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Reconversion, une nouvelle vie dans le funéraire : conseils (2/2)

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Après avoir surmonté, dans la première partie de notre article, les obstacles et les doutes à votre reconversion professionnelle dans les pompes funèbres, il convient maintenant de passer aux choses sérieuses.

La première partie se trouve ici

"Très bon choix, Monsieur, vous voulez des jantes alliage en plus ? ... Pardon, un réflexe, la semaine dernière, j'étais vendeur de voitures..."

Ca y est : malgré vos doutes, légitimes, malgré l’opposition formelle de votre conseiller Pôle Emploi qui, du haut de son travail garanti, de son salaire qui progresse régulièrement, de ses 5 semaines de congés payés plus quatre semaines de RTT et de ses tickets restaurant vous expliquera que non, vraiment, vous devriez continuer dans votre branche même si toutes les entreprises de votre secteur dont délocalisé en Chine, après surtout plusieurs jours passés à observer en entreprise, vous êtes sûr : vous voulez entrer dans le funéraire.

Pardon si nous ne vous souhaitons pas la bienvenue de suite : il faut d’abord surmonter quelques obstacles. Un peu d’aide ? Nous sommes là aussi pour ça.

Bien choisir son métier

Croque-morts, ce n’est pas un métier, c’est un terme générique qui désigne en réalité plusieurs professions. Thanatopracteur, Maître de cérémonies, porteur, marbrier, assistant funéraire, que voulez-vous faire ? Choisissez déjà en fonction de vos capacité physiques : si vous n’êtes pas capable de soulever un sac de ciment, par exemple, la profession de porteur ou de marbrier semble déjà un peu compromise.

Une fois que vous avez listé ce que vous êtes capable de faire, et avant de vous demander ce que vous avez envie de faire, renseignez-vous sur les sociétés de votre région et demandez-vous quel type de société vous allez viser prioritairement. La règle est simple : plus la société est petite, plus on vous demandera de la polyvalence.

Un grand groupe, ou une société importante de votre région, doté de beaucoup de moyens et de personnels privilégiera la spécialisation. Certaines sociétés axent même sur l’hyper-spécialisation : certains conseillers funéraires passent huit heures par jour dans un bureau, à recevoir des familles et faire des démarches. D’autres demandent à leurs conseiller de faire le suivi de la famille en assumant le rôle de Maître de Cérémonies, démarche tout à fait intelligente.

Dans les petites sociétés, avec peu de personnel, vous pourrez aussi bien recevoir la famille, puis aller brancarder le corps jusqu’au funérarium, passer en mairie faire les démarches, retourner faire la toilette du défunt, courir au cimetière creuser la fosse, avant de revenir vous doucher et enfiler votre costume de Maître de Cérémonies, cérémonie durant laquelle vous ferez office de quatrième porteur.

Les deux méthodes de travail ont leurs avantages et leurs inconvénients. Tout dépend de vous.

Une fois listé les métiers qui vous plairaient et que vous seriez capables d’exercer, réfléchissez à votre mobilité géographique et renseignez vous sur l’emploi dans votre région. L’exemple typique est thanatopracteur : certaines régions n’ont pas vu un soin de conservation depuis des années, faute de professionnel, alors que vous installer dans le sud de la France revient à choisir de mourir de faim tant la concurrence est rude.

Les formateurs en funéraire sont généralement des spécialistes

La formation

C’est dit, c’est décidé, vous avez choisi le type de société pour lequel vous voulez travailler, vous avez ciblé un poste, vous avez vérifié que vous aviez bien les compétences pour celui-ci, inutile, par exemple, d’espérer devenir conseiller funéraire si pour vous lire un texte de loi relève d’une langue étrangère que vous ne maîtrisez pas, ou de devenir Maître de Cérémonies si vous parlez la France comme un zyva, ou d’intégrer une formation de thanatopracteur si vous êtes incapable de dire la différence entre une veine et une artère.

Reste ensuite à intégrer une école de formation funéraire qui dispense justement le diplôme que vous visez. Inutile de les chercher en lien en bas de cet article : elles sont nombreuses, et nous n’avons pas envie de sembler privilégier une par rapport à l’autre, ou bien de vexer quelqu’un en l’oubliant. Une demande à un moteur de recherche sur internet devrait vous fournir tout ce dont vous avez besoin. Au pire, si Google, Yahoo ou Altavista ne sont pas vos amis, demandez-nous.

Si vous visez une grosse, une très grosse entreprise, toutefois, renseignez-vous : certaines ont leur propre école interne, et vous dispensent une formation agréée en échange d’un contrat d’exclusivité pendant quelques années. Inutile peut être alors de dépenser de l’argent pour une formation qu’on vous fera refaire dans l’entreprise. Les exigences des recruteurs sont par contre généralement plus élevées.

Voilà, vous êtes presque prêt(e) …

… Reste à régler un dernier détail, qui va nécessiter une synthèse de tout le reste. Vos capacités, vos motivations, le marché de l’emploi, une compilation de toutes ces données et de bien d’autres encore vous sera nécessaire pour effacer l’air incrédule de vos proches lorsque vous annoncerez « Mon amour, les enfants, papa, maman, belle-maman et beau-papa, tonton Dudule et cousine Berthe, j’ai décidé que je ne voulais plus être plombier (chauffagiste/fleuriste/cuisinier/huissier de justice, inscrivez ici votre ancienne profession) et demain je commence une formation pour devenir croque-morts ».

Vous verrez, l’effet est garanti. Surtout si vous préférez leur annoncer la nouvelle de façon abrupte, comme dans l’exemple, que de choisir vos mots avec soin.

En la matière, il est dur de vous conseiller : chacun réagit selon son histoire et sa sensibilité, mais nous ne saurions trop vous conseiller de préparer le terrain.

Alors, oui, se reconvertir dans les pompes funèbres n’est pas chose aisée. Mais au final, vous trouverez un métier dont ceux qui le font n’en changeraient généralement pour rien au monde. Alors, si vous allez au terme de ce parcours du combattant, c’est le moment : bienvenue.

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Tatiana, conseiller funéraire, recherche un patron

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Tatiana nous a envoyé hier soir un petit mail, « Bonsoir, j’ai pu voir que vous aviez passé une annonce pour un jeune conseiller funéraire. Serait-il possible de passer moi aussi une annonce pour un poste de conseiller funéraire? Bonne réception et bonne fin de journée. » Bien-sur Tatiana, nous pouvons passer votre recherche d’emploi pour un poste de conseiller funéraire dans une entreprise de pompes funèbres.

Funéraire-Info: Bonjour Tatiana, pouvez vous vous présenter?

Tatiana: Bonjour et merci de m’aider pour décrocher un poste dans une entreprise de Pompes funèbres. J’ai 26 ans, j’habite près de Nîmes, je suis titulaire du BEP Vente-action marchande depuis 2007 et en 2013 j’ai effectué la formation d’assistant funéraire chez Nova Formation et j’ai eu le diplôme.

Tatiana

Funéraire-Info: Pourquoi le monde du funéraire Tatiana?

Tatiana: Prendre soin et conseiller ses semblables dans les moments difficiles imposés par la vie est plus qu’un métier pour moi mais une réelle vocation. Suite à ma formation, j’ai décidé de faire parvenir ma candidature pour un poste d’assistante funéraire dans différentes entreprises de pompes funèbres.

Funéraire-Info: Vous pensez avoir les qualités requises?

Tatiana: Ma formation commerciale m’apporte les connaissances nécessaires pour assurer la vente des prestations ainsi que de l’ensemble des produits liées à ce métier. J’ai également effectuées plusieurs stages en Pompes funèbres, l’un obligatoire dans mon cursus pour le diplôme d’assistant funéraire durant 2 semaines, les autres étant des EMT (évaluation en milieu de travail), que j’ai effectuées a ma demande en partenariat avec le pole emploi durant 2 semaines chacun.

Je suis vraiment motivée et déterminée, j’apprends vite et deviens autonome rapidement, de plus, grâce aux stages que j’ai effectuées j’ai déjà acquis les bases du métier, ce qui est, je pense, un véritable atout.
On me reconnait également de bonnes aptitudes relationnelles, le sens de l’écoute et une grande discrétion indispensable à l’exercice de cette profession.

Ma capacité à gérer le stress et mon énergie, font également partis de mes points forts, que je souhaite mettre à profit dans l’accompagnement des familles tout au long des obsèques.

Funéraire-Info: Et vous cherchez dans quelle région?

Tatiana: Habitant près de Nîmes, j’aimerais idéalement trouver dans le Gard, mais je suis consciente du marché de l’emploi et surtout j’ai très envie de trouver un travail dans ce domaine, je recherche donc dans le Gard, l’Hérault, et même je suis prête à me déplacer et déménager vers Marseille sans problème.

Je reste à la disposition de vos lecteurs pour les rencontrer et présenter de manière plus approfondie mes compétences et motivations.

Funéraire-Info: Merci Tatiana, bonne chance et tenez-nous au courant…

Pour joindre Tatiana et convenir d’un RDV, laisser un commentaire sous l’article et Tatiana va prendre contact avec vous.

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OSIRIA Courtage Funéraire, devis et accompagnement à Vichy

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Lionel Pommier a 36 ans, il a une expérience dans le funéraire comme directeur de l’agence des Pompes Funèbres Générales et du Crématorium de Vichy, il a créé le 1er Novembre dernier : « OSIRIA Courtage Funéraire« , afin de pouvoir renseigner les familles sur le choix de leur opérateur funéraire, évaluer la prestation et accompagner la famille pendant le chemin du deuil.


Le principe de fonctionnement est très simple et se rapproche du métier de courtier habituel (assurances, travaux, etc…) : Osiria possède plusieurs partenaires locaux qui lui ont confié leurs tarifs, ainsi lorsqu’une famille fait appel à ses services il est capable de leur transmettre immédiatement 3 propositions tarifaires correspondant à leurs besoins (que ce soit pour des obsèques, des travaux de cimetière ou la signature d’un contrat prévoyance). Ces propositions s’accompagnent évidemment de son accompagnement et de son expertise acquise avec son expérience dans le milieu funéraire. Le choix définitif de l’opérateur funéraire peut se faire sur la base du prix seul, de l’indice qualité seul ou du rapport qualité/prix

« en 15 minutes, je peux présenter à mes clients trois devis différents ».

Osiria est une société complétement indépendante dont les services sont gratuits pour la famille. Pour assurer cela, ce sont les pompes funèbres qui rémunèrent M. Pommier, via une commission fixe face à une prestation effectués. Cette commission n’est pas corrélée au montant de la prestation, car « il est important de ne pas diriger les familles vers les prestations les plus coûteuses ». De plus, Lionel Pommier est présent à chaque étape du processus funéraire, afin de répondre aux questions des proches du défunt et de s’assurer que tout se déroule comme convenu. « Le coût de la prestation n’est pas le seul paramètre, la qualité de la prestation est aussi importante. C’est pourquoi je me déplace, assiste aux obsèques et note la qualité des prestations. » Lionel Pommier a défini un certain nombre d’indicateur comme la qualité de la présentation du défunt, le respect des volontés, les délais, la qualité et la disponibilité du personnel. Il répond aussi à toutes les autres questions que les familles se posent, un gain de temps pour l’opérateur funéraire et un rôle de conseiller pour les familles.

L’avis de Funéraire-Info: Nous on aime, le concept est séduisant pour les pompes funèbres et pour les familles, nous allons tenter d’en savoir plus :)

 

Pour aller plus loin

OSIRIA Courtage Funéraire

  • Le premier courtier funéraire français. Grâce à ses partenariats avec les opérateurs funéraires, vous obtenez plusieurs devis dédiés à votre situation.
  • Indépendant. La qualité des prestations de nos partenaires est évaluée en permanence. Cet indice qualité vous est restitué afin de vous aider dans votre choix.
  • Gratuit. De l’évaluation de vos besoins jusqu’à la réalisation des prestations, notre suivi est entièrement gratuit.

Monsieur Lionel POMMIER
23 Passage du Commerce
03200 VICHY
contact[at]osiria-funeraire.com

Osiria Courtage Funéraire

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Au fil du temps, pompes funèbres à Ploeren

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Olivier Ricordeau a ouvert une pompe funèbre depuis le mois d’octobre 2013   « AU FIL DU TEMPS » dans la région de Vannes, à Ploeren plus précisément, dans le Morbihan.
Olivier, Sarthois d’origine, il était commercial au Mans dans le surgelé, a été ambulancier, puis Conseiller Funéraire pendant quelques années dans le Morbihan et à 42 ans il se lance dans la création d’entreprise, Au fil du temps, société de pompes funèbres, qui vient de s’installer fin 2013 à l’entrée de ville de Ploeren, rue de Guernehué, disponible 7j/7 et 24h/24.

Au fil du temps

« Suite à une proposition, j’ai découvert le travail funéraire. J’ai tout appris et après m’y être bien préparé, surtout psychologiquement, j’ai décidé de me lancer » !

Discrétion , respect écoute et compassion

Réflexion, étude de marché, puis formation à la chambre des métiers pour obtenir les financements Olivier Ricordeau, « À Ploeren, je veux recréer ce que j’ai eu et vu sur la presqu’île de Rhyus : surtout pas de cérémonie standardisée ! », l’humain d’abord, le service et le contact!

Le deuil fragilise toute personne et représente l’une des plus grandes épreuves de la vie, il se propose d’accompagner les familles en les déchargeant de tous les soucis administratifs et matériels, afin de vivre dans la sérénité les adieux du défunts.

La philosophie est simple, accompagner avec efficacité et discrétion des familles dans la peine, avec une capacité à anticiper les nouvelles attentes en matière d’obsèques et à innover régulièrement.
L’organisation des funérailles ne supporte aucune imperfection.Un geste maladroit ou une omission peuvent être,à juste titre,très mal ressentis par les familles.C’est pourquoi notre charte de qualité nous impose une rare exigence avec nous même.

Pour aller plus loin:

Au fil du temps
Adresse : 1, rue de Guernehué 56 880 Ploeren.
Tél. : 09 83 95 39 14 et 07 77 07 16 43.
Mail : contact[at]aufildutemps-pompes-funebres.com.
Site : www.aufildutemps-pompes-funebres.com (en construction)

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Schéma régional des crématoriums, la proposition de loi

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Des Sénateurs ont enregistré à la Présidence du Sénat le 18 décembre 2013, une proposition de loi visant à instaurer un schéma régional des crématoriums, sous l’impusion du Sénateur Jean-Pierre SUEUR et envoyée à la commission des lois constitutionnelles.

proposition de loi visant à instaurer un schéma régional des crématoriums

Article 1er

Après l’article L. 2223-40 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 2223-40-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 2223-40-1. – I. – Un schéma régional des crématoriums est établi dans chaque région. Il a pour objet d’organiser la répartition des crématoriums sur le territoire concerné, afin de répondre aux besoins de la population. Il précise à ce titre, par zones géographiques, le nombre et la dimension des crématoriums nécessaires.

« II. – Le schéma est élaboré par le représentant de l’État dans la région, en collaboration avec ceux des départements qui la composent.

« Le projet de schéma est adressé pour avis au conseil régional, ainsi qu’aux organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale compétents en matière de crématoriums. Ceux-ci se prononcent dans un délai de trois mois après la notification du projet de schéma. À défaut, leur avis est réputé favorable.

« Le schéma est arrêté par décision du représentant de l’État dans la région. Il est publié.

« III. – Le schéma est révisé tous les cinq ans. »

Article 2

Le dernier alinéa de l’article L. 2223-40 du code général des collectivités territoriales est complété par une phrase ainsi rédigée :

« L’autorisation ne peut être délivrée que si la création ou l’extension envisagée est compatible avec les dispositions du schéma régional des crématoriums mentionné à l’article L. 2223-40-1. »

Article 3

Dans chaque région, le premier schéma régional des crématoriums est arrêté dans un délai de deux ans après la promulgation de la présente loi.

Pourquoi?

Mesdames, Messieurs,

L’évolution des rites funéraires en France depuis les 25 dernières années se traduit par un recours croissant à la crémation.

Ainsi, en 1980, 1 % des obsèques donnaient lieu à une crémation. Ce pourcentage est passé aujourd’hui à 30 %, voire 50 % dans les grandes agglomérations urbaines.

Face à cette évolution, il apparaît que les crématoriums sont en nombre insuffisant et que leur implantation géographique ne correspond pas aux besoins.

L’insuffisance des crématoriums ne permettant pas, dans un certain nombre de secteurs géographiques, de satisfaire les demandes des familles dans des conditions convenables, il s’ensuit des temps d’attente trop longs pour les familles.

En outre, faute d’un plan cohérent d’implantation des crématoriums, de nombreuses familles sont contraintes à des déplacements longs et coûteux.

Il se trouve par ailleurs que plusieurs crématoriums coexistent dans des zones géographiques très rapprochées. Une telle proximité est préjudiciable à l’équilibre économique de ces équipements et contribue à un renchérissement des tarifs supportés par les familles endeuillées.

Il doit enfin être souligné que le souci de la rentabilité des équipements créés peut conduire à privilégier des crématoriums mal dimensionnés, ce qui peut se traduire notamment par la diminution des surfaces des salles dédiées à l’accueil des familles et au déroulement de cérémonies civiles, qui sont de plus en plus souvent organisées sur le site même des crématoriums.

La création et la gestion des crématoriums relèvent d’une activité de service public communal ou intercommunal.

Dans l’intérêt des familles, et eu égard à la nécessaire dignité des cérémonies d’obsèques ainsi qu’au souci de maîtriser les finances publiques, il apparaît indispensable que le développement des crématoriums puisse, pour l’avenir, faire l’objet d’une coordination à l’échelon régional.

La création comme l’extension des crématoriums font d’ores et déjà l’objet d’une autorisation délivrée par le préfet du département concerné. Cette autorisation pourrait être délivrée au vu d’un schéma régional des crématoriums. Ce dernier serait ainsi doté d’une valeur prescriptive, puisque tout projet de création ou d’extension d’un crématorium ne pourrait être autorisé que s’il est compatible avec les prescriptions qu’il comporte.

Le schéma serait arrêté par le préfet de région, après avis du conseil régional et des intercommunalités compétentes en la matière. En revanche, chaque décision d’autorisation devant être précédée d’une enquête publique, il n’est pas nécessaire de prévoir qu’elle intervienne au stade de l’élaboration du schéma.

Le schéma régional des crématoriums ferait en outre l’objet d’une révision tous les cinq ans, afin de s’assurer qu’il correspond toujours aux besoins constatés de la population.

Tel est l’objet des modifications qu’il est proposé d’apporter au code général des collectivités territoriales par la présente proposition de loi.

Les sénateurs:

Par M. Jean-Pierre SUEUR, Mmes Bernadette BOURZAI, Françoise CARTRON, MM. Bernard CAZEAU, Jacques CHIRON, Mme Karine CLAIREAUX, MM. Roland COURTEAU, Yves DAUDIGNY, Michel DELEBARRE, Claude DOMEIZEL, Mme Frédérique ESPAGNAC, M. Jean GERMAIN, Mmes Samia GHALI, Dominique GILLOT, MM. Jean-Pierre GODEFROY, Didier GUILLAUME, Mme Odette HERVIAUX, MM. Philippe KALTENBACH, Georges LABAZÉE, Jacky LE MENN, Jean-Claude LEROY, Jeanny LORGEOUX, Philippe MADRELLE, François MARC, Mme Danielle MICHEL, MM. Jean-Jacques MIRASSOU, Jean-Pierre MICHEL, Robert NAVARRO, Jean-Marc PASTOR, François PATRIAT, Roland POVINELLI, Mme Gisèle PRINTZ, MM. Marcel RAINAUD, Daniel RAOUL, François REBSAMEN, Daniel REINER, Simon SUTOUR, Yannick VAUGRENARD, Richard YUNG et les membres du groupe socialiste et apparentés.

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Votre actualité sur les pompes funèbres

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Le crématorium désormais soumis au schéma d’implantation, analyse

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Le schéma d’implantation des crématoriums, réclamé à cors et à cris par les partisans des implantations raisonnables, va-t-il enfin voir le jour ? Un projet de loi a été déposé en ce sens…

Jusqu’à présent…

La situation était dénoncée par plusieurs associations de crématistes ou de professionnels : alors qu’en France subsistent des déserts crématistes, d’autres endroits voient au contraire les équipements sortir de terre comme les champignons après une pluie d’automne.

En effet, jusqu’à présent, la législation laissait le maire de la commune concernée seul décisionnaire de laisser s’implanter un crématorium, ou d’être à la source de ces implantations. Jusqu’ici, rien de répréhensible ou de contestable, mais la nature humaine, les conflits politiques, voire même des querelles de clochers ont donné naissance à des situations aberrantes. Ainsi, dans une commune, que nous ne citerons pas, deux crématoriums ont vu le jour en un an dans deux communes différentes… A cinquante mètres l’un de l’autre.

Comme l’expliquent les observateurs de la crémation française, cette situation ubuesque pourrait avoir des conséquences plus dramatiques que le simple ridicule d’un combat de coqs. Les deux équipements placent la zone de crémation dans une situation de suréquipement, donc dans une division du chiffre d’affaire des deux crématoriums par deux (dans l’absolu).

Les charges afférentes au remboursement et à l’entretien de fours, par exemple, restant fixes, et élevées, du fait du cahier d’entretien et des normes, à terme, nous pourrions voir arriver des faillites de crématoriums, avec les conséquences en cascade qu’on imagine : frilosité des banques pour financer d’autres investissements, par exemple. Et d’autres auxquelles on pense moins, comme la fait que le bâtiment et les équipements reviendraient à la mairie, et donc le contribuable sur la commune concernée devrait payer la note, non seulement pour rembourser l’ensemble, mais aussi de son entretien…

Le projet de loi

Le projet de loi du schéma d’implantation des crématoriums a donc vu le jour, enfin, sous l’impulsion de Jean-Pierre Sueur. Pour l’instant, l’appareil législatif est à l’étude à la commission des lois constitutionnelles, et vise à établir au niveau régional ainsi qu’aux « coopérations intercommunales » un schéma régional d’implantation des équipements de crémation.

Celui-ci verrait le jour deux ans après l’adoption et la promulgation de la loi, il y a donc un peu le temps, et serait revu tous les cinq ans ensuite. Globalement un bon projet, mais règle-t-il tout ?

Peut être pas : de région à région, des agglomérations et conurbations peuvent se trouver suffisamment proches pour que des cas se posent. Mais d’un côté, la loi réduirait les acteurs à 22 régions susceptibles de se livrer à une guerre des crématoriums, chiffre limité aux régions limitrophes, bien entendu. Cela vaut mieux que 36500 Clochemerle potentiels.

Le schéma serait établi par un agent de l’état représentant en région, et soumis pour avis, donc, aux Conseils régionaux et locaux. Leur absence d’avis serait interprété comme un acquiescement.

Reste à voir quels seront les représentants de l’Etat désignés pour cette tâche, mais cela laisse entrevoir un espoir : en cas de conflit entre régions, si ces représentants se concertent, la décision finale devrait revenir à leur autorité de tutelle, donc l’état.

Le texte de loi, selon son application, reviendrait donc à un schéma national d’implantation des crématoriums par ricochet.

Reste à voir si le texte sera jugé constitutionnel, les arcanes du droit recelant leurs lots de surprises, et si des amendements seront déposés. Certaisn députés maires pourraient être tentés d’amoindrir la législation nationale pour servir leur chapelle, ce n’est pas comme si cela ne s’était jamais vu.

En conclusion…

En conclusion de quoi, il faut attendre le vote du texte définitif pour se faire une idée plus précise de ce que seront demain les implantations de crématoriums. Wait and see comme diraient nos voisins britanniques s’ils n’avaient fait le choix de crématoriums privés dégagés de toutes contingences du service public.

Ce qu’il est intéressant de constater, c’est que ce sont toujours les même têtes que l’on retrouve. Lorsque le Sénateur Sueur partira jouir d’une retraite bien mérités, ou si il n’est pas réélu, qui prendra la relève pour faire évoluer la législation funéraire ? Il semblerait que l’ancien ministre soit le seul élu en France à se soucier quelque peu de la profession.

Il sera également intéressant d’observer le développement des crématoriums. Ces derniers semblent de plus en plus devenir les temples des rites funéraires modernes, laïcs ou religieux. Seront ils des compléments, ou des concurrents des chambres funéraires qui se développent également, et qui proposent des salles de cérémonies civiles ou pluricultuelles.

Nous allons contacter les principaux intéressés sur ce projet de loi et vous feront part de leur réaction sitôt qu’elle nous sera parvenue.

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Mes pères sous les draps verts par André Chabot

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Du mardi 14 janvier au vendredi 7 février 2014, André Chabot expose, Mes pères sous les draps verts, la Chabotopolis, la cité des morts. Venez retrouver la généalogie (imaginaire) d’André Chabot au travers de  Zéphirin Chabot, Ermelinde de Chabot, Brunet Chabot, Victorien Chabot, Josquin Chabot, Eugénie-Marie Chabot, quelques soixante membres de son illustre famille, à Espace Christiane Peugeot, 62, avenue de la Grande Armée, 75017 à Paris.

Une exposition photographique et un rendez vous littéraire le mercredi 15 janvier à 18h30, André Chabot dédicacera son livre  éponyme, prolongement de l’exposition et de la quête de son passé et de ses ancêtres qui ont marqué leurs temps et dont les dépouilles étaient jusqu’ici dispersées aux quatre coins du monde.

Mes pères sous les draps verts par André Chabot

André Chabot : « Historique ou mythique, authentique ou excentrique, biographique ou fantasmagorique, cet arbre généalogique, physiognomonique, héroïque et hyperbolique, doit être visité en conservant à l’esprit la formule de Boris Bian : Cette histoire est vraie puisque je l’ai inventée.« 

Depuis plus de 40 ans, André Chabot se consacre  à la mort. Photographe, il collectionne 180.000 clichés N&B, de tombes, mausolées, hypogées, cénotaphes, catacombes… réalisés aux quatre coins du monde. Un fonds unique et cosmopolite, en perpétuel développement. Plasticien, il créé des installations où le tombeau parle et le cercueil revisité transporte ses phantasmes. Il est aussi concepteur d’urnes et de monuments funéraires : on peut découvrir quatre de ses créations au cimetière du Père Lachaise.

André Chabot a publié 20 livres, Mes pères sous les draps verts, son dernier ouvrage en date, évoque la Chabotopolis, la cité des morts. Il y présente chacun de ses soixante aïeux, d’un texte descriptif illustré d’une photo tirée de sa collection récoltée au gré de promenades dans les nécropoles du monde entier. Ce livre, de la Collection Carré Noir sur Fond Noir et édité par les Editions Galerie Koma – Mons, Maison de la Culture de Tournai, en Belgique, sous la direction de Jean-Pierre Denefve et Jacky Legge avec les textes et photographies d’André Chabot, est en vente à l’exposition ou sur son site internet.

Avis de Funéraire-Info: Nous serons présents à cet évènement culturel, l’occasion de présenter nos vœux à André Chabot et à Anne Fuard. Un beau livre à offrir, nous aurons l’occasion de vous en parler!

 

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Hollande, la conférence de presse, le funéraire et Valérie

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14 janvier 2014, aux alentours de 16h30, la grande conférence de presse de François Hollande, va débuter devant quelques 500 ou 600 journalistes accrédités qui vont poser des questions à François hollande, sur tous les sujets au Palais de l’Élysée. Des Millions de français vont suivre à la télévision ou sur internet l’évènement pour connaitre la situation sentimentale de notre président normal.

Le chef de l’État devrait prononcer un discours d’une vingtaine de minutes, puis répondre aux questions de la presse, consacrant au moins une heure à la politique intérieure et une demi-heure aux sujets internationaux et une minute aux sujets d’alcôve. Pacte de responsabilité,la  courbe du chômage, la Centrafrique, la justice pour tous, le funéraire, le pouvoir d’achats, les impôts, comment avoir un Président et des Français bien dans leurs pompes (pas funèbres) en 2014 ?

Funéraire-Info ne sera pas présent, nous n’avons pas demandé d’accréditation, Résonance et Funéraire-Magazine, sans doute pas, si un aimable journaliste en panne d’inspiration pouvait relayer nos questions car en 2014 plus de 550000 français vont mourir, laissant dans la peine plusieurs millions de nos concitoyens.

Concernant le funéraire, «la France entière se pose des questions»

- Thanatopraxie, Low cost, devis, funéraire privé versus public, schéma directeur des implantations de crématoriums, financiarisation du secteur, les sujets qui fâchent ou qui posent questions sont nombreux, pouvez-vous nous donner les axes de travail du gouvernement dans ce domaine?

La conférence de presse

- Monsieur Le Président, vingt ans après le vote de la loi Sueur du 8 janvier 1993, allons-nous sous votre quinquennat vers une loi Sueur 2 ?

- Quelle est votre position sur les soins de conservation pour les patients atteints du SIDA ?

- La TVA sur les pompes funèbres est une taxe sur la mort : êtes-vous choque vous-même de taxer le deuil au moment où les français souffrent particulièrement?

Concernant Valérie Trierweiler, «le monde entier se pose des questions»

Qui posera la question? Au début de la conférence de presse ? François hollande ne sera pas audible sur les autres sujets tant qu’il n’en aura pas parlé…

Monsieur le président, pouvez-vous éclaircir l’état de vos relations avec Valérie Trierweiler ?

La réponse risque d’être lapidaire : «Valérie Trierweiler étant actuellement hospitalisé (fort opportunément) cela est couvert par le secret médical. »

Monsieur le président, pouvez-vous éclaircir l’état de vos relations avec Julie Gayet ?

Réponse tout aussi lapidaire : «Je demande le respect de la vie privée auquel j’ai comme tout citoyen. »

Circulez, il n’y a rien à voir

Nous avons un président qui circule à scooter pour rejoindre une actrice rue du cirque, Nous avons une première dame hospitalisé depuis vendredi dans un hôpital (interdiction d’utiliser le téléphone portable donc pas de tweet) suite à un « gros coup de blues » après la révélation dans le magazine Closer d’une liaison entre le chef de l’État et la comédienne Julie Gayet, L’hôpital devant être hôpital d’instruction des armées du Val-de-Grâce, le seul ou des médecins militaires, la grande muette, ne vont pas s’épancher dans la presse sur la situation de la compagne de François Hollande.

Vous êtes président, Valérie est votre compagne, Julie est une actrice, vous ne pouvez invoquer le respect de la vie privée quand cela vous chante, comme disait Philippe Simonnot, économiste et ancien journaliste du Monde disait : “La seule vraie information est volée”, le reste n’est que de la communication.

Monsieur le président, ce n’est pas dans le costume de président « normal » que vous devez venir devant les Français cet après-midi, mais en tenue de bourgeois de Calais.

 

 

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« Il n’est pas mort, il rapporte encore »

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« Il n’est pas mort, il rapporte encore » serait elle devenue la devise des publicitaires ? Des stars mortes et enterrées depuis parfois très longtemps se retrouvent à vendre du parfum ou de l’huile d’olive…

Le phénomène semble prendre de l’ampleur, au point d’inquiéter un sénateur UMP qui y a consacré une question au gouvernement. Avec une réponse cinglante et justifiée à la clé.

Fernandel, vendeur d'huile d'olive

Cas de figure

On peut distinguer trois grands cas de figure dans cette impressionnante brochette de figurants tout aussi luxueux que décédés. Le premier a donné lieu à une controverse il y a quelques années : donner l’approbation d’un défunt, voire son nom, à un produit. C’était le cas par exemple de la Citroën Xsara Picasso. Fallait il laisser les héritiers vendre le nom du peintre pour en faire une automobile ? Le débat, depuis, a été enterré, le nom Picasso pour le monospace compact de Citroën est passé dans les mœurs, et Pablo, ou qu’il soit, voit sereinement défiler dans les expositions des amateurs de sa peinture à la passion intacte.

Le second cas de figure est celui d’un acteur interprétant le rôle d’une star. On peut ainsi, dans une publicité pour Dior, voir Charlize Theron tendre à une Marylin Monroe sa bouteille de parfum. Il s’agit d’une actrice, bien entendu, interprétant ici le rôle de la star symbolisant le glamour rétro, l’idéal féminin d’une époque, et peut être aussi pour casser un peu les pieds à Chanel, mais nous y reviendrons. Une autre publicité, américaine celle-ci, puisque le pays est plus en avance que nous sur la publicité comparative, voit un acteur interprétant un Albert Einstein conforme aux photographies, se planter devant deux distributeurs, un proposant du Coca-Cola, l’autre du Pepsi Cola. Après maints calculs ou l’on voit littéralement le génie nager dans un océan de formules absconses, Einstein choisit Pepsi.

Marylin, vendeuse de parfums

Il n’est pas mort, il rapporte encore

Le troisième cas de figure voit un Fernandel en noir et blanc vendre de l’huile d’olive en donnant la réplique à un Michel Boujenah très contemporain. Il s’agit très clairement ici d’un montage, petite prouesse informatique et gros souci éthique. Peut on ainsi vendre l’image personnelle d’un acteur mort il y a 43 ans ?

Philosophiquement, le débat reste ouvert. D’un point de vue législatif, la loi considère qu’à partir du moment ou un acteur fait commerce de son image autant en tant que personnage qu’il interprète, autant ai titre de sa qualité d’homme public, l’exploitation d’image publiques relève du droit d’auteur plutôt que de celui à la vie privée. Si plutôt que de jouer dans La Vache et le Prisonnier ou Don Camillo, Fernandel avait préféré rester chez lui à écrire des livres, l’exploitation de son image aurait été plus contestable. Maintenant, reste à fixer la limite entre l’image publique et l’image publique, entre par exemple un acteur qui joue dans un film et fait donc commerce de son image, et un écrivain qui vient à la télévision parler de son livre et expose son image, puisque l’objet du commerce est son bouquin.

Plus simple est le cas de Marylin Monroe, puisque, tandis qu’une actrice lui ressemblant fait de la publicité pour Dior (voir plus haut) la vraie Marylin explique qu’elle ne porte pour dormir que quelques gouttes de Chanel Numéro 5. C’est une vraie interview de la star, donnée à la radio, illustré d’extraits ou l’on peut la voir prendre la pose pour des photographes et des admirateurs, et ou elle fait donc son métier d’actrice, soit commerce de son image.

Le Générale de Gaulle, faire-valoir...

L’esprit des lois

La question du sénateur trouve donc son fondement dans une interrogation philosophique du principe de la morale qui aurait plus sa place sur les bancs de la faculté (ou chez-vous que j’ai appris tout ça?) que dans le cadre des questions du Sénat au Gouvernement dans une assemblée qui vote et parfois rédige les lois, et qui est donc censée les connaître.

C’est un peu l’esprit de la réponse : « L’encadrement des pratiques évoquées dans la question relève du droit de la propriété intellectuelle (plus précisément de ses dispositions définissant les droits exclusifs reconnus aux ayants-droit), et non du droit de la consommation. La réglementation encadrant les pratiques commerciales est quant à elle composée principalement de dispositions de droit européen prohibant les pratiques commerciales déloyales ou trompeuses. » Circulez, y’a rien à voir. Autant un Boujenah vivant qu’un Fernandel mort ont le droit de dire que l’huile d’olive Puget est bonne, à la condition expresse que les ayants-droits de Fernandel soient d’accord, et que l’huile Puget contienne bien de l’olive, point, puisque le goût est subjectif.

Si Fernandel ne voulait pas que son image soit ainsi exploitée, il eût fallu qu’il l’exprime de son vivant par testament.

Ceci dit… Vous ais-je dit que le Sénateur Cointat appartenait à l’UMP ? Ce grand parti de droite qui ne cesse d’invoquer à son secours ou sa justification la figure tutélaire du Général de Gaulle ? Un tantinet gonflé, non ? L’étude de la politique actuelle et présente de ce parti, et de la politique et de la pensée du Général de Gaulle tendrait plutôt à prouver que, lorsqu’il invoque son image, le Sénateur Cointrat se rend complice de « pratique commerciales déloyales ou trompeuses. ».

Et ça, comme dirait de Gaulle, on dirait qu’il ne l’a pas compris.

L’article source se trouve ici

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Lecture de Funéraire Magazine, lettre à un débutant

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Le sommaire de Funéraire Magazine numéro 241 de novembre décembre 2013. Olivier Géhin nous a donné l’occasion de réfléchir à partir de la page 3 dans son éditorial, « Lettre à un jeune débutant« , un beau texte à lire et à relire sur le métier, un texte représentant l’Alpha et l’Omega d’une vocation et qui devrait être lu dans le cadre des écoles de formation des métiers du funéraire. Vous trouverez aussi un retour sur le salon funéraire de Paris avec un Olivier enthousiaste.

Funéraire Magazine est la référence pour les professionnels du funéraire (pompes funèbres, marbriers funéraires, etc.), les administrations territoriales et divers milieux de recherche (universitaire, scientifique, sociologique, médicale, historique, etc.).
Son contenu éditorial traite toute l’actualité professionnelle, juridique, économique, sociale et culturelle de la filière.Sur le plan technique, Funéraire Magazine produit des dossiers thématiques (produits, techniques, cérémonial, etc.) qui répondent à des besoins d’information approfondie et objective.

Funéraire Magazine, la couverture

Éditorial, Lettre à un jeune débutant

La première des choses que je voudrais te dire est que ce métier m’a permis d’entrer réellement dans une dimension humaine et responsable grâce aux moments privilégiés de réflexion qu’offre la mission professionnelle de maître de cérémonie. Tu es immergé dans une communauté d’adultes qui collaborent à divers titres au se…
Lire la suite sur le site de Funéraire-Magazine

Entre larmes et Corses
Architecte parisien expérimenté dans la création d’établissements funéraires, Jacques Bertin signe la conception du crématorium réalisé pour le compte de la ville de Bastia sur le site du nouveau cimetière de l’Ondina. Le premier crématorium de la Corse s’intègre ainsi de manière exemplaire dans le maquis en flanc de montagne qui surplombe le littoral.

Le client y est Roy
Les établissements Lemarchand, aux Sables d’Olonne, ont monté lors de la Toussaint 2013 une opération de communication globale sur la marbrerie.

En misant sur la gamme Acanterra, ils ont démontré au public que le monument funéraire peut quasiment rejoindre la force évocatrice d’une œuvre d’art et sortir ainsi des sentiers battus de la marbrerie conventionnelle en y exprimant autant de sensibilité que de souci esthétique.

Parallèlement à cette démonstration, en faisant découvrir leur bâtiment commercial entièrement rénové, ils ont aussi offert l’image d’un métier où la relation au client est en pleine révolution, décomplexée face aux vieilles images qu’on retiendra des anciens magasins de pompes funèbres et de marbrerie.

Le contraire venant de cette famille reconnue dans la filière nous aurait étonnés…

La Charente ouvre le bal
Les textes existent depuis 1913. Mais personne ne les avait appliqués sauf dans des cas particuliers comme les cimetières historiques. Cent ans plus tard, probablement inspirée par les suggestions de Jean-Pierre Sueur dans sa préparation de loi en 2008, l’Architecte des Bâtiments de France en fonction dans la Charente s’est piqué de faire respecter les procédures de sauvegarde dans tous les cimetières voisinants ou visibles dans le périmètre des monuments ou sites classés. Résultat, la moitié des cimetières du département (200 sur 400) allait être soumise à la double procédure administrative préalable à la pose d’un monument et selon la prime volonté de l’architecte, il n’était plus question que de pierre calcaire ou de granit gris. Finalement, à l’issue d’une lutte sourde où les marbriers ont trouvé de l’aide auprès des élus et du préfet, un accord s’est dégagé, validé par l’Architecte des Bâtiments de France. La raison l’a emporté dans les deux sens…

Des «mutants» exposaient au salon du Bourget !
Un changement profond s’opère dans les rites funéraires et touche toutes les spécialités, de la thanatopraxie à la marbrerie. Les signes de cette mutation étaient visibles sur certains stands du salon. Certains  étaient spectaculaires, tel le stand (Personnifia-Amegapub) qui n’a pas désempli pendant les trois jours du salon. D’autres furent plus modestes et méritent néanmoins toute votre attention (Parl Amore, ou Dernières Confidences). Dans le culte du souvenir s’opère aussi une forte évolution. Tous ces fournisseurs ont en commun la volonté d’offrir un service ajusté au plus près du ressenti psychologique dans le deuil. Ce qui remet en cause la compréhension des métiers dans la filière funéraire ainsi que la nature même du panier de produits et services qui sera peut-être fourni demain aux familles.

Dans ce dossier :
1ère partie : L’analyse des difficultés qui se sont opposées à la mise en place du cérémonial personnalisé depuis 30 ans.
2ème partie : Découverte dans les allées du salon des exposants qui ont pour ambition de faire bouger  la situation en faveur d’une amélioration des rites d’hommage et du souvenir.

Ce dossier illustre la capacité de formation continue que constitue la fréquentation d’un salon professionnel.

Salon des Maires : le funéraire se maintient
Passé le délai imparti pour se doter obligatoirement d’un espace cinéraire, les personnalités représentant les communes de plus de 2 000 habitants ont pu compter au sein du dernier salon des maires sur la présence constante des acteurs funéraires actifs dans cette spécialité.

Le Père Noël est passé en avance
Par arrêté du 10 décembre 2013, le montant maximum fixé pour le prélèvement sur compte bancaire du défunt pour payer les obsèques est fixé à 5 000 euros. C’est officiel.

Et pour l’ascension 2014, une quasi suppression des vacations de police ?

Salon Funéraire Paris : la filière a su étonner
La fréquentation étrangère a été bonne, les visiteurs ont confirmé leurs habitudes de bons acheteurs sur l’événement, les exposants ont démontré leur créativité et leur professionnalisme, avec une esthétique accrue des stands, et finalement, le volume de visiteurs français reste représentatif du marché national. Néanmoins, nous quittons progressivement les records des années passées pour aboutir probablement, dans quelques éditions supplémentaires, à un équilibre commercial nouveau.

Mes pères sous les draps verts
André chabot signe un nouveau livret dont il a le secret mais où il arrive, encore !…, à nous étonner. En s’appuyant sur sa base documentaire photographique, il imagine une nécropole où ne seraient enterrés que ses ancêtres, Chabots imaginaires de temps reculés qui nous font démarrer l’histoire à l’époque d’Adam et Eve.

Nouvelles brèves
- Carrés Musulmans : le vent dans les voiles
- Pompes funèbres en Charente : plus de paroisses en tiers
- Crémation : cérémonial et éthique
- Low Cost : cercueil en bois de palettes
- Funérailles catholiques : un bureau à Marseille
- Crémation en Chine : le bébé se réveille à temps
- Nouveautés pour cérémonies : votre sous-traitant vidéo
- Statistiques des décès : mêmes résultats qu’en 2012 ?
- Territoire de Belfort : Toussaint fatale
- Marbrerie : le fils voit son père mourir
- Lille-Roubaix-Maubeuge : opération antiterroriste
- Corbillard hippomobile : remise à neuf
- Mantes la Jolie : le cercueil s’est fait la malle
- Internet : curiosités funéraires
- agenda 2014

Législation
- Conditions d’accès au jardin du souvenir situé dans le cimetière communal
- Décès à l’étranger d’un ressortissant français, pas de réouverture possible du cercueil à l’arrivée
- Affichage des tarifs des opérateurs de pompes funèbres privées dans les mairies
- Mise en  place  des diplômes dans les métiers du funéraire. Composition du jury d’aptitude professionnelle

Le site de Funéraire-Magazine, en suivant ce lien

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Progrès de la science, problème de la thanatopraxie ?

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Un cœur artificiel, un nouveau pacemaker miniature… La médecine progresse, impressionnant même les observateurs les plus blasés. Mais cela ne va pas sans poser question au funéraire. Les progrès de la science deviendront ils le problème de la thanatopraxie ?

Nouveau pacemaker

Un nouveau pacemaker fait son apparition, actuellement sur le marché. Implanté par une équipe du CHU de Grenoble pour la première fois en France en décembre dernier, il est révolutionnaire dans son fonctionnement. Minuscule, doté d’une énorme autonomie, il est implanté sans chirurgie directement dans une valve du cœur, en passant par une artère. Il peut fonctionner sur sa pile entre 9 et 13 ans, et est simple à retirer en cas de changement de batterie ou de panne.

Récemment également, un cœur artificiel a fait son apparition. Encore au stade expérimental, ce dispositif pourrait, d’ici quelques années, se généraliser voire remplacer les greffes « in vivo » dans une majorité de cas.

Sans compter les prothèses capables de remplacer certains organes sur lesquelles certains des esprits les plus brillants de la planète travaillent actuellement. Tout ceci va tellement vite, tellement loin, que certains journaux parlent aujourd’hui d’immortalité putative, et annoncent que les enfants nés cette année pourraient, à ce rythme, vivre mille ans.

Reste à souhaiter qu’ils se trouvent un loisir prenant pour occuper tout ce temps là. Plancher sur les problèmes de surpopulation, de chômage et de retraites devrait les occuper un moment, soit dit en passant. Vaut il mieux vivre mille ans en se nourrissant d’insectes, ou se contenter de 80 ans en dégustant régulièrement des tournedos Rossini ? Là n’est pas la question. Notre génération mourra, c’est inévitable.

Pas de chômage encore pour les croque-morts

Notre profession n’a pas encore à se soucier des risques de chômage. Néanmoins, à court terme, nous aurons un autre problème sur les bras. Si l’on est assistant funéraire, on pourra toujours lancer la patate chaude aux thanatopracteurs, et si l’on est thanatopracteur, il faudra prévoir un bon shampoing contre le blanchissement prématuré des cheveux.

En effet, deux alternatives sont possibles : soit une équipe de chirurgiens sera affectée post mortem au retrait de ces prothèses, pacemaker, cœur artificiel, et celles encore à venir, soit le thanatopracteur devra lui-même procéder au retrait, en sortant du champ maîtrisé de sa profession pour s’aventurer sur le terrain inconnu de la boucherie.

Peut on imaginer un thanato, tout expérimenté fut-il, faire une incision en Y pour retirer le foie artificiel, les reins artificiels, et inciser le cœur pour en extraire un pacemaker à peine plus gros qu’une pièce d’un euro ? Dans un funérarium, cela semble déjà quasi-impossible. Dans un domicile, sur le lit de mort du défunt, l’expérience pourrait rapidement évoquer les meilleurs épisodes de Dexter.

Entendons-nous bien : ce n’est pas la compétence des thanatopracteurs qui est ici remise en cause, mais leurs moyens. Moyens techniques, mais également connaissances, puisque s’il existe une procédure pour retirer ces équipements, le professionnel devra en faire l’apprentissage.

Thanatopracteur rime avec ingénieur ?

La solution la plus simple sera bien entendu, pour les prothèses les plus lourdes, de la faire retirer par un médecin en environnement hospitalier : il a la formation adéquate, et l’équipement. Ce qui implique un transport du défunt du lieu de décès vers l’hôpital, puis un nouveau transport vers le lieu de dépôt du corps.

Mais les médecins le feront-ils ? Insuffisants en nombre et en moyens pour s’occuper des vivants, prendront ils le temps d’en plus se charger des morts ? Rien n’est moins sûr. Déjà aujourd’hui : demandez à un thanatopracteur combien de pacemakers ils ont retirés sur des défunts qui, selon le certificat de décès, n’étaient même pas censés en porter.

Et les nouvelles prothèses seront indétectables de l’extérieur. Seule solution, s’équipe de détecteurs de métaux. On imagine le thanatopracteur arriver avec ses valises et sa poêle à frire à la main (petit surnom affectueux donné aux détecteurs à cause de leur forme caractéristique). Et une fois qu’il aura décelé la présence d’une prothèse métallique, il lui rester à en déterminer la nature, si le retrait est nécessaire… Ce qui, faute d’un dossier médical suffisant ou correctement complété, reviendra à ouvrir, avec ce que cela implique de technicité et d’équipements.

La solution ? Nous n’en avons pas. Pas de simple, en tout cas. Reste à espérer que les médecins qui créent ces appareils et mettent au point leurs protocoles d’implantation mettront également au point leurs protocoles de retrait post-mortem. Outre les dangers que ces appareils peuvent présenter, en cas de crémation (explosion) ou d’inhumation (dispersion de métaux polluants), la loi oblige aujourd’hui tout simplement le retrait de ces appareils. Alors peu importe qui et comment, l faudra quelqu’un le fasse.

Les thanatopracteurs qui seraient au fait d’une procédure ou porteurs d’une idées sont invités à contacter la rédaction pour la proposer à la communauté des professionnels.

Merci à Fabrice Pautonnier, thanatopracteur à Quimperlé, d’avoir attiré notre attention sur ce problème.

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Le harcèlement moral dans les pompes funèbres

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Difficile de croire que ce genre de chose existe dans notre profession si particulière. Et pourtant ! Nous serions étonnés de connaître le nombre d’employeurs et d’employés confrontés à ce phénomène qui est une violence psychologique à part entière.
Explications.

Quelques notions juridiques.

Le harcèlement moral est une forme de violence insidieuse au sein du travail dont la Loi a prévu une forme de protection pénale et civile contre lui.

Le harcèlement moral peut se manifester par des agissements répétés, qui ont pour effet une forte dégradation des conditions de travail du salarié, portant atteinte à ses droits et à sa dignité, altérant sa santé physique ou mentale, ou compromettant son avenir professionnel.

Ces agissements sont formellement interdits par la Loi (nous verrons plus loin les sanctions encourues par les contrevenants), même en l’absence de lien hiérarchique entre celui ou celle qui commet et celui ou celle qui subit. Un salarié peut très bien faire pression sur un autre salarié.

L’employeur est sensé prendre toutes les mesures nécessaires au sein de son entreprise pour empêcher et prévenir le harcèlement moral. Il doit porter connaissance à ses salariés le texte législatif issu du Code Pénal et doit collaborer par des réunions et des actions de prévention avec les représentants du personnels et les membres du CHSCT (si l’entreprise en possède un, dans nos TPE du funéraire, c’est plus rare).
Les personnes qui dénoncent un ou plusieurs faits de harcèlement moral ne peuvent être sanctionnées.

Le harcèlement moral est un délit puni par la Loi d’une amende de 30.000 € et de deux ans d’emprisonnement (pour les faits les plus graves) et sur le plan civil, le contrevenant doit verser des dommages et intérêts à ou aux victimes.

Toute victime de harcèlement moral peut porter plainte dans un délai de 3 ans à compter des faits puis se constituer partie civile.

Manifestations du harcèlement moral dans le funéraire.

Comment pourrait alors se manifester le harcèlement moral dans notre profession ?

A tous les niveaux hiérarchiques que comporte notre corporation, chaque employé peut être victime de pressions de la part de son employeur ou d’un autre salarié. Sujet délicat, s’il en est, parce que nous avons peut-être un jour été victime de tels agissements dans notre carrière d’agent funéraire. Ceux-ci peuvent se manifester sous plusieurs formes. En voici quelques unes :
- Pressions commerciales exagérées sur une obligation de résultats de vente chez un Assistant ou un Conseiller Funéraire ;
- Exigence de rapidité sur la conclusion d’un ou plusieurs dossiers obsèques (concernant le rendement du salarié)
- Obligation d’exécution de certaines tâches ingrates voire humiliantes (au sein de l’entreprise, dans un lieu public, sur une réquisition…)
- Pressions orales diverses, commentaires désobligeants, remarques assassines…
- Critique permanente et sans fondement du travail d’un salarié,
- Harcèlement téléphonique,
- Harcèlement et menaces sur des questions d’ordre personnel, géographique, politique, religieux, racial ou d’appartenance ou non appartenance…
- Humiliations en public ou devant un ou plusieurs salariés,
- Surcharge de travail exagérées, astreintes successives,
- L’accusation et la culpabilisation d’un ou plusieurs salariés suite à un événement particulier (cérémonie dure à gérer, réquisition désagréable, famille de mauvaise humeur…)
- Bizutage,
Etc.…

Ces agissements sans fondement sont strictement interdits par la Loi et sont fermement répréhensibles. Que vous soyez agent d’exécution, assistant funéraire ou chef d’agence, ne vous laissez pas faire. Contactez l’Inspection du Travail la plus proche de l’entreprise dont vous dépendez et demandez des conseils juridiques appropriés, c’est leur boulot, ils sont là pour ça. Les employeurs ne doivent pas confondre management et oppression salariale et doivent gérer leurs salariés comme des professionnels avec de la pédagogie, de la tolérance et de la souplesse. Travailler dans le funéraire n’est pas chose aisée.

De fait, l’exercice de notre profession est parfois difficilement supportable sur le plan psychologique. Quand un nouveau salarié fait ses premiers pas dans l’entreprise, surtout s’il est nouveau dans le monde du funéraire, il s’agit de bien l’accompagner pour qu’il ne soit pas dégoûté de la profession trop rapidement et à long terme.

La Mort, et la manière dont on la prend en compte, possèdent une dimension sacrée dans notre société et les familles en deuil comptent sur la qualité de nos services et de nos prestations. Aussi, il serait grotesque et irrespectueux que nous leur en fassions payer le prix fort par un comportement professionnel déplacé ou inapproprié parce que nous ne nous sentons pas bien au sein de notre entreprise.

Si vous avez d’autres exemples de formes de harcèlement moral dans les pompes funèbres, n’hésitez pas à nous en faire part dans la partie commentaires de cet article.

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André Chabot, la rentrée culturelle du funéraire

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Le mercredi 15 janvier 2014 à 18h30, il y avait le vernissage de l’exposition « Mes pères sous les draps verts », d’André Chabot à Espace Christiane Peugeot, 62, avenue de la Grande Armée, 75017 à Paris. L’exposition est visible du mardi 14 janvier au vendredi 7 février 2014, permettant de découvrir la généalogie d’André Chabot au travers d’une représentation en photo et en texte.

Le RDV des chabotophiles parisiens, pardon des tatophiles de la capitale et d’ailleurs

Nous étions présents dès 18 heures pour parcourir tranquillement la galerie et faire un voyage dans le temps pour découvrir les illustres ancêtres d’André Chabot à travers l’histoire, d’Adam et Eve à Emilian Chabot (1927-1968).

Anne Fuard et André Chabot

Pour démarrer l’exposition, il faut descendre au sous-sol, dans la crypte, pour faire un voyage dans l’éternité et découvrir chabothotep ou chabotos compagnon de Jason dans sa quête de la toison d’Or, victor cattus bellus tenancier d’une maison close à Pompéi, mort pendant l’irruption du Vésuve, dans une position coupable avec une jeune femme, au moment où la petite mort le faisait entrer dans l’histoire, sa virilité fièrement dressée dans une gangue de lave.

La promenade se poursuit en suivant les modèles réduits de corbillards symbolisant le plus grand convoi funéraire de l’histoire avec Zéphirin Chabot, Ermelinde de Chabot, le chabotté (1), Brunet Chabot, Victorien Chabot, Josquin Chabot, Eugénie-Marie Chabot, quelques soixante membres de cette illustre famille.

André Chabot, c(h)abotin en noir et blanc comme ses photos et Anne Fuard, haute en couleur, accueillaient, expliquaient, discutaient avec les nombreux invités comme Isabelle Ducreau, responsable Marketing du Salon funéraire ou Thierry le Roi, le troubadour du Père Lachaise, capable de faire revivre la vie d’un homme devant sa pierre tombale.

Pour faire vagabonder l'imaginaire ...

A l’extérieur, sous un auvent et malgré la pluie glacée tombant sur Paris, les invités pouvaient boire un verre et grignoter en échangeant et en souriant sur une exposition funèbre mais pas funeste qui ne laisse personne de marbre.

Le conseil de funéraire-Info, Un beau moment et une exposition (gratuite) à découvrir rapidement car vous n’avez pas l’éternité devant vous et pour vous faire plaisir, un beau livre avec les textes et photographies d’André Chabot pour faire vivre le souvenir, est en vente à l’exposition ou sur le site internet.

Et si vous avez passé un bon moment et si vous avez trouvé « chabot » (1), vous partagez ou vous laissez un commentaire…

(1) Private joke

Visite en images

Anne Fuard et André Chabot Le livre, « Mes pères sous les draps verts » Le temple du soleil? Adam et Eve... créateurs de la dynastie Visite de l'exposition Du monde! ... sous la pluie La crypte En suivant le corbillard Les racines de la famille Chabot Pour faire vagabonder l'imaginaire ...

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La désinfection funéraire, une activité en plein essor

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Depuis 10 ans maintenant, La Belfortaine de Thanatopraxie a accueilli bon nombre de stagiaires, certains sont aujourd’hui Thanatopracteurs, d’autres ont finalement changé de voie et d’autres encore m’ont fait regretter amèrement  de leur avoir un jour ouvert la porte de mon entreprise. Stéphane Beurton ne compte assurément pas parmi ces derniers.

Par Claire Sarazin, thanatopracteur

L’ancien aspirant Thanato a fait son chemin depuis 10 ans, un joli parcours et une belle réussite professionnelle aujourd’hui, pas comme embaumeur mais toujours dans le milieu funéraire ; d’abord dans l’entretien de sépulture, service qu’il assure toujours en parallèle de sa nouvelle activité en pleine expansion : La désinfection et la décontamination mortuaire et funéraire.

Stéphane Beurton, tenue de travail

Agent des services mortuaires et de désinfection (ASMD) depuis 2004, Stéphane dirige à présent une équipe de nettoyage qui n’intervient que sur les cas extrêmes comme les suicides, homicides et les corps retrouvés sur la voie publique ou en domicile,  que la mort soit pathologique ou non.  Il n’y a à l’heure actuelle que 9 entreprises comme la sienne en France et une seule en Franche-Comté. En tant que vrai spécialiste, Stéphane est d’astreinte 7 jours sur 7 et 24h sur 24.

Son métier est de nettoyer, désinfecter et décontaminer avec discrétion et rapidité. Sur chaque scène, un inventaire minutieux doit être fait dès l’arrivée de l’équipe sur les lieux, quels qu’ils soient, logement,  véhicule…. Avec la famille ou les autorités.

L’entreprise possède un fourgon labo aménagé pour tout type d’intervention. Un opérateur radio, équipé d’un talkie walkie, retransmet en direct le déroulement des opérations aux familles endeuillées et s’occupe également de les cadrer et de les soutenir. Chaque produit utilisé nécessite une protection optimale, des connaissances parfaites et des gestes précis.

Selon Stéphane, le personnel funéraire sous estime  le biorisque et n’a pas pleine conscience du danger auquel il est exposé en permanence. Ne pas négliger les règles de sécurité et porter les équipements de protection est capital.

Partant de ce constat, il décide à présent de se lancer dans la formation, avec le centre de formation Thanatopraxie Art et Technique. La première session est  prévue en mars au stade Bonnal sur une durée de 3 jours, durant lesquels se succéderont cours théoriques et exercices pratiques. Ce stage s’adresse aussi bien aux professionnels funéraires et mortuaires qu’au personnel médical, ainsi qu’aux pompiers, aux ambulanciers, gendarmes et policiers qui sont eux aussi exposés aux biorisques lors de macabres découvertes. Se former pour se protéger, tel est le mot d’ordre. Un certificat sera délivré à chaque stagiaire.

Renseignements, programme détaillé et devis : tatformation@gmx.fr

Pour contacter Stéphane : NDF Nettoyage Désinfection Funéraire

Nettoyage et Désinfection après décès dans tous lieux.

9, rue de la forge

70000 MAILLEY-CHAZELOT

Téléphone: 07.87.74.83.37

Crédit photo, Stéphane Beurton, partenaire depuis 4 ans de Sandrine Quedec, responsable des Pompes Funèbres Broggi de Sequanie

Nettoyage Désinfection Funéraire, le camion Le logo de Nettoyage Désinfection Funéraire Stéphane Beurton, tenue de travail Stéphane Beurton, tenue de ville

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Le sommaire de Résonance, l’écho des professionnels funéraires

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Au sommaire de Resonance N°96, décembre-Janvier 2014. Le Magazine Résonance, l’écho des professionnels funéraires est, avec un contenu éditorial au plus près de l’actualité professionnelle, juridique, économique ou culturelle, et sa large diffusion, une véritable source d’informations pour les professionnels du secteur funéraire ou les administrations territoriales.

Résonance, le n°96

(Interview

• Patrick De Meyer, directeur général de Hygeco SA, nous présente les produits « Safe Balm® ». p.08

(Rencontre

• Vers de nouveaux horizons. p.10

(Actualités

• FUNÉRAIRE PARIS 2013 : une ambiance propice aux d’affaires. p.12

• ROC•ECLERC – L’incontournable du salon du funéraire !. p.14

• « Centres funéraires Goudal » – Inauguration de la 3e chambre funéraire. p.16

• Une nouvelle génération d’opérateurs funéraires émerge. p.18

• Effervescence et dynamique dans les nouveaux locaux de la FFPF. p.20

• POINT FUNÉPLUS – Voyage « Incentive » en Andalousie. p.24

(Dossier

• Entreprendre autrement pour réussir demain !…. p.26

• Transport avant mise en bière dans une même commune. p.30

(Prévoyance

• À chacun son métier !. p.32

• ORIAS – Renouvellement 2014. p.34

(Vie des entreprises

• Suli Prévoyance Obsèques. p.36

• POMPES FUNEBRES Pascal LECLERC © – Apporter conseil, savoir-faire et engagement…. p.38

• Simplifia recrute…. p.40

• Rotastyle – Des créations d’excellence…. p.42

(Formation

• Formation des professionnels du funéraire. p.44

• « On n’aurait jamais cru » – « C’est très bien fait » – « C’est vraiment ludique ». p.48

• Un modèle entrepreneurial formateur. p.50

(Réglementation

• De 3 050 à 5 000 €: une revalorisation enfin obtenue dans le cadre d’un dispositif sécurisé !. p.52

• FFC – La vigilance s’impose…. p.54

• Personne dépourvue de ressources suffisantes : quelle prise en charge ?. p.56

• Obligations des directeurs d’établissements de santé…. p.58

• Seul le juge administratif est compétent pour interpréter un acte de concession. p.64

• Enfin un projet d’accord bilatéral relatif aux décès survenus dans les zones frontalières. p.66

• Fractionnement d’une créance de commune…. p.69

• Fermeture du cercueil et surveillance des opérations funéraires. p.70

• La propriété d’une concession funéraire. p.74

(Questions-Réponses

• Une exacte application de la loi…. p.76

• Renouvellement de concession hors délai…. p.78

(Thanatopraxie

• José Ruel, le sage de la thanatopraxie. p.80

• Cédric Ivanes, créateur de RFT – Remplacement France Thanatopraxie. p.82

• Dans les coulisses du Jury national. p.83

(Événements

• Nous voilà en 2014  – TANEXPO approche…. p.84

(Littérature

• Il y a des rendez-vous comme ça, annuels, on sait qu’ils reviennent chaque année…. p.86

Pour télécharger le Resonance N°96, rendez-vous sur le site

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Une femme au Panthéon, en direct du Sénat

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Le 31 octobre 2013, le Sénateur de Loire-Atlantique, M. Joël Guerriau (UDI-UC), posait une question à Aurélie Filippetti, concernant le projet de transférer au Panthéon une femme illustre et lui demande, sur quels critères objectifs, le Gouvernement va faire son choix.. La réponse du Ministère de la culture et de la communication du 9 janvier 2014 est sans équivoque, c’est le Président…

La question écrite n° 08924 de M. Joël Guerriau (Loire-Atlantique – UDI-UC), publiée dans le JO Sénat du 31/10/2013 – page 3127.

M. Joël Guerriau attire l’attention de Mme la ministre de la culture et de la communication sur le choix d’une femme illustre pour être transférée au Panthéon. La prochaine « panthéonisation » pourrait être accordée à une femme, selon le rapport rédigé par le président du Centre des monuments nationaux remis au président de République.

Le Panthéon

Quelque 30 000 internautes ont participé à un vaste sondage sur ce sujet et si Colette, Chanel, Mistinguett, Édith Piaf, Marguerite Duras, Françoise Dolto ou Françoise Sagan ne s’y placent pas en tête, quoique éminentes célébrités du XXème siècle, ce sont de grandes figures, moins connues, qui s’y retrouvent. Ainsi, Simone de Beauvoir, romancière et philosophe, et Germaine Tillon, résistante, représentent-elles les femmes du XXème siècle. Elles sont devancées par des figures du XIXème siècle, telle Louise Michel, figure de la Commune de Paris, ou du XVIIIème siècle, comme la pionnière du féminisme, Olympe de Gouges (1748-1793), à la première place, ce qui paraît surprenant. Ces choix répondent à un profil d’internautes très concernés, plutôt instruits et majoritairement parisiens, au détriment de l’avis de jeunes de province, minoritaires dans l’expression de ce choix. Seules deux femmes reposent actuellement au Panthéon : Marie Curie et Sophie Berthelot (cette dernière, en tant qu’épouse du célèbre chimiste). Afin de rapprocher les Français de l’institution et de l’histoire et pour que le souvenir soit encore proche, il faut que le public comprenne les enjeux, ainsi que le préconise, judicieusement, le rapport. Il lui demande, en conséquence, sur quels critères objectifs, le Gouvernement va préparer son choix.

La réponse du Ministère de la culture et de la communication, publiée dans le JO Sénat du 09/01/2014 – page 82

Le transfert des cendres d’une femme illustre au Panthéon fait effectivement partie des préconisations du rapport « Bélaval » adressé au président de la République au mois d’octobre 2013. Il y est d’ailleurs suggéré d’ainsi honorer une femme du XXème siècle. Néanmoins, il y est également rappelé que la décision de transférer un personnage marquant de notre République au Panthéon appartient au seul président de la République. Bien évidemment, le haut-comité des commémorations nationales, dont le service interministériel des Archives de France de la direction générale des patrimoines assure le secrétariat, peut être sollicité pour tout éclairage concernant la politique mémorielle. Il est présidé, depuis 2013, par Madame Danièle Sallenave, de l’Académie française.

Le Panthéon, pour aller plus loin

C’est à la mort de Mirabeau, le 2 avril 1791, qu’on se décida à réunir les tombes des grands hommes. Par un décret du 4 avril 1791, un l’édifice qui vient d’être achevé sur la montagne Sainte-Geneviève et qui n’est pas encore consacré comme église, servira de nécropole aux personnalités exceptionnelles qui contribuent à la grandeur de la France. C’est la naissance du panthéon, un monument laïque consacré à la mémoire des grands hommes de la nation.

Le discours d’Emmanuel Pastoret, procureur syndic du département de Paris, à l’Assemblée :

« Messieurs, Le Directoire du département propose à l’Assemblée nationale de décréter :

Que le nouvel édifice Sainte-Geneviève soit destiné à recevoir les cendres des grands hommes, à dater de l’époque de notre liberté ;
Que l’Assemblée nationale puisse seule juger à quels hommes cet honneur sera décerné ;
Que Honoré-Riquetti Mirabeau en est jugé digne ;
Que les exceptions qui pourront avoir lieu pour quelques grands hommes, morts avant la Révolution, tels que Descartes, Voltaire, Rousseau, ne puissent être faites que par l’Assemblée nationale ;
Que le Directoire du département de Paris soit chargé de mettre promptement l’édifice Sainte-Geneviève en état de remplir sa nouvelle destination, et fasse graver au-dessus du fronton ces mots : Aux grands hommes la patrie reconnaissante »

Aujourd’hui Le Panthéon accueille 71 personnalités ( Mirabeau en a été chassé) par des tombes ou urnes funéraires, situées dans la partie inférieure du monument, dont une seule femme, Marie Curie et trois tombes placées ici pour des raisons particulières, l’architecte Soufflot, inhumé là en 1829, le concepteur du bâtiment, Marc Schoelcher, le père de Victor, qui repose avec son fils pour respecter leur volonté commune et Sophie Berthelot, la femme du chimiste, pour la même raison, Marcellin Berthelot, accablé de douleur, est mort une heure après son épouse.

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Interview de Sylvestre Olgiati, Directeur Général de Funépro

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Le marché des articles funéraires va mal ? C’est ce que l’on entend régulièrement dans les allées du salon. Sylvestre Olgiati, directeur de Funepro, prouve le contraire. Interview.

Sylvestre Olgiati

Présentation

Sylvestre Olgiati, 41 ans, n’est pas vraiment à la base un professionnel du funéraire « Je suis arrivé dans la profession il y a sept ans, en provenance d’un autre secteur d’activités. J’ai découvert le milieu du funéraire par les article funéraires, qui sont selon moi constitutifs de l’identité des pompes funèbres. A de très rares exceptions près, on n’imagine pas d’agence de pompes funèbres sans plaques ou fleurs dans leur vitrine. A nous de les aider à en faire une réelle opportunité de chiffre d’affaires ».

Et le domaine passionne directement Sylvestre Olgiati « C’est un marché de l’offre, pas de la demande. L’acheteur final n’achètera pas le produit si on ne lui propose pas quelque chose qui lui plaît, il se retournera vers des fleurs, par exemple qui représentent 90% du souvenir funéraire. »

L’homme prend en main les destinées de Funépro, groupe constitué de quatre marques.

L’évolution du marché

« La tendance actuelle est à la concentration des entreprises » explique Sylvestre Olgiati « il y a 40 ans, il y avait des acteurs régionaux, qui diffusaient leurs produits localement. Aujourd’hui, la tendance est au regroupement de ces acteurs et à un marché devenu national. ».

Parallèlement, de nouveaux acteurs apparaissent « ce sont principalement des sociétés qui importent des produits d’Inde, et qui font les finitions ou l’assemblage en France ». Ce qui n’est pas le cas de Funépro, qui tient à son identité Made In France. « Le groupe s’est constitué en achetant des sociétés principalement vendéennes » souligne Mr Olgiati, « et nous avons volontairement conservé ces marques qui ont chacune leur identité propre, leur gamme de produits, leurs commerciaux. Si je devais faire une analogie, ce serait avec le groupe PSA. Je ne suis pas convaincu que si Peugeot et Citroën avaient fusionné en une seule marque, qu’ils vendraient autant de voitures. »

Le vaisseau amiral de la société est « France Funéraire, qui était la première entité du groupe, les autres ont été achetées au fur et à mesure. Certaines de ces sociétés avaient été créées par des anciens de France Funéraire. Ainsi, la boucle était bouclée ».

Chevalet

Le marché de la plaque

« Notre activité se compose de deux axes principaux : la plaque traditionnelle, majoritaire, et la plaque personnalisée, qui est une niche. Comme d’autres, notre marché tend à la personnalisation, et l’on peut distinguer trois niveaux, dans le domaine : le premier, c’est la plaque classique, juste avec un inter approprié. Le second, c’est la plaque à thème, et le troisième, c’est la plaque conçue spécifiquement par le client. Nos sociétés répondent à ces trois offres. »

Mais qu’en est il du QR code, par exemple, et de l’avenir du lien numérique/gravure « Je pense qu’à la base, ce sont de bons produits, mais que la multiplication des offres brouille le marché. Il y aura sûrement une disparition de certaines de ces sociétés, à terme, mais ma crainte, c’est que les pompes funèbres, laissés seuls face aux familles après la disparition de leur fournisseur, ne se découragent et que l’idée disparaisse. » Pour l’instant, Sylvestre Olgiati se situe dans l’attente d’une clarification du marché.

Pour l’instant, il se consacre surtout à sa tâche principale « Nous voulons que  nos deux niveaux de clientèle soient satisfaits. A notre client direct, l’opérateur de pompes funèbres, nous proposons de générer du chiffre d’affaire additionnel en se simplifiant la vie. Pour ce faire, par exemple, nous avons mis en place un seul catalogue avec l’ensemble des  bronzes de nos quinze fournisseurs. Pour Le client final, la famille, nous devons donner du choix et lui permettre de rendre un hommage  personnalisé pour chaque défunt et de laisser un souvenir différent de la tombe d’à côté. »

Sur l’évolution du marché des articles

« Il y a des lieux communs négatifs sur les plaques et les articles chez nos clients » explique Sylvestre Olgiati, « et une certaine tendance à l’auto-flagellation. J’ai donc regardé le chiffre d’affaire du secteur, et les chiffres sont éloquents : de 2005 à 2012, le chiffre d’affaire global des fabricants d’articles funéraires tournait aux environs de 42 millions d’euros par an, avec des variations, de 41,2 millions la plus mauvaise année à 42,8 la meilleur année. Même si le chiffre n’augmente pas, il reste  d’une étonnante stabilité !. Certains professionnels peuvent avoir l’impression que la demande baisse, mais cela tient à l’atomisation de l’offre. En 10 ans, il y a eu 900 nouvelles entreprises de pompes funèbres, soit 90 nouveaux distributeurs chaque année (étude CREDOC – CSNAF).

Mémograv

Funépro 2014

Pour 2014, Sylvestre Olgiati annonce une nouveauté majeure dans sa marque de plaques gravées en express Mémograv « Jusque aujourd’hui, le site www.memograv.fr  permettait aux professionnels de concevoir sur leur ordinateur, avec la famille, une plaque personnalisée, et de la recevoir le lendemain avant 13 Heures, sur des formats de plaques standard proposés. Nous avons ajouté une nouvelle fonctionnalité, qui permet désormais de commander une plaque en format libre. Il y a un délai supplémentaire, mais l’outil permet de répondre véritablement à toutes les demandes des familles, toujours avec une interface simple. »

Et Mémograv ajoute sans cesse de nouveaux motifs à ceux déjà proposés « Les familles ont de plus en plus de choix pour trouver le motif de gravure qui leur plaît  parmi les 3720 de notre catalogue. Et si ce qu’ils veulent n’y est pas, ce n’est pas grave : on l’ajoute. »

Pour les autres marques, des nouveautés seront bien sûr proposées au fur et à mesure, mais nous auront l’occasion d’en reparler dans Funéraire Info.

Propos recueillis par téléphone par Guillaume Bailly

Liens :

France Funéraire – Tél 02 51 56 02 47 – Fax 02 51 27 99 24

Mémograv – Tél 02 51 27 54 45 – Fax 02 51 28 05 36 – www.memograv.fr

En images:

Sylvestre Olgiati Chevalet Mémograv CA de la plaque Funéraire Jardiniere 2013 Memograv Memograv Memograv Plaque funéraire

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ROC•ECLERC, le développement se poursuit avec 28 nouveaux magasins

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ROC•ECLERC : le n°1 en franchise des services funéraires poursuit son développement

En six mois, ce sont 28 nouveaux magasins qui viennent renforcer la présence de la marque sur tout le territoire Français.

Le Groupe ROC•ECLERC, n°1 en franchise des services funéraires, séduit et attire les entrepreneurs qui partagent ses valeurs fondamentales. ROC•ECLERC a investi fortement dans la communication en cette fin d’année : nouveau logo, campagne télévision, supports de communication… L’enseigne ne compte pas s’arrêter là. Elle veut accélérer encore ses implantations, quitte à aller chercher la croissance dans d’autres pays européens.

Des implantations stratégiques dans 21 départements

Le nouveau logo Roc-Eclerc, juste bravo!

 Ce sont 28 nouveaux magasins qui viennent renforcer le réseau ROC•ECLERC dans toute la france avec notamment trois ouvertures dans le Bas-Rhin (67) : Schiltigheim et deux magasins à Strasbourg. Les habitants des villes d’Allauch et de La Ciotat (13), d’Amiens (80), Avallon (89), Avranches (50), Bayeux (14), Combourg et Fougères (35), Charmes (88), Cosne-Cours-sur-Loire (58), Enghien (95), Langon (33), Levallois-Perret (92), Lisieux et Isigny-sur-mer (14), Lonsle- Saunier (39), Maugio (34), Montbéliard (25), Nîmes (30), Saint-Germain en Laye et Le Chesnay (78), Vichy (03), Viry-Châtillon (91), Vittel (88) voient ou verront également à court terme la présence de ROC•ECLERC dans leur ville et peuvent ou pourront ainsi bénéficier de services de qualité au juste prix. De plus en plus d’entrepreneurs ou de professionnels indépendants déjà implantés choisissent, pour pérenniser leur activité, d’investir dans des magasins arborant désormais le logo de ROC•ECLERC « La Maison du Deuil » et la nouvelle charte graphique de la marque. Ces ouvertures et les nombreuses implantations encore à venir sont autant d’occasions de présenter les collections exclusives d’articles funéraires : « Les incontournables de ROC•ECLERC ». Le Groupe mise aussi beaucoup sur la qualité des contrats de prévoyance obsèques qu’il propose aux familles, de plus en plus soucieuses de soulager leurs proches de l’organisation des funérailles.

• Près de 500 magasins sur tout le territoire et l’Outre-mer.

• Plus de 2 500 professionnels.

• 20 000 monuments funéraires par an.

• 50 000 convois funéraires par an. • 150 M d’€ de CA en 2012.

• Une marque à forte notoriété depuis près de 30 ans.

• Un concept moderne et des innovations au service des familles.

ROC•ECLERC expose au Salon de la franchise du 23 au 26 mars 2014

ROC•ECLERC sera présent pour la seconde année consécutive au Salon International de la franchise, à Paris, Porte de Versailles. L’enseigne compte bien profiter de ce grand rendez-vous qui rassemble des milliers de futurs entrepreneurs pour accélérer encore le développement de son réseau (Stand D22).

Les chiffres clés du funéraire

Source CPFM (Confédération des Professionnels du Funéraire et de la Marbrerie)

• 25 000 salariés travaillent dans le secteur funéraire.

• Le CA du secteur est de 2,3 milliards d’euros (source INSEE 2011).

• 45% des personnes choisissent d’organiser leurs obsèques à l’avance en souscrivant un contrat.

• Évolution du nombre de décès en France (Source INSEE) : – 2012 : 571 000 décès (551 000 en 2010, 540 601 en 2000) – Le nombre de décès augmente depuis 2006. Cette hausse résulte du vieillissement de la population vivant en France. En effet, les générations sont de tailles inégales et les plus anciennes deviennent plus nombreuses ; le nombre de décès et le taux global de mortalité augmentent logiquement. Cependant, pris séparément, les taux de mortalité à chaque âge baissent presque tous. – Depuis le milieu des années 1980, les personnes âgées décèdent de plus en plus en maison de retraite. – La saisonnalité des décès varie en fonction de l’âge : les personnes âgées décèdent d’avantage en hiver, les moins de 35 ans surtout en juillet et en août

ROC•ECLERC : une marque qui fait évoluer les mentalités

Acteur central de la libéralisation du secteur funéraire en 1993, le Groupe n’a cessé de militer pour moderniser l’image et les pratiques de la profession. ROC•ECLERC s’impose aujourd’hui comme l’un des leaders du marché du funéraire et prévoit une croissance importante dans les prochaines années, y compris à l’international. Une étude IPSOS, réalisée en novembre 2013, révèle une notoriété de la marque de 68%, en très forte croissance (11,5 % entre 2012 et 2013). Sous l’impulsion de Sandrine Thiéfine et avec la mise en place d’une dynamique innovante, ROC•ECLERC poursuit donc sa croissance, qui s’appuie sur les valeurs fondamentales du groupe :

- des services obsèques et un accueil personnalisés, emprunts d’humanité ;

- un accompagnement, une écoute et le respect des volontés du défunt ;

- un service toujours délivré par des professionnels, parfaitement formés aux métiers du funéraire ;

- l’engagement d’organiser les obsèques au juste prix avec une offre claire, simple et transparente, sans « mauvaises surprises » et ce sans jamais céder sur la qualité.

A propos de ROC•ECLERC, N°1 des services funéraires dans la franchise Le funéraire, un secteur créateur d’emplois

Les recrutements dans ce secteur vont donc augmenter dans les prochaines années :

• le cap des 600 000 décès annuels sera probablement franchi avant 2030 et celui des 700 000 en 2040 ;

• la moyenne d’âge des dirigeants d’entreprises de pompes funèbres étant de 54 ans. Les départs en retraite vont donc être nombreux.

La formation, pivot de la qualité et des engagements de ROC•ECLERC

 Depuis le 1er janvier 2013, toute personne exerçant la profession de maître de cérémonie, de conseiller funéraire ou dirigeant/gestionnaire d’une entreprise, d’une régie ou d’une association de pompes funèbres doit être titulaire d’un diplôme spécifique.

Le groupe ROC-ECLERC, soucieux de répondre au mieux aux attentes des familles et de ses affiliés a mis en place depuis longtemps des structures de formation. Le secteur des métiers du funéraire, avec les nouvelles règlementations, doit en effet faire face à de profondes mutations. Les formations, diplômantes ou modules de perfectionnement, sont donc indispensables pour assurer le meilleur service aux familles.

L’enseignement théorique comprend obligatoirement les matières suivantes :

• Pour le diplôme permettant d’exercer la fonction de maître de cérémonie : hygiène, sécurité et ergonomie ; législation et réglementation funéraire ; psychologie et sociologie du deuil ; pratiques et rites funéraires ; conception et animation d’une cérémonie ; encadrement d’une équipe.

• Pour le diplôme permettant d’exercer la fonction de conseiller funéraire et assimilé l’enseignement doit comprendre également : produits, services et conseil à la vente ; réglementation commerciale.

• Pour l’exercice de la fonction de dirigeant ou gestionnaire : la formation doit également comprendre les connaissances générales relatives à la gestion d’une entreprise.

• Une formation pratique doit également être réalisée au sein d’une entreprise afin de compléter la formation théorique.

Pour la première fois, le funéraire enseigné en faculté : Un DUT de « management funéraire », en trois ans, est proposé par l’Université Paris Dauphine.

 Source: communiqué de presse 21 janvier 2014

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Funéplus et Bernier-Probis, voyage dans l’industrie Funéraire

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Depuis mercredi matin Funéraire-info est sur la route à la rencontre des professionnels du Funéraire. Rendez-vous mercredi après-midi avec Antony Fallourd de Point-Funéplus, le jeudi matin avec Patrice Pauly au crématorium de Bergerac et jeudi après-midi avec Olivier Bernier dans son usine de fabrication de cercueil, programme chargé et dense, des kilomètres en voiture, 1000 au moment où j’écris ces lignes…

Départ mercredi matin de Paris sous la pluie pour rejoindre La-Roche-sur-Yon en Vendée pour aller à la rencontre des équipes de Point-Funéplus, le réseau national funéraire fédérant quelques 350 entreprises de pompes funèbres et de marbrerie funéraire.

Libourne, vue de l'hôtel

A 14h00, arrivé en Vendée dans les locaux de Funéplus et rencontre avec Antony, visite du site, présentation des équipes, retour sur le Salon Funéraire de novembre dernier, les 25 ans du réseau qui se prépare en juin prochain, point sur l’actualité du réseau qui même loin de Paris est un acteur majeur du paysage Funéraire en France. Un bon RDV en présence de M. Loick RODDE et de Mme Céline MARIONNEAU sur le thème d’internet et le funéraire et comment le funéraire peut communiquer sur internet, nous avons des solutions !

Départ vers 17h00 pour rejoindre un hôtel à Libourne et repartir frais et dispo le jeudi matin pour rencontrer Patrice Pauly, le patron des pompes funèbres éponymes et le gestionnaire du crématorium de Bergerac pour régler un problème de son sur la caméra permettant de faire de la retransmission vidéo de cérémonie funéraire et pour discuter de l’activité 2013 du crématorium ouvert en juin 2013. Avec plus de 300 crémations en 2013 le Crématorium se porte bien et répond à un vrai besoin pour les habitants de l’agglomération. Patrice Pauly comme d’habitude travaillait sur un nouveau projet et en particulier l’ouverture d’une nouvelle chambre funéraire qui devrait être décorée avec gout, mais nous aurons l’occasion d’en parler.

Reprise de la voiture pour rejoindre Saint-Jory-Las-Bloux et les usines de Bernier-Probis en Dordogne.

J’ai fait un crochet par le crématorium de Notre Dame de Sanilhac pour me présenter à M. Christian Virgo et prendre date pour un reportage sur son activité.

Bernier-Probis, entreprise familiale, fabrique des cercueils et vers 15h30 je vais visiter l’usine, les termes industrie et « made in France » vont prendre ici toutes leurs valeurs. En attendant la fin de la réunion commerciale et le retour d’Olivier Bernier, je suis en train d’écrire cet article dans son bureau et je laisse mon esprit vagabonder en pensant aux villages que j’ai traversés, Saint-Emilion, Les Sables-d’Olonne, Saint André de cubzac, Libourne, Chartres… que nos provinces sont belles, non ?

Nous aurons l’occasion de revenir sur les différentes étapes de notre voyage et nous préparons un compte rendu plus détaillé. Et si vous le désirez, Funéraire-info peut venir à votre rencontre pour parler de votre métier et de votre entreprise, il suffit de nous contacter !

Libourne, vue de l'hôtel Cercueils Bernier-Probis Crématorium de Bergerac Crématorium de Notre dame de Sanilhac Point Funéplus

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Un Maître de Cérémonies à la crémation, inutile, et pourtant…

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A quel moment s’arrête un convoi ? Loin d’être superfétatoire, cette question peut se poser, par exemple, à l’entrée d’un crématorium. Un Maître de Cérémonies à la crémation, inutile, et pourtant…

Le convoi, (modeste) définition

Sur le début d’un convoi, le consensus semble à peu près se faire : il commence à la levée de corps du lieu de repos, à destination du cimetière ou du crématorium, via éventuellement un lieu de culte ou une salle de cérémonies civile. S’il est question ici de levée de corps, c’est bien entendu parce que mise en bière, fermeture du cercueil et autres manipulations techniques peuvent être, pour diverses raisons, anticipées.

Il serait bien entendu aisé de situer la fin d’un convoi lors du retour des équipes au dépôt. Cette définition s’applique assez bien aux enterrements à l’ancienne, levée de corps à la chambre funéraire, passage à l’église, procession jusqu’au cimetière, inhumation, prise de congé, retour.

Mais dans le cas d’une crémation, par exemple, le convoi doit il s’arrêter lorsque le cercueil a été remis aux équipes du crématorium ?

Souvent l’on considère que récupération et remise d’urne sont des opérations post-convoi, un service dissocié faisant partie d’un tout. C’est une considération raisonnable, le Maître de Cérémonies pouvant y aller seul, sans équipe (hormis les marbriers si besoin) et que cela suffit à distinguer cela du convoi.

Mais la vraie question est : le Maître de Cérémonie doit il rester au moment du départ en crémation, ou « mise à la flamme », voire revenir si celui-ci est considérablement différé par rapport à la réception du défunt ? Doit on, si la crémation a lieu immédiatement, faire patienter toute l’équipe si le Maître de Cérémonies ne dispose pas d’un véhicule pour rentrer ? En d’autres termes, le départ en crémation fait il partie du convoi, ou en est il une partie distincte, optionnelle et dispensable ?

Des éléments plaident en faveur de l’intégration de la mise à la flamme dans les prestations inhérentes au convoi.

L’aspect qualitatif

Chaque crématorium a son propre fonctionnement, il est donc impossible de faire état d’une considération générale. Certains proposent même leurs propres Maîtres de Cérémonies pour les recueillements civils.

Cependant, l’on peut dégager certaines tendances générales : la famille est accueillie par un membre de l’équipe du crématorium, qui est son interlocuteur et son guide à travers la procédure et le cérémonial généralement mis en place. Celui-ci a alors la main, autant pour des questions de fonctionnement que de courtoisie professionnelle, et le Maître de Cérémonies reste en recul.

Inutile ? Pas véritablement. Si le Maître de Cérémonies a acquis la confiance de la famille, sa présence, même muette, est perçue comme un gage de fiabilité et de confiance par la famille, puisqu’il assiste et surveille à cette opération qu’il connaît forcément très bien, plutôt que de prendre congé sèchement et de laisser la famille, à un moment fort émotionnellement, entre les mains d’un inconnu, certes professionnel, mais qui n’a pas le temps d’établir de lien.

Alors, oui, c’est compliqué, oui, ça prend du temps, mobilise un Maître de Cérémonies et un véhicule, oblige à des circonvolutions sur le planning, entre les convois, remises d’urnes, départs en crémation et prise de contact, puisque tout bon Maître de Cérémonies va se présenter à la famille, non pas un quart d’heure avant la mise en bière, mais la veille, mais tout ceci offre une image qualitative, le sentiment pour la famille qu’on les a bien accompagnés, que jamais ils ne se sont trouvés seuls, avec une question à laquelle personne ne peut répondre.

C’est une forme de communication efficace et somme toute, bon marché.

L’aspect concurrentiel

C’est un aspect délicat à aborder, que certains pourront considérer comme insultant, mais songez y : laisser une famille dans un crématorium géré par un confrère équivaut à laisser une famille dans un crématorium géré par un concurrent. Sans jeter l’opprobre sur vos confrères, qui vous garantit qu’un employé zélé n’en profitera pas pour glisser une carte de visite en prévision de prochaines obsèques ?

Le problème ne se pose pas, penseront certains, lorsque le crématorium est géré par une régie publique. Cela se considère, mais à une seule condition : qu’il n’existe pas également dans la commune une régie municipale ou une SEM de pompes funèbres. Parce que, dans ce dernier cas, les deux se confondent au sein du service funéraire public, qui, loin d’être neutre, n’est qu’un concurrent estampillé service public, avec le chéquier du contribuable.

Dans tous les cas de figure, les sociétés de pompes funèbres doivent mettre dans la balance, d’un côté les économies de bouts de chandelles (cinq heures de travail sur un mois économisées sur un Maître de Cérémonies ? Vingt euros de carburant?) avec les précautions et bénéfices qu’ils peuvent retirer d’une présence certes courte et muette lors d’une mise à la flamme, mais infiniment qualitative… et prudente.

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