujours chaleureuses.

Affectueusement, bien à toi »

Paul Clerc

Même à l’aube de son « départ », Paul avait cet humour grinçant que les intimes lui connaissaient si bien et alors que je venais d’apprendre son décès deux jours plus tôt, je ne pu m’empêcher de sourire en lisant ce texte et pour être franc, j’entendais chaque mot lu comme si il était encore à mes côtés!

Le président fait remarquer dans le courrier qu’il nous adresse du manque de soutien officiel en ce qui concerne l’organisation d’activités et de congrès scientifiques et qu’il est de plus en plus difficile d’organiser des journées comme celles-là donc je profite de Funéraire Info et de sa popularité pour en parler à tous ceux que cela pourrait intéresser.

Le lien suivant annonce la prochaine rencontre qui s’est déroulé à Paris en février

http://www.consiliomanuque.be/userfiles/AFFICHEXXe%20journ%C3%A9es%20internationales%20de%20m%C3%A9decine%20l%C3%A9gale(1).pdf

Je pense comme le disait si justement Paul, que les thanatopracteurs doivent se rapprocher de cette profession qu’est la médecine légale car outre l’intérêt que nous pouvons manifester pour cette discipline à travers notre formation de base, c’est la rencontre de ceux qui l’emploient qui est génératrice de contacts, de recherches, d’approches et même de travaux communs si l’on veut bien s’en donner la peine.

Le praticien de demain devra s’ouvrir à d’autres matières, à d’autres disciplines que celles purement thanatopraxiques, la connaissance et l’expérience passent par le partage et les rencontres, c’est pourquoi il me semble primordial pour amener la profession qui est la notre vers le haut, de développer nos connaissances ensemble.

Je vous invite donc à vous rendre sur ce lien qui vous informera précisément des différents thèmes abordés comme notamment la médecine légale, la médecine légale clinique, l’éthique médicale et le droit de la santé.

J’espère que ce congrès sera placé sous le signe du renouveau, de la remise en question, du partage des connaissances et de l’apprentissage…

Régis Narabutin, Thanatopracteur

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Webconférence sur la gestion du cimetière de demain par les éditions Weka

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Les éditions Weka, spécialistes du droit public, organisent une conférence en ligne le 13 mars prochain sur la gestion du cimetière de demain. Un rendez-vous à ne pas manquer.

La maison d’édition Weka, bien connue de tous ceux qui pratiquent le droit public, organise régulièrement des conférences, gratuites et accessibles à tous, sur internet.  La prochaine, qui se déroulera le 13 mars prochain de 11 heures à 12 heures, portera sur un sujet qui concerne directement les lecteurs de Funéraire Info : la gestion des cimetières.

La question de l’aménagement des cimetières sera abordée  travers l’évolution de la crémation : la forte augmentation de la pratique crématiste ces trente dernières années oblige aujourd’hui les gestionnaires de cimetières à repenser l’aménagement de l’espace pour y accueillir les cendres des défunts.

A travers cette thématique sur le réaménagement global des cimetières, seront évoqués deux sujets auxquels les administrateurs devront prêter attention. Le premier est la reprise de concession, qui devra tenir compte de la valeur patrimoniale des tombes. Et le second est l’aménagement des espaces confessionnels, qui doivent à la foi respecter les pratiques religieuses de chacun sans pour autant porter atteinte à la laïcité.

La conférencière, Marie-Christine Montfort, chef de service en charge de deux crématoriums et du cimetière communautaire à Lille Métropole Communauté Urbaine et membre du bureau national de l’Union du pôle funéraire public, fera le point sur ces problématiques, et présentera les évolutions réglementaires en cours pour les anticiper.

Pour assister à la conférence, rien de plus simple : il suffit de vous inscrire en suivant le lien à la fin de cet article, et d’être présent devant votre ordinateur le jeudi 13 mars à 11 heures.

Lien vers le formulaire d’inscription, puis cliquer sur « PARTICIPER »!

Le programme de la Webconférence :

Les cimetières confrontés à la problématique foncière : comment gérer l’espace ?
- Des cimetières « hors les murs » rattrapés par l’urbanisation
- La nécessaire reprise des concessions expirées tout en assurant la sauvegarde du patrimoine funéraire
- Une solution : l’intercommunalité

Le cimetière est-il toujours « laïc » ?
- Présentation de la loi du 28 décembre 1904 visant à garantir la neutralité du cimetière
- Les regroupements confessionnels
- Les ossuaires confessionnels

L’adaptation du cimetière à la crémation
- Évolution de la pratique crématiste
- Le site cinéraire devenu obligatoire
- Les dispositions applicables aux espaces de dispersion (jardin du souvenir, puits du souvenir)

Point sur l’actualité juridique
- Présentation des textes susceptibles d’entrer en vigueur prochainement

Les éditions Weka vous permettent de :

  • De faire le point les enjeux actuels des collectivités en matière de gestion funéraire.
  • D’adapter vos pratiques aux évolutions sociétales.
  • D’anticiper l’actualité juridique susceptible d’être en vigueur rapidement.

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