Katia Apalategui, nous a contacté pour évoquer son projet, innovant et moderne, KALAIN, permettant de créer un lien olfactif en retranscrivant fidèlement l’odeur d’un être cher sous forme de parfum. En effet, qui n’a jamais plongé le nez dans le vêtement d’un être aimé pour s’imprégner de son odeur et ainsi se réconforter ? Une multitude de gens.
KALAIN, créateur de liens olfactifs
« Les vêtements retiennent la mémoire de ceux qui les ont portés », leur empreinte olfactive en signature. Vous l’avez compris, nous, créateurs de liens olfactifs, évoluons sur le secteur de l’émotion. Pour cela, nous collaborons depuis plus de 3 ans avec une université spécialisée et nous avons mis au point la technologie permettant de retranscrire fidèlement l’odeur d’un être cher sous forme de parfum. Nous apportons ainsi parmi les outils de réconfort habituels, visuels et auditifs, un complément olfactif. En d’autres termes, nous allons permettre aux gens de sentir l’odeur d’un être cher lorsque cette personne sera absente à titre temporaire ou définitif, à travers les différents évènements de la vie dont le décès. Nous sommes donc sur le point de créer la première communauté mondiale dédiée au réconfort olfactif.
Il s’agit d’une réponse complétement innovante à un marché latent très important. Tout être humain au monde connait à un moment de sa vie le besoin d’être réconforté
Notre dernière étape avant la création nécessite un besoin de financement. A un projet innovant, nous avons souhaité utiliser une méthode innovante pour rechercher des fonds, le crowdfunding. Notre campagne se termine fin septembre.
Katia, pouvez-vous évoquer la genèse de ce projet?
Katia: A l’origine, un évènement familial, le décès de mon grand père. Nous avons parlé de l’idée dans notre entourage et tout le monde nous a encouragé. Nous avons alors commencé nos rencontres avec SEINARI (Agence de l’innovation de Haute Normandie) qui nous a demandé de chercher un laboratoire capable de travailler sur le sujet, d’où le partenariat avec une université. Cela fait donc pratiquement 6 ans que nous réfléchissons et surtout 5 ans que nous travaillons sur ce projet. En effet, en période de deuil, mais également au cours de notre vie, nous avons tous un besoin de réconfort et cela s’exprime différemment en fonction de chacun. Nous, nous avions besoin de garder l’odeur.
Via un fond de maturation, nous avons pu embaucher une chercheuse qui a mis au point la technologie. De là, nous avons proposé notre projet en commission chez SEINARI qui a décidé de nous faire rentrer en incubation en mai 2012. Nous arrivons au terme et nous continuons nos rencontres comme avec la CCI de l’Eure qui a décidé de nous accompagner.
En étudiant la psychologie du deuil, nous nous sommes rendu compte que nous passons tous par des émotions similaires, ces sentiments sont naturels, normaux légitimes.
Pouvez-vous nous parler de l’équipe ?
Katia: Nous sommes deux personnes, Une mère et son fils passionnés par un projet depuis 6 ans. Nous avons une formation internationale similaire, une école de commerce, ISC Paris pour ma part (Florian) et l’ESSCA pour ma mère.
Durant mon parcours, j’ai travaillé et vécu en Asie à travers différents stages et j’ai étudié pendant un semestre à Bangkok (Thammasat Université). En ce qui concerne ma mère, elle a étudié au cours de sa dernière année à la Facultad Autonoma de Madrid. En 1997, elle a crée son cabinet d’assurances. Auparavant, elle a travaillé dans le marketing, le commercial, la finance ainsi que la gestion. Comme vous pouvez le constater nous sommes donc complémentaires de part nos diverses expériences.
Depuis toujours, nous sommes très sensibles à toutes sortes d’odeurs. Aujourd’hui, nous travaillons ensemble pour lancer notre entreprise. Nous vous assurons que notre technologie est plus avancée que celle de Patrick Suskind dans son livre, Le Parfum, qui devait tuer les gens afin de garder leur odeur!
Avez vous des partenaires dans le monde du funéraire?
Katia: Parmi les grands noms des Pompes Funèbres à qui nous avons présenté notre offre, tous semblent intéressés cependant nous sommes allés plus loin avec Funéplus rencontré lors de notre première visite au salon du Funéraire au Bourget. En effet, Monsieur Anthony Fallourd suit notre évolution depuis le début, séduit par l’idée innovante. Non seulement, il a participé à notre réflexion sur l’élaboration du prototype de l’offre mais il nous a permis de réaliser des tests auprès de ses points de vente et est intéressé par la commercialisation de cette innovation.
Une vidéo en ligne sur Youtube pour en savoir plus:
Avis de Funéraire-Info: Une initiative à suivre, une nouveauté, bonne chance dans votre recherche de financement!
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