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Les Pompes Funèbres Toyos, une affaire de traditions

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le Journal du Funéraire

Mélanie Toyoos dirige les pompes funèbres du même nom à Alès. Découverte d’une jeune chef d’entreprise qui fait fi des obstacles.

Mélanie Toyos et son époux
Mélanie Toyos et son époux

Une affaire de famille

Les Pompes Funèbres Toyos sont avant tout une affaire de famille « C’est mon père qui a lancé l’activité, dans les années 70. Mon père fabriquait des cercueils, puis, de fil en aiguille, il a développé ses activités ». Mélanie reprend la société « Je m’étais destinée à cela, déjà, je l’accompagnai dans les interventions, mais je ne pensai pas reprendre la société si tôt. Mon père nous a quittés en 1998, et j’ai dû abandonner mes études pour reprendre sa suite. » A quel âge ? « J’avais 18 ans. Mon mari m’a aidée, il a également abandonné ses études pour travailler avec nous, en tant qu’ambulancier ».

Vous avez une société d’ambulances, aussi ? « Nous avions. Nous avons vendu les ambulances en 2006 parce que nous voulions nous recentrer sur le funéraire et développer cette activité. Nous sommes l’une des deux seules entreprises, avec notre principal concurrent, qui ne s’appuie pas sur des ambulances. » Il y a beaucoup de pompes funèbres dans le secteur ? « A Alès, en tout, sept, pour 60 000 habitants. »

Un marché particulier

Le secteur a une particularité « Il n’y a pas de grands groupes, ici. Ni PFG, ni Roc’Eclerc, ni les autres leaders du secteur. » Personne ? « Non, nous sommes sur un marché très fermé et traditionaliste. Les familles viennent voir une entreprise qu’elles connaissent. On peut dire qu’elles viennent presque voir une personne en particulier, peu importe au final l’enseigne qu’il y a sur la porte. »

Et les habitudes, par exemple, en terme de soins de conservation ? « La proportion de soins est très faible. On a une thanatopractrice, qui fait également assistante funéraire, et qui doit faire trois soins par mois, pour 15 convois » C’est faible, en effet « C’est surtout dû à la région. Ce n’est pas ancré dans les habitudes, il y a encore ici beaucoup de protestants, ou des familles qui veulent des choses très simples. Il faut dire aussi que les obsèques se déroulent traditionnellement assez rapidement après le décès. »

En pleine croissance

Justement, parlons un peu chiffres ? « Pour cette année, on se dirige vers les 160 convois ». Un nombre important « En effet, mais c’est la première fois que nous atteignons ces chiffres. Il y a plusieurs facteurs qui nous ont aidés : nous avons ouvert une chambre funéraire, la seule privée dans le secteur. L’autre est en délégation de service public. Nous avons également beaucoup communiqué. Et puis, nous avons une gamme de prix très agressive. C’est simple : si les familles font des devis un peu partout, c’est moi qui gagne » sourit la jeune femme « C’est l’héritage de mon père, qui voulait faire des prix au plus juste. »

La société a également sa marbrerie, avec son propre atelier. Là encore, c’est un succès, avec 120 monuments posés. « Là encore, un héritage de mon père. Il faut savoir que nous avons ici encore une particularité, ce sont les caveaux aériens. Mon père a été le premier a créer un système d’armature béton, qui permet de les construire en deux à trois jours au lieu d’une dizaine, et à un coût évidemment beaucoup plus faible. » La réputation de la famille Toyos était faite, et Mélanie a su parfaitement poursuivre dans cette voie.

Cliquer pour visualiser le diaporama.

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