Pour la Toussaint, le cercueil n’a pas été oublié. Heureusement, que deviendrai-t-on sans lui ? Traditionnel ou en carton, sobre ou personnalisé, sage ou fou, la bière dans tous ses états…
Un cercueil à son goût
Le temps des cérémonies froides et impersonnelles est en passe d’être révolu. Qu’il s’agisse de rendre hommage au défunt ou de prendre soi-même ses dispositions pour organiser sa propre cérémonie d’obsèques, les Français sont de plus en plus nombreux à opter pour la personnalisation des funérailles, pour donner un supplément d’âme et de chaleur au rite funéraire. 20 Minutes fait un état des lieux des principales évolutions des cérémonies, entre tradition et modernité.
Tradition et modernité
Il s’appelle le «Coffre cœur». Un cercueil pour le moins original. Surtout le pourtour du couvercle: des petits cœurs en bois détachables que chaque proche peut conserver après la cérémonie. «On peut même faire graver quelque chose sur les cœurs», invite Dominique Jaulin, le patron de Roc-Eclerc, route de Saint-Jean-d’Angely à Angoulême. En matière d’innovations, les fabricants de cercueils ou de tombeaux ne manquent pas d’idées. C’est ce qu’explique la Charente Libre.
Excentricité
Habitués de l’extravagance, les Britanniques osent l’originalité jusque dans leur cercueil. Une équipe de France 2 s’est rendue dans un atelier, où les cercueils prennent la forme de bateau ou de bouteille de whisky.
Explications
Que ce soit pour l’inhumation, ou pour la crémation, le cercueil fait partie des prestations obligatoires. Il est également appelé bière, d’où l’expression « mise en bière » lorsque le défunt est mis dans le cercueil. Son épaisseur est très réglementée : 22 mm pour l’inhumation et 18 mm pour la crémation. En France, ils sont souvent en chêne, ou en ébène, pour la gamme prestige. De 436 à 8 000 €. C’est ce qu’explique Ouest-France, concurrent de plus en plus sérieux à Funéraire Info.
Ca va faire un carton
Chantal Thévenin, retraitée à Besançon, n’est pas obsédée par la mort. Elle consacre néanmoins beaucoup de temps et d’énergie à un combat qu’elle considère juste. Celui de sa propre fin que l’on espère tous la plus tardive possible. Chantal a ses convictions. Pour elle, ce sera l’incinération avec un détail plus particulier : dans un cercueil en carton de préférence. « Un cercueil en bois, c’est cher. J’ai fait un testament crématiste en vue d’être incinérée dans un cercueil en carton. » Détail pécuniaire, un cercueil en carton coûte environ 200 € contre 500 € pour un cercueil en bois. JSL Saône et Loire détaille ce combat.
Personnalisation
Parce que le deuil est pour les familles et les amis une étape de vie qui ne ressemble à aucune autre, parce ce qu’honorer un être cher c’est aussi célébrer ce qui l’a été, Sophie et Charly ont décidé de mettre en commun leurs savoir-faire respectifs afin d’humaniser l’ultime départ dans ce qu’il incarne ou le caractérise en personnalisant le simple cercueil en bois. Charly s’occupe du cercueil et Sophie va recouvrir cette boîte en bois d’un film plastique pouvant aller jusqu’à reproduire une photo donnée par la famille. La demande de ce type de réalisation est bien plus forte que l’on pourrait l’imaginer et Sophie travaille pour étoffer son catalogue. Ils sont en vedette dans la Voix du Nord.
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